1
, moins décevante que celle des mots, puisqu’elle
trouve
dans notre existence — et non dans quelque science hypothétique — son
2
iements artistiques d’un archétype dont on n’a pu
trouver
la moindre trace2. Un autre aspect mythique de la légende de Tristan,
3
de rhétorique. Sans elles, la fable n’aurait pas
trouvé
ses prétextes à rebondissements, et surtout elle n’aurait pas pu s’im
4
une structure fortement charpentée, pour qu’elle
trouve
l’occasion de s’extérioriser sans causer les pires dégâts. Que, par l
5
epent, Iseut se met à regretter la cour… Ils vont
trouver
l’ermite Ogrin, par l’entremise duquel Tristan offre au roi de lui re
6
ment que le roi pourrait les surprendre. Or on ne
trouve
ni un vers ni un mot, dans les différentes versions, qui donne la rai
7
Le prétexte de l’inceste, curieusement exploité,
trouvait
l’Église sans résistance : il suffisait d’alléguer sans trop de preuv
8
t le Roman, dans ces milliers de vers, je n’en ai
trouvé
qu’une seule trace. C’est quand ils vivent dans la forêt de Morois, a
9
rme à l’expérience quotidienne. (Le romantisme en
trouvera
de plus fins.) Il faut voir comme Tristan le bouscule, et comme il s’
10
ès décisif. Ce mariage blanc avec une femme qu’il
trouve
belle, c’est l’obstacle qu’il ne peut surmonter que par une victoire
11
rs. Dans l’analyse du contenu de la légende qu’on
trouvera
au chapitre 5, ces variantes seront négligées pour autant qu’elles s’
12
s, l’homme créé qui appartient à la Nuit, ne peut
trouver
de salut qu’en cessant d’être, en se « perdant » au sein de la divini
13
rist et de l’Église. L’amour humain lui-même s’en
trouve
transformé. Tandis que les mystiques païennes le sublimaient jusqu’à
14
rage, c’est une tendance de l’esprit humain qui a
trouvé
du côté de l’Asie ses plus hautes et pures expressions. J’entends par
15
voir perdu Dieu en devenant autonome. Or, nous ne
trouverons
pas Dieu par une élévation indéfinie de notre désir. Nous aurons beau
16
nouvelle, c’est que Dieu nous cherche. Et il nous
trouve
lorsque nous percevons sa voix, et que nous répondons en obéissant. D
17
pondons en obéissant. Dieu nous cherche et nous a
trouvés
par l’amour de son Fils abaissé jusqu’à nous. L’Incarnation est le si
18
grande renaissance mystique. D’autre part, elles
trouvaient
des complaisances profondes dans la mentalité du siècle. Elles pénétr
19
r héritée d’un Platon mal compris ? C’est qu’elle
trouve
dans le cœur de tout homme — et spécialement de tout Occidental — de
20
troubadour a-t-il trahi ses vœux ? Ou bien a-t-il
trouvé
au sein de la nuit la Lumière vraie dont il ne faut se séparer ? Bea
21
ent que les poèmes sont « vides de pensée » : n’y
trouve-t
-on pas la démarche précise de la mystique négative, et ses métaphores
22
il veut aimer. Cependant M. Jeanroy s’inquiète de
trouver
dans ses poèmes « des détails qui paraissent nous plonger dans la réa
23
s procédures dressées par nos frères, je n’ai pas
trouvé
que les hérétiques « consolés » se livrassent en Toscane à des actes
24
fera sentir à quelles profondeurs le parallélisme
trouve
ses origines, et jusque dans quels détails il se poursuit. a) Sohrawa
25
spagne arabe, et passant par-dessus les Pyrénées,
trouve
au Midi de la France, une société qui, semble-t-il, n’attendait plus
26
ion, ne s’en plaignent pas ! On dirait qu’ils ont
trouvé
le secret d’une conciliation vivante des inconciliables. Ils semblent
27
der la condition humaine. Le tantrisme bouddhique
trouve
des analogies précises dans le hatha yoga hindou, technique du contrô
28
t à cause de cette faute initiale que Lancelot ne
trouvera
