1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Avant-propos
1 nt-ils écrit sur le sujet qui nous occupe ? On en trouve nommés près de 2.000 dans l’index d’un ouvrage récent sur l’histoire
2 tif signifiant « qui voit très loin ». 4. Nous ne trouverons l’Europe qu’en la faisant, comme l’enseigne le mythe de Cadmus, qu’on
3 doute à d’autres sources que j’ignore, mais n’en trouveront pas de plus sûres. D. de Rougemont.
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
4 e boisson capable de te plaire, quelle nourriture trouves -tu dans l’onde salée ? Sans doute tu es un dieu ; ce que tu fais ress
5 Delphes. Il interroge l’oracle pour savoir où il trouvera Europe. La Pythie lui conseille d’abandonner sa Quête, et de suivre p
6 erritoires médiocres et finir, après avoir cru la trouver en Crète, puis en Italie, par la restreindre à la péninsule espagnole
7 seraient dérivées. En tant que science, elle n’en trouve guère, et recense surtout des erreurs, rapprochements abusifs, calemb
8 calembours, pataquès ; en tant qu’art, elle n’en trouve que trop et c’est alors son choix qui est significatif. Elle décrit d
9 mes sont hypothétiques : autrement dit, on ne les trouve nulle part dans les textes. On les a déduites par déclinaison. Quant
10 dépeinte par huit plaques moulées de verre bleu, trouvées dans la cité mycénienne de Midea : il semble qu’elle fasse partie d’u
11 en « 54 nations » (dans un autre passage, il n’en trouve que 34), quoique indéterminée à l’Est — elle l’est encore au xxe siè
12 e : ainsi dans l’inscription de l’an 7 av. J.-C., trouvée sur l’île de Philae, en Égypte, et désignant Auguste comme Seigneur d
13 milieu du ive siècle et mort vers 410, l’Europe trouve enfin sa place dans « l’économie du salut », et c’est à ses saints qu
14 sance de l’Europe historique et politique : on le trouve dans une suite à la fameuse Chronique d’Isidore de Séville, rédigée u
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Premiers plans d’union
15 s les mœurs des hommes et les événements, nous ne trouverons nulle part le monde universellement en paix, sauf sous le divin Augus
16 cales s’étaient arrogées jusque-là. En 1300, nous trouvons Pierre Dubois exerçant à Coutances les fonctions d’avocat des causes
17 e de la chrétienté au roi de France. En 1307 nous trouvons de nouveau Dubois en Normandie. En l’année 1308, il paraît avoir été
18 fait dans la pratique de son époque… S’il n’a pas trouvé d’écho, c’est qu’il y a peu d’hommes qui voient vraiment la réalité,
19 iétinés par les chiens et ceux qui s’y rendent ne trouvent nul accès libre ni sûr. … Qui eût jamais pensé que le roi des Gaules
20 la première fois depuis des siècles, l’Europe s’y trouve décrite comme un ensemble humain et historique, non plus seulement gé
21 r à Bâle la première Assemblée fédérale ! — il ne trouva qu’une cohue d’aventuriers sans armes ni chefs. Il mourut quelques se
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
22 intellectuelle du xvie siècle, nous n’avons donc trouvé que peu de pages témoignant d’une conscience européenne comme telle.
