1
e, en Angleterre, défend avec éloquence un plan d’
union
fédérale de l’Europe, et modifie plus que nul autre la sensibilité oc
2
pour ses grands voisins. Ce n’est pas du projet d’
union
européenne que provient cette menace de nivellement, mais plutôt d’un
3
1963)e I. La puissance ou la liberté ? L’
union
de l’Europe ne pourra se faire qu’en vertu d’une volonté, mais il n’e
4
uraient pas eu lieu. Lors du premier congrès de l’
Union
européenne des fédéralistes, qui se tint à Montreux en 1947, j’avais
5
re lui, l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’
union
fédérale a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la gue
6
nduire qu’à l’unification forcée, caricature de l’
union
véritable. Deuxième principe. Le fédéralisme ne peut naître que du r
7
fférence entre l’harmonie fédérale, qui est libre
union
dans la diversité, et l’unification totalitaire, centraliste, jacobin
8
ue les gouvernements puissent jamais réaliser une
union
viable. Leurs dirigeants ne sont pas qualifiés pour arbitrer le jeu d
9
tiques, économiques et culturelles ménagées par l’
union
virtuelle, ont réussi à provoquer la formation d’institutions fédérat
10
allemand, confédération se dit Bund, qui signifie
union
, et qui évoque avant tout l’idée de centralisation. En Suisse romande
11
éritable fédéralisme ne consiste ni dans la seule
union
des cantons, ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilib
12
gnifie l’élan des personnes et des régions vers l’
union
, tandis que « tous pour un » signifie l’aide que l’union doit apporte
13
tandis que « tous pour un » signifie l’aide que l’
union
doit apporter à chaque région et à chaque personne. Il est infinimen
14
ns des fédéralistes qui ne penseront qu’à faire l’
union
et à la renforcer, et nous aurons des fédéralistes préoccupés avant t
15
tre les buts visés, qui sont l’établissement de l’
union
générale et le respect des droits particuliers. Car cela ne conduirai
16
iers. Car cela ne conduirait en pratique qu’à une
union
trop faible mais bientôt accusée d’oppression par ses membres, et à d
17
ectives (qui relèvent de la politique). Moyens.
Union
(économie d’énergies) capable de surmonter les tendances anarchiques-
18
r, d’éviter que soit reportée aux frontières de l’
union
la somme des tendances autarciques-impérialistes dont une union forcé
19
des tendances autarciques-impérialistes dont une
union
forcée (uniformisation) aurait frustré chacun de ses membres, au lieu
20
n vérité, complémentaires) de l’autonomie et de l’
union
. Sa solution peut apparaître d’une complexité sans espoir aux pratici
21
par la technique occidentale. La nécessité d’une
union
de l’Europe n’étant pas ici discutée mais admise, il faut chercher à
22
exigences que l’on vient d’énoncer : Autonomie et
Union
, Buts et Moyens, philosophie de la personne et technique d’organisati
23
onstituant la fédération européenne déclare que l’
union
de ses peuples a pour fins, d’une part, d’assurer les libertés et les
24
le des Européens à l’échelle mondiale : droit à l’
Union
. L’Europe fédérée se présente, en conséquence, comme un grand espace
25
mit à envisager les divers modes possibles d’une
union
politique, et à supputer les conséquences probables qu’entraînerait u
26
t une nouvelle Sainte-Alliance, interdisant toute
union
efficace, il s’agit de manœuvrer selon les meilleures recettes de pil
27
r souveraineté théorique pour refuser les plans d’
union
concrète. D’autre part, les mouvements fédéralistes, par un grand nom
28
i comment on peut l’imaginer. En admettant que l’
union
fédérale étende à l’ensemble du continent et aux îles britanniques le
29
industrielles et commerciales des associations ou
unions
régionales. Elle s’efforce d’harmoniser la vitalité des nouveaux cent
30
Législatives : La double nécessité d’assurer l’
union
européenne et l’autonomie des communautés fédérées implique une duali
31
x des jeunes. La nécessité et les promesses d’une
union
de l’Europe sont admises par plus de 80 % des Européens, quoique d’un
32
t un facteur irréversible dans l’évolution vers l’
union
. Les polémiques engagées à son sujet obligent un grand nombre d’espri
33