pas le Graal, et sera cent fois humilié quand il errera dans la voie
29
breton » des romans courtois, en ce sens qu’on y
trouve
incorporés des éléments religieux et mythiques d’origine très netteme
30
ents mis en œuvre par Béroul et Thomas, et qui ne
trouvent
d’explication que dans les récentes découvertes de l’archéologie celt
31
res. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous
trouvons
un grand nombre de récits qui racontent le voyage d’un héros au pays
32
fosterage s’est maintenue en pays celtique : nous
trouvons
les enfants confiés à des parents nourriciers, à l’égard desquels ils
33
e concevoir l’originalité du mythe courtois. On y
trouve
exprimé et commenté en termes étonnamment modernes le principe de coh
34
se serait lancé à sa recherche, pensant toujours
trouver
mieux, parce qu’il n’aime pas ce qu’il a !… Ainsi en advient-il à bea
35
ient proposer des « preuves » écrites. 44. On la
trouvera
formulée page 84, et discutée plus amplement au chapitre 10. 45. Ott
36
78. Mircea Eliade, op. cit., p. 205 et suiv. On
trouve
parfois « jusqu’à cinq sens équivalents pour un seul terme ». 79. L.
37
stituée ! Est-il beaucoup de nos poètes qui aient
trouvé
leur « amour mortel » ? Pour certains, tout se réduit à une petite cr
38
Presque tous publient le secret… Tristan, lui, a
trouvé
l’amour. Mais tout d’abord, il n’a pas su le reconnaître. Quand le ro
39
philtre ayant cessé d’agir, Tristan et Iseut vont
trouver
l’ermite Ogrin dans sa cellule. Rencontre de celui qui souffre pour s
40
vie nouvelle, et pour obéir sans tourments. Je ne
trouve
rien, dans Tristan, qui rappelle le « rejet des dons » dont parlent E
41
ière : « Je te cherchais hors de moi, et je ne te
trouvais
pas, parce que tu étais en moi. » Il parle à Dieu, à l’amour éternel.
42
s connaissent et ils aiment ; ils cherchent ; ils
trouvent
… » Bref, ils agissent. On le voit : Ruysbroek accuse Eckhart de quiét
43
démêlé les sources de nombre de ses images… Mais
trouverait
-on aussi sûrement les origines de ce langage psychologique où se trad
44
es sens chaque fois qu’il entre en oraison : « Je
trouve
que cela est indifférent à l’oraison, et que le mieux est de n’y fair
45
e se servir de métaphores. Il les prend où il les
trouve
et telles qu’elles sont, quitte à les modifier par la suite. Or à par
46
r mystique. Voir aussi l’Appendice 9. 123. On en
trouvera
d’ailleurs quelques éléments aux chap. VII du livre II et III-V, livr
47
achée de ses racines mystiques ; elle s’est alors
trouvée
réduite à une simple forme d’expression, c’est-à-dire à une rhétoriqu
48
oubadours ? La question est encore obscure. On ne
trouve
à la cour de Palerme qu’un seul poète provençal, et Frédéric persécut
49
t. Dans un Bestiaire moralisé de cette époque, je
trouve
la même fable, avec cette conclusion : Ce fauve, à mon avis, c’est no
50
i vents si contraires, sur une frêle barque Je me
trouve
sans gouvernail en haute mer. (Sonnet 132) Nous connaissons bien cet
51
le pardon. Voici la conversion de l’espérance qui
trouve
enfin son objet véritable : Or lève-toi vers un espoir plus heureux
52
s définitions théologiques traditionnelles qui ne
trouvaient
point dans la Bible leur fondement152 ». Mettons à part ce dernier tr
53
n’est-ce point la même et unique hérésie que nous
trouvons
partout et en tous temps à l’origine du grand lyrisme passionnel ? Qu
54
ême d’un ordre intolérant — que la passion devait
trouver
sa revanche la plus éclatante. On connaît le curieux sujet de la Plac
55
se — au sens fort — Racine. L’autre moyen qu’il a
trouvé