23 ares à mesure que le nombre des États diminue. On trouve en Asie un Ninus, un Cyrus, un Artaxerxès, un Mithridate ; on ne peut
24 , un Artaxerxès, un Mithridate ; on ne peut guère trouver d’autres noms dignes de leur être comparés. Et sans parler de l’ancie
25 illé d’un plus grand éclat, est celle où il s’est trouvé le plus d’États à les favoriser, poussés par la nécessité ou par tout
26 c les autres princes qui, lorsque le prétexte est trouvé , provoquent la guerre, afin de tout diviser par la discorde de ceux q
27 logicæ tredecim, édition de Venise, 1626. 78. On trouvera le texte entier de ce passage de Montesquieu, p. 132. 79. Au Connéta
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — « Têtes de Turcs »
28 dération, il conviendrait encores passer outre et trouver des bons expediens pour la continuer au moins l’espace de quatre anné
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — Les grands desseins du xviie siècle
29 , et que ce qui est loüable en un lieu, n’est pas trouvé bon partout… (Il faut reconnaître que) les hommes sont fort bizarres
30 verture à Votre Majesté, et dans quels aussi elle trouvera de quoi accroître sa puissance et son autorité, amplifier sa dominati
31 ves) autant que son action de pédagogue, devaient trouver leur couronnement et l’expression de leur unité profonde dans un ouvr
32 s saints de sorte que chacun, où qu’il se tourne, trouve matière à de saintes réflexions. § 15. Enfin, la Cour de la paix veil
33 considère, et ce par différents côtés, plus je le trouve avantageux aux souverains. C’est l’établissement d’un arbitrage perma
34 a matière pour découvrir s’il étoit impossible de trouver des moyens praticables pour terminer sans Guerre tous leurs differens
35 pas succomber quand elles ont été entreprises. Je trouvai que tous ces moyens se réduisoient à se faire des promesses mutuelles
36 rchai ensuite si les Souverains ne pourraient pas trouver quelque sûreté suffisante de l’exécution des promesses mutuelles en é
37 établissant entre eux un Arbitrage perpétuel. Je trouvai que si les dix-huit principales Souverainetez d’Europe pour se conser
38 e composée de plus de deux cens Souverainetés, je trouvai , dis-je, que les plus foibles auroient sûreté suffisante, que la gran
39 voye des Arbitres, sûreté que l’on ne peut jamais trouver sans cela. … En examinant le gouvernement des Souverains d’Allemagne,
40 le gouvernement des Souverains d’Allemagne, je ne trouvai pas plus de difficultez à former de nos jours le Corps Européen, qu’o
41 à former de nos jours le Corps Européen, qu’on en trouva autrefois à former le Corps Germanique, à exécuter en plus grand ce q
42 oit déjà exécuté en moins grand ; au contraire je trouvai qu’il y auroit moins d’obstacles & plus de facilitez pour former
43 ormé un Projet tout semblable pour le fond, je le trouvai effectivement dans les mémoires du duc de Sully son Premier ministre…
44 ntièrement les esprits du premier ordre, que l’on trouveroit toûjours des différences, des disparitez entre la Société européenne,
45 aux articles d’un traité d’union, dans lequel on trouvât pour tout le monde une sûreté suffisante, de la perpétuité de la paix
46 rien pour les inventer, & je crois les avoir trouvé . … Tout le Projet se réduit donc à un simple argument que voici. Si
47 re proposition contient les motifs, & l’on en trouvera la preuve dans le troisième Discours après les Discours préliminaires
48 e proposition contient les moyens, la preuve s’en trouvera au quatrième Discours. À l’égard de la dernière proposition, ou de la
49 uisqu’il est permis de faire des romans, pourquoi trouverons -nous sa fiction mauvaise, qui nous ramènerait le siècle d’or. Rouss
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — En marge des grands plans, l’utopie prolifère
50 , malgré tous leurs efforts, n’auraient jamais pu trouver au cours de leurs voyages, un seul membre de cette société. Cependant
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Perspectives élargies
51 uisqu’il est permis de faire des romans, pourquoi trouverons -nous sa fiction mauvaise, qui nous ramènerait le siècle d’or.110 Au