puter les conséquences des principales méthodes d’
union
possibles : — unification économique transposée au plan politique, —
34
sion vague désignant simplement le besoin d’une «
union
plus étroite », et tend à prendre un sens précis et spécifique, tel q
35
» de l’Europe Pour tracer cette esquisse d’une
union
fédérale, nous n’avons eu qu’à nous laisser guider par deux séries de
36
oule de la conjoncture présente : nécessité d’une
union
économique amorcée par celle des Six ; pression du tiers-monde, qui e
37
r de prétextes pour retarder encore les mesures d’
union
; enfin, nécessité urgente d’un troisième partenaire, moins neutre qu
38
de l’Occident, armés de la Bombe. À ces motifs d’
union
, spirituels d’une part, historiques ou conjoncturels de l’autre, s’op
39
res — mais c’est que les partisans officiels de l’
union
paraissent encore bien peu hardis. Ils donnent l’impression de mal vo
40
fédéraliste », discours prononcé au congrès de l’
Union
européenne des fédéralistes, Montreux 1947. Publié dans L’Europe en
41
compatible avec le mariage (qui n’est alors que l’
union
des corps et des biens). Pour la première fois, l’amour profane empru
42
celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur
union
, leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mise en c
43
ne pas à reconnaître d’une part la nécessité de l’
union
, d’autre part la légitimité des autonomies locales. Elle exige à la f
44
fférence entre l’harmonie fédérale, qui est libre
union
dans la diversité, et l’unification totalitaire, qui est réduction fo
45
ou pour mieux dire, cette pratique séculaire de l’
union
dans les diversités jalousement préservées, qui constitue le véritabl
46
celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur
union
, leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mise en c
47
ne pas à reconnaître d’une part la nécessité de l’
union
, d’autre part la légitimité des autonomies locales. Elle exige à la f
48
rence entre l’harmonie fédérale, qui est la libre
union
dans la diversité, et l’unification totalitaire, centraliste, jacobin
49
Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’
union
européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)h Au seuil des activités
50
des européennes, c’est parce que la question de l’
union
de l’Europe se trouve posée à cette génération, et parce qu’elle met
51
et plus instables, sont à la recherche de quelque
union
encore mal définie, mais qui a déjà force de mythe, en Afrique noire
52
ent que naît, ou renaît en Europe le vieux rêve d’
union
du Continent. Et cela commence, comme toujours, par des manifestes d’
53
lemagne et en Italie — et qui bientôt formeront l’
Union
européenne des fédéralistes et le Mouvement européen. Les économistes
54
celui d’une Europe autonome rendue forte par son
union
, de Gaulle lui-même. Les premières réalisations se limitent comme on
55
idéologies nationales et des doctrines. Créer une
union
économique, même restreinte à quelques pays pour commencer, c’est vir
56
ns politiques de toute l’Europe. Le problème de l’
union
politique se trouve donc posé, inéluctablement, à tous nos pays, ne f
57
utilise à peu près au petit bonheur les termes d’
union
et d’unification, d’intégration et de fédération, d’union « plus étro
58
d’unification, d’intégration et de fédération, d’
union
« plus étroite » (plus étroite que quoi, on ne le dit pas) et de comm
59
ond d’une manière adéquate aux nouveaux besoins d’
union
apparus depuis 1945, et qui ont posé, précisément, la question europé
60
tonomie se voit assurée par la force même de leur
union
. La fédération garantirait leur souveraineté — dans les domaines où e
61
le, il est vrai, de « donner forme à la volonté d’
union
politique déjà implicite dans les traités qui ont institué les Commun
62
ible de répondre à la fois aux besoins nouveaux d’
union
, et aux besoins traditionnels d’autonomie de nos peuples, besoins qui
63
aspects fédéralistes dans les projets et plans d’
union
européenne, du Moyen Âge à nos jours. Parallèlement aux cours et aux
64
onnaires anglais renvoient, eux, à l’exemple de l’
Union
américaine. Le tempérament britannique passe pour pragmatique et donc