pour en parler voluptueusement, tout en se soumettant à la condamnati
56
t il abuse. Il a grand besoin qu’elle existe pour
trouver
goût à la violer. Tristan, lui, se voit libéré du jeu des règles, des
57
nisme citadin, mais non pas à une littérature qui
trouve
dans son tempérament des complicités bien profondes et qui n’est autr
58
ion. Sans doute, la passion de l’amour suprême ne
trouve
jamais son accomplissement ici-bas ! Comprends bien mon sentiment : c
59
ur physique et l’amour de vanité. Le premier seul
trouve
grâce aux yeux de l’auteur. La théorie de la cristallisation doit l’e
60
er ne met pas des « idées » en musique. Qu’il ait
trouvé
chez Schopenhauer quelques formules reprises par le livret, une cohér
61
8. Selon A. Jeanroy (op. cit., II, p. 130), on ne
trouve
aucune poésie spécialement consacrée à la Vierge avant le deuxième ti
62
i-même, car on n’est pas inapte en d’autres cas à
trouver
des prétextes pour esquiver ses engagements. La casuistique courtoise
63
onet est un traité sur le droit de guerre où l’on
trouve
discutées pêle-mêle à coups de textes bibliques et d’articles de droi
64
qu’il faut toucher les boucliers : les chevaliers
trouveront
toujours des chevaux prêts à cet usage. » « Le chevalier est toujours
65
uvait faire des tragédies sans crime. Le refus de
trouver
belles les catastrophes, voilà qui peut définir l’âge classique. Cert
66
ou financiers. L’élément proprement guerrier n’y
trouvait
plus son compte qu’en contrebande. La guerre s’embourgeoisait. Le san
67
ace. La technique de la mort à grande distance ne
trouve
son équivalent dans nulle éthique imaginable de l’amour. C’est que la
68
secteur de bombardement — la passion a cherché et
trouvé
d’autres modes d’expression en actes. Elle y était d’ailleurs contrai
69
ands). L’on vit bien que la passion romantique ne
trouvait
plus de quoi se composer un mythe ; ne trouvait plus de résistances c
70
e trouvait plus de quoi se composer un mythe ; ne
trouvait
plus de résistances choisies au sein d’une atmosphère d’orageuse et s
71
t prépare cette fin. Et tout ce que l’on exalte y
trouve
son sens réel. Il serait aisé de multiplier les preuves de ce nouveau
72
eporte à notre analyse du mythe de Tristan : on y
trouvera
quelques illustrations typiques de ce passage (barons « félons », jug
73
il tentait de se recomposer, on pressent qu’il ne
trouverait
plus de résistances assez solides pour lui servir de masque et de pré
74
e ignorance. Le passionné, c’est l’homme qui veut
trouver
son « type de femme » et n’aimer qu’elle. Souvenez-vous du rêve de Ne
75
e de mariage ». Alors la science matrimoniale eût
trouvé
sa juste application dans l’esprit de Lycurgue et de Sparte : on en e
76
amie et moi voulons nous marier. Nous essayons de
trouver
un juge de paix. N’est-ce pas une urgence »211 ? Les opératrices déci
77
nt logique qu’on décide aussitôt de divorcer pour
trouver
dans le nouvel « amour », qui entraîne un nouveau mariage, une nouvel
78
ir, ferait plus de mal que de bien. Si je l’avais
trouvée
, et si j’avais le pouvoir de l’imposer à mes contemporains, je me gar
79
urgeois ou d’un ouvrier : la censure pour un coup
trouverait
à se justifier. Oui, les romantiques ont raison ; et les réalistes on
80
per que celui qui veut être trompé, parce qu’il y
trouve
son intérêt ; figures de rhétorique romanesque, et acceptables à ce t
81
peuples de l’Orient ? C’est qu’elles n’y ont pas
trouvé
les mêmes obstacles. Ainsi notre chance dramatique est d’avoir résis
82
— quel que soit l’ordre où elle se manifeste — ne
trouve
son au-delà réel, et son salut, que par cette action d’obéissance qui