1 1947, Vivre en Amérique. Prologue. Sentiment de l’Amérique
1 iers contacts, dans la rue ou à la maison, je les trouvais tous un peu crazy, les gens d’ici. Ils entraient et sortaient sans sa
2 1947, Vivre en Amérique. Vie politique
2 mais encore débordants d’énergies qui soudain ne trouvent plus d’issues prochaines, hésitent… Pourtant c’est bien le même rêve
3 l’on nomme à tort l’impérialisme américain. ⁂ Où trouveront -ils désormais la frontière qui mettrait au défi leur esprit d’aventur
4 ans leurs épreuves. Les jeunes Américains se sont trouvés mêlés au grand malheur des peuples qu’ils aimaient de loin. Ils ont é
3 1947, Vivre en Amérique. Vie culturelle et religieuse
5 urs mois la production de la General Motors, vous trouverez tous les jours les points de vue affrontés du patronat et de l’union
6 es termes exacts où elles s’arrêtent. Ce que l’on trouve dans son journal, c’est un débat à propos d’un débat. C’est un torren
7 ccupe souvent deux pages entières. Enfin, vous ne trouverez pas dans les journaux américains cet héritage inexcusable de la press
8 er le peuple de savoir ce qui se passe, n’eût pas trouvé de meilleur expédient : s’ils demandent des nouvelles, contez-leur un
9 ur » de Broadway, sur le soupçon qu’on pourrait y trouver « une idée ». Je soupçonne, pour ma part, que Hollywood n’y trouvera
10  ». Je soupçonne, pour ma part, que Hollywood n’y trouvera rien, ou si elle y trouve un germe, le nettoiera. Car Hollywood n’est
11 rt, que Hollywood n’y trouvera rien, ou si elle y trouve un germe, le nettoiera. Car Hollywood n’est plus qu’une machine. Elle
12 ous aurez une surprise. » J’arrive très tôt et ne trouve qu’un géant, Robert Sherwood, le dramaturge et l’un des conseillers i
13 à dos, et voici l’étonnant de l’histoire : je ne trouve rien à me remémorer de ses propos. Elle a le génie de ne rien dire qu
14 connais que peu d’exceptions. Et de même vous ne trouverez rien à New York, encore bien moins à Washington ou Chicago, qui resse
15 ains. Bien loin derrière ces « grands cinq » vous trouverez Malraux, Maritain, et quelques écrivains français amenés à vivre et à
16 article. » II Un peu soulagé par ma lettre, je me trouvai plus libre d’esprit pour discuter, à quelque temps de là, le principe
17 lettre et souriait sans mot dire. Je sentis qu’il trouvait que j’avais exagéré. — Au fond, de quoi vous plaignez-vous ? dit-il e
18 iles. C’est du moins ce qu’a pensé l’editor. Il a trouvé la matière bonne, il a mis votre article en état de marche, et grâce
19 nnonces qui tiennent une demi-page du journal, je trouve les rubriques suivantes : Société védantiste, Église universaliste, É
20 Amérique la liberté de célébrer leur culte. Ils y trouvèrent aussi la possibilité de fonder des cités idéales, conformes à leurs d
21 de l’Amérique. Ouvrez le New York Times : vous y trouverez , le samedi, deux grandes pages consacrées aux choses religieuses : su
22 inaire de théologie protestante de New York : j’y trouve d’autres professeurs et des étudiants, bien sûr, nais aussi des journ
23 louer une maison, je parcours les annonces. J’en trouve plusieurs de ce type : « Six pièces, confort, métro, Églises à proxim
24 nir membre d’une Église, en Amérique, c’est aussi trouver un milieu social, des amis, des appuis matériels s’il le faut. Dans c
25 es les grandes causes publiques en Amérique, vous trouverez une église ou des pasteurs, plus dynamiques au nom de leur Bible qu’u
26 est entièrement traduit en Amérique, et que j’ai trouvé partout des étudiants — non seulement chez les théologiens — qui le l
4 1947, Vivre en Amérique. Vie privée
27 tance de la sexualité. Tandis qu’en Amérique nous trouvons deux morales également admises, semble-t-il, l’une faite de vices et
28 a fois délicates et profondes, mais qui n’ont pas trouvé leur véritable objet ; un pouvoir exceptionnel de concentration, c’es
29 s annonçant les mariages de la classe riche, vous trouverez les noms des conjoints suivis de cette mention qui n’étonne plus : « 
30 isons : « incompatibilité d’humeur »). Mais on en trouvera d’autres, plus précis. Il n’aimait que la cuisine du Nord, elle lui s
31 les jeunes gens, l’Européen s’étonne de ne point trouver trace de ce qu’il nommait libertinage. L’Américain, me semble-t-il, n
32 es par le Comité Hays, — le jeune Américain, s’il trouve une voie saine et quelques disciplines praticables, sera vraiment le
5 1947, Vivre en Amérique. Conseil à un Français pour vivre en Amérique
33 aux, financiers, idéologiques, et physiologiques. Trouvez donc deux Américains qui s’engagent à vous entretenir en cas de besoi
34 de séjour. En Amérique, tout se ressemble : vous trouverez partout le même drugstore, le Coca-Cola, et Main Street. Cette phrase
35 qu’en France tout se ressemble, parce que vous y trouverez partout la même épicerie, les mêmes bistros sur la même place de vill
36 erve. Or vous avez beaucoup moins de chance de la trouver qu’un indigène, qui lui-même, n’en a qu’une sur mille. Voici la liste
37 e qu’il tenait pour sa valeur bien personnelle ne trouve pas court ici, n’est donc qu’un handicap. Il se voit plongé dans une
38 uls, les Européens — je connais leurs complexes — trouveront trop dures pour l’Amérique les quelques pages qui précèdent. L’Amériq
39 os impôts, à exiger des fonctionnaires décents, à trouver les gens drôles plutôt que ridicules s’ils ont d’autres allures que n