65
is, avocat de Philippe le Bel, propose son plan d’
union
au moment où la première nation se constitue, menaçant la double unit
66
epérer la nature des obstacles traditionnels de l’
union
, et d’essayer de mieux voir, de la sorte, pourquoi certains de ces ob
67
plupart de ses termes de base, tels que : unité,
union
, unification, ou encore nation, souveraineté nationale (au xviie siè
68
ge le Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’
union
fédérale européenne adressé par Briand à la Société des Nations en 19
69
Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’
union
européenne du Moyen Âge à nos jours », Bastions de Genève, Genève, n°
70
le principe même de l’Empire d’Occident, l’idée d’
union
sans unification, qui deviendra l’idée fédéraliste. Lorsque plus tard
71
tés de l’Europe ne seront rétablies que par cette
union
-là. C’est comme « citoyen de Genève » que Rousseau signe ses fameux e
72
rope courent à leur ruine » faute d’un principe d’
union
, et que si leurs divisions persistent, l’avenir appartiendra « soit à
73
a maxime impériale, fédéraliste, européenne, de l’
union
dans la diversité. C’est en Suisse que Mazzini publie en 1836 le mani
74
aractère très international », et c’est ce type d’
union
pluraliste, antiunitaire, authentiquement fédéraliste, qui lui paraît
75
laration qui va servir de base à la création de l’
Union
européenne des fédéralistes. Celle-ci, qui groupe rapidement une ving
76
on généralisée sur les formes que devra prendre l’
union
politique de l’Europe… Impossible d’omettre, dans ce bref historique,
77
tique les partis pris de la majorité, le projet d’
union
de l’Europe passait généralement pour chimérique. « Fumeux idéalisme
78
prévision de ceux qui faisaient notre opinion. L’
union
de l’Europe s’avérait bel et bien réalisable, puisqu’elle devenait ré
79
ue étrangère de la Confédération »15. Adhérer à l’
union
européenne serait contraire à cette neutralité. La Suisse recevrait d
80
la Suisse prenne la moindre initiative visant à l’
union
européenne au plan politique. Elle ne pourrait qu’y perdre son presti
81
s constitutionnels. — Si la Suisse adhérait à une
union
supranationale, le pouvoir fédéral serait amené à promulguer des déci
82
ns les intérêts de l’Europe entière ». Or c’est l’
union
qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. S
83
les de l’Europe. Si notre neutralité s’oppose à l’
union
, il faut en réviser les termes, comme d’ailleurs la Suisse l’a fait m
84
les perdre. Il n’est pas vrai, d’ailleurs, que l’
union
de l’Europe menace d’effacer nos « caractéristiques nationales ». L’u
85
d’effacer nos « caractéristiques nationales ». L’
union
de la Suisse, depuis 1848, n’a pas effacé nos caractéristiques canton
86
a pas été créée que l’on sache par le mouvement d’
union
européenne. De nos jours encore, à l’étranger, le nom de la Suisse év
87
n utopie — est que la Suisse adhère un jour à une
union
européenne de type expressément fédéraliste, qui renoncerait à la gue
88
’échelle du continent : sacrifier les patries à l’
union
, ou sacrifier l’union aux égoïsmes qu’on déguise en patriotismes, la
89
: sacrifier les patries à l’union, ou sacrifier l’
union
aux égoïsmes qu’on déguise en patriotismes, la Suisse peut et doit op
90
ution fédéraliste, qui maintient les patries et l’
union
. Et cela non seulement parce que cette solution se trouve être la sie
91
t ce que d’autres proposent, mais c’est un plan d’
union
qui nous convienne et auquel nous puissions adhérer « sans réserve et
92
le vers les plus grands marchés, les plus grandes
unions
, l’interdépendance des pays et les échanges intensifiés, la Suisse do
93
uisse et neutralité », conférence au congrès de l’
Union
européenne des fédéralistes de Suisse, le 25 novembre 1962. M. Miévil
94
e » de notre Confédération ? 17. Résolution de l’
Union
européenne suisse, Baden, 25 novembre 1962. 18. Cf. Paul Guggenheim,
95
re une préfigure de l’Europe à venir, cherchant l’
union
de ses peuples au bénéfice de leurs fécondes diversités. k. « Les a
96
arlé de l’Europe, de ce qu’il faut faire pour son
union