52 et lire votre excellent ouvrage avec soin. J’y ai trouvé le solide et l’agréable ; et après avoir compris votre système, j’ai
53 rientales, mais décrivent les étrangetés qu’ils y trouvent  ; à mesure que les Anglais, non seulement font flotter leur pavillon
54 ussi dans son unité. Plus d’un, d’ailleurs, a cru trouver chez les « barbares » l’idéal qu’il avait dans son cœur en fuyant une
55 rands monarques règnent dans le monde ; s’il s’en trouve encore de barbares c’est qu’ils ont pu maintenir leur autorité grâce
56 goûts. Mais si l’on passe à la zone tempérée, on trouve que la nature y a davantage favorisé les hommes ; pour commencer par
57 nt une civilisation des plus évoluées. Sans doute trouvera-t -on au nord — de nos jours en Pologne et en Angleterre comme ce fut le
58 Pour revenir à notre sujet, nous dirons qu’on ne trouve de nos jours en Europe que cinq aristocraties, Venise, Gênes et Lucqu
59 peut aspirer et qui assurent une vie heureuse s’y trouvent en abondance, qu’il s’agisse des besoins matériels ou des plaisirs sp
60 es coins du monde. Il n’y a point de pays où l’on trouve plus de gens qui aient voyagé qu’on en trouve en France. Avec cela po
61 ’on trouve plus de gens qui aient voyagé qu’on en trouve en France. Avec cela pourtant, de tous les peuples de l’Europe celui
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — L’Europe des lumières
62 naissance. Citons, sans plus de système qu’on en trouve dans les notes et opuscules de Montesquieu, quelques résultats de cet
63 es histoires de ce pays, il n’est pas possible de trouver un seul trait qui marque une âme libre : on y verra jamais que l’héro
64 quand César descendit dans votre île, où il vous trouva à moitié nus ? A. — Je le crois fermement ; de bonnes maisons, de bon
65 de quel état ils suivent les lois, pourvu qu’ils trouvent de l’argent à voler, et des femmes à corrompre, ils sont partout dans
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
66 ’homme ? En répondant à ces trois questions, nous trouverons … les motifs les plus forts de croire que la nature n’a mis aucun term
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — Pendant ce temps, l’Amérique du Nord…
67 ’Amérique. Or il faut voir que si cette colonie a trouvé bon de mettre un terme à la désunion de ses États, c’est aussi pour s
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
68 notre enfance, notre ignorance et notre stupidité trouvent une fin ! Que ces injustes monarchistes respectent enfin nos droits !
69 dispositions se détruisent les uns les autres et trouvent la paix éternelle dans le vaste tombeau qui recouvre avec eux toutes
70 vanouir l’espoir de la voir se réaliser. Il s’est trouvé plus d’un moment dans l’histoire récente de l’Europe, où tous les gou
71 en réalité des biens communs, qui, même si on les trouvait en plus grand nombre dans tel ou tel État, contribuaient plus ou moin
72 les plus perspicaces, elles semblaient bien avoir trouvé le chemin de plus d’un trône. Ainsi paraissait s’ouvrir en Europe, pa
73 la vie politique de l’Europe entière, car elle ne trouvait plus à l’intérieur de la France de quoi satisfaire sa grande puissanc
74 edoublent de volonté, de courage et de force pour trouver enfin la voie du salut ou, du moins, une limite au mal. Edmund Burke
75 sprit de la monarchie européenne subsistait. On y trouvait encore les états, c’est-à-dire les classes, les ordres et les distinc
76 der comme un exilé dans aucun de nos pays. Il n’y trouvait rien d’autre qu’une plaisante variété, récréant et instruisant l’espr
77 ou détruit sur le continent, et l’Angleterre s’en trouve ébranlée sur ses bases. Car, selon Burke, « les principes et les form
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (I)
78 rangers, sachant très bien qu’ils peuvent espérer trouver des oreilles attentives et une aide rapide. Ces affaires étrangères s
79 la loi, dans les conditions de propriété où on le trouve . On a négligé le devoir plus profond de l’État qui consiste à établir
80 ’a plus rien à demander à un autre État, car il a trouvé ce qu’il cherchait.151 Ainsi, à l’utopie rousseauiste de l’homme na
81 n mondiale. Dans le recueil intitulé Adrastea, on trouve le dialogue suivant entre un Européen et un Asiatique : L’Asiatique 
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Napoléon et l’Europe
82 me peuple, et chacun en voyageant, partout se fût trouvé toujours dans la patrie commune. Il eût demandé toutes les rivières
83 isation : c’est dans cet état de choses qu’on eût trouvé plus de chances d’amener partout l’unité des codes, celle des princip
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — L’Europe des adversaires de l’empereur
84 ales, et qu’on écoute avec respect. Les habitants trouvent du plaisir à tout ce qui leur donne l’apparence, même trompeuse, d’êt
85 et l’institution ne peut s’établir si elle ne les trouve tout formés d’avance, ou du moins préparés à l’être. C’est donc une n
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Goethe
86 qui forment l’œuvre de ce « grand Européen », on trouve peu de choses sur l’Europe : c’est qu’elle est implicite dans tout ce
87 he, et tellement immanente à sa personne qu’il ne trouve guère l’occasion d’en parler comme d’une entité objective. Les plans
88 approprier dans la mesure du possible ce qui s’y trouve de bon.174 Il n’existe pas d’art patriotique ni de science patriotiq
89 nationale est quelque chose de singulier. Vous la trouverez toujours plus forte et plus ardente aux degrés inférieurs de la cultu
90 me qui se sentait mal à l’aise en Europe espérait trouver la liberté sur l’autre bord ; cet élan était entretenu par l’espéranc
91 te occasion. Le jeune homme, envoyé en Europe s’y trouva dans un monde tout nouveau pour lui : cette inestimable culture, née
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — Synthèses historico-philosophiques (II)
92 ne va pas se réveiller, si nous n’allons pas nous trouver en face d’un État des États, d’une Doctrine de la Science appliquée à
93 parte a trahi, pense-t-il — et la Restauration le trouve dans le camp de la Sainte-Alliance. En 1815, il publie dans son journ
94 grandeur allemande : si ce peuple a le bonheur de trouver un jour son Wallenstein, dit-il, celui-ci « soumettra l’Europe entièr
95 le caractère distinctif de l’Europe. En Asie nous trouvons dès le commencement de grandes quantités d’États et de nations ainsi
96  série sociale », la plus achevée que l’on puisse trouver  : l’Europe. Il se propose donc de … considérer exclusivement le déve
18 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
97 nécessaires d’une dialectique de l’Esprit, s’est trouvé déchaîner en fait des passions que l’esprit ne pouvait contrôler, mai
98 cédé à l’ère du cosmopolitisme des Élites. Elle a trouvé chez les Allemands surtout, héritiers du Reichsgedanke et préparés pa
99 des synthèses, ses doctrinaires inspirés. Elle va trouver grâce aux poètes nationaux et militants de 1848 ses traductions lyriq
19 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
100 tées telles quelles jusqu’à nos jours. L’Européen trouva l’Amérique et l’Australie dans le même état que celui dans lequel, se
101 ’interroge sur les causes de cette défaite et les trouve dans la désunion des fédéralistes eux-mêmes, qu’il fut le premier Eur
102 itution de la communauté des États européens doit trouver sa solution, la condition principale qu’il faudra remplir sera le mai
103 ttre aux décisions de cette autorité. Celle-ci ne trouvera la force d’imposer ses résolutions que par une collaboration entre le
20 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — Un problème séculaire : la Russie et l’Europe
104 s à temps fixe et par journées d’étape, et je m’y trouverais le maître et l’arbitre de l’Europe… L’abbé de Pradt, contemporain d
105 nommer le mythe européen des deux grands, nous la trouvons dans La Démocratie en Amérique publiée en 1856 par le comte Alexis Cl
106 en contraste l’Europe et l’Amérique : ce que l’on trouve là-bas n’est qu’un développement de nos races et de notre genre de vi
107 ndateurs du communisme, Engels et Marx, qu’on les trouvera . Karl Friedrich Marx (1818-1883) partagea toute sa vie, avec son prem
108 a au New York Herald Tribune de 1851 à 1861, nous trouvons les lignes suivantes, parues le 31 décembre 1853 : Les peuples de l’
109 sous peine « de sombrer dans le cynisme » et d’y trouver leur fin, « vers laquelle il semble bien qu’ils s’acheminent »… Dans
21 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — De l’historisme au pessimisme
110 rrie d’influences françaises et italiennes. On ne trouve pas dans son œuvre de système d’interprétation ou de construction mét
111 ire, mais il se peut que « l’esprit finisse par y trouver son profit ». La période « plébéienne » et « demi-barbare » que notre
112 nsant, sentimental, de foi au Midi, que tout cela trouve encore en nous quelque chose qui l’entende ! Hélas ! le temps viendra
113 s ; enfin « l’esprit », je le répète, finit par y trouver son profit. Par la demi-barbarie de notre âme et de nos désirs, nous
114 sentir, à goûter, à aimer, ce qui, au fond, nous trouve prévenus et presque hostiles, c’est précisément le point de perfectio
115 as aujourd’hui cette infirmité ! Et parfois on la trouve même vêtue avec une certaine élégance, avec des dehors séducteurs ! P
22 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — « Tout s’est senti périr »
116 nd ouvrage d’Oswald Spengler (1880-1936), ait été trouvé par l’auteur dès 1912 : Le Déclin de l’Occident. Le sentiment de notr
23 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — Crépuscule ou nouvelle aurore ?
117 Thomas d’Aquin, ni d’aucun bachelier viennois de trouver mauvais de confier la formation de son esprit au Français Jean Gerson
118 ée va triompher naturellement, sachons qu’elle va trouver de la part de celle qu’elle veut détrôner une forte opposition, une r
119 spirituelle dépende de sa restauration. On ne le trouvera jamais au terme d’un processus d’abstraction, ni en retranchant — ou
24 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
120 a source hébraïque. Ainsi, les jacobins croyaient trouver dans Rome les prototypes de l’esprit révolutionnaire. Mais, nous dit
121 s de bataille, la paix régnera : ainsi l’Europe a trouvé sa figure dans l’empereur protégeant et bénissant la Ville et le Mond
122 s longtemps d’une civilisation aristocratique qui trouve son unité dans un monde extérieur et superficiel, sans tenir compte d
123 lus prestigieuses fondations religieuses, mais ne trouve pas un seul prêtre qui accepte de baptiser son fils nouveau-né sans e
124 e. Ce n’est en effet que chez les Grecs que nous trouvons cette attitude nouvelle à l’égard de la « théorie » qui les porte à r
125 toires de s’épanouir avec sa bénédiction. Puis on trouve à la base de l’Europe la grande antithèse de l’antiquité et du christ
126 thèmes illustrés dans ce chapitre, qui ne pouvait trouver plus fière conclusion. À l’heure actuelle, que sont les valeurs de l
127 prescrire les modes d’emploi de ses créations, et trouver les remèdes aux maladies dont elle a répandu les germes. Sur tout ce
128 nce hellénistique, invoqué par Toynbee, mais il y trouve des raisons nouvelles de croire en l’avenir européen ; L’Hellade, el
129 humanités techniquement les plus retardées qu’il trouve aujourd’hui l’accueil le plus convaincu. Quel sujet de réflexion pour
130 échéance. À la longue, en effet, le praticien ne trouve pas en soi-même de quoi se renouveler et l’industrie s’étiole si elle
131 oive lui manquer. On pourrait, dans ce contraste, trouver la base d’un programme pour l’Europe d’aujourd’hui et de demain. Enco
132 la vie internationale de l’Europe moderne, elle a trouvé sa revanche dans la guerre européenne, qui a provoqué dans la vie de
25 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
133 s l’esprit des nations, et j’avoue que je me suis trouvé parmi ces propagandistes […]. Je pense qu’entre des peuples qui sont
134 st-ce pas le génie même de chaque nation qui peut trouver à s’affirmer encore plus consciemment, dans sa coopération particuliè
135 nal européen préconisés par le Mémorandum de 1930 trouvent en effet leur réalisation dans l’Assemblée consultative, le Comité de