. ⁂ À Royaumont, le 4 avril 1948, au terme d’une des dernières réunion
97
, ils la bâtiront. Ni spontanée, ni fatale L’
union
de l’Europe ne se fera pas toute seule par un processus mécanique, ou
98
tue la seule propagande absolument honnête pour l’
union
: c’est aussi la plus efficace. Les réalités à enseigner Liste
99
n pouvait de leur autonomie, précisément : sans l’
union
, cette autonomie s’évanouissait dans l’une ou l’autre des nations voi
100
désunie, aux problèmes et aux possibilités de son
union
prochaine. Dire que tout dépend de l’éducation, c’est dire que tout d
101
ment secondaire de nos pays, les bases mêmes de l’
union
européenne se déroberont sous les pas des hommes politiques et des éc
102
ains qu’il révélera de la sorte la nécessité de l’
union
, et même les formes spécifiques que celle-ci devra prendre, et pourra
103
l proposait aux hommes d’État européens un plan d’
union
selon lequel « la communauté des intérêts devait paver le chemin mena
104
DN un Memorandum sur l’organisation d’un régime d’
union
fédérale européenne. C’est Aristide Briand convaincu par Coudenhove,
105
e se prononcer publiquement sur une proposition d’
union
. La montée de Hitler au pouvoir fait oublier leurs prises de position
106
es, de 1947 à 1950, proclamant la nécessité d’une
union
que les uns veulent sérieuse, donc fédérale, mais que les autres ente
107
eler « Europe » le Plan prudemment mis au point d’
union
douanière (même pas économique) entre six pays seulement sur les ving
108
pinion publique de découvrir que le problème de l’
union
ou de la fédération, qui est essentiellement politique, n’est pas enc
109
à « favoriser » (faute de vouloir la créer) une «
union
plus étroite » (que quoi ? on se le demande) entre États-nations souv
110
vingt ans que nos gouvernements proclament cette
union
nécessaire et même urgente. À ce mystère, ou plutôt ce scandale, je p
111
finition même de nations souveraines de refuser l’
union
, de se vouloir chacune unique, absolue et totale en soi-même. L’union
112
chacune unique, absolue et totale en soi-même. L’
union
, pour deux États-nations, n’est jamais qu’une mesure de fortune, voir
113
re qu’un expédient désespéré (comme par exemple l’
union
de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin
114
t bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’
union
; il faut opérer sur un autre plan que celui-là, précisément, où le p
115
s ou moins autonome. L’effort général en vue de l’
union
et votre tentative régionaliste, qu’on soupçonnera de vouloir la divi
116
user encore, ici ou là, les mesures nécessaires d’
union
. Pourtant l’Europe se fait par mille réseaux d’ententes et de fusions
117
éfinissant les buts communs des mouvements pour l’
union
de l’Europe. Ces conditions acceptées en principe, je me mis au trava
118
uvernements nationaux pour « faire l’Europe » ? L’
union
politique de l’Europe n’a pas progressé d’un centimètre depuis que Ch
119
cière hostilité des États-nations à toute forme d’
union
réelle (fédérale) et de leur radicale incapacité non seulement à la v
120
fs. Ils peuvent encore soit refuser les mesures d’
union
qui s’imposent, soit abaisser les barrières douanières et supprimer l
121
mposent, loin d’amorcer un processus quelconque d’
union
politique, n’atteignent même pas l’objectif minimum de la chute réell
122
des barrières douanières… Mais on ne bâtira pas l’
union
sur le respect inconditionnel des obstacles à toute union. 4. Le Mouv
123
r le respect inconditionnel des obstacles à toute
union
. 4. Le Mouvement européen — créé lui aussi au lendemain du congrès de
124
s sont, il convenait d’adapter les exigences de l’
union
aux intérêts nationaux, considérés comme intangibles. 5. Par rapport
125
lisme et de l’État totalitaire, — par le besoin d’
union
au-delà des nations, partout ressenti et déclaré, et qui a donné nais
126
u bêtise que les États-nations sont impropres à l’
union
. Leurs relations normales sont de rivalité non de coopération. Leur m
127
r les grandes nations étatistes. Le problème de l’
union
de l’Europe à partir des États-nations paraissant insoluble en théori
128
ses données29, il va falloir ou bien renoncer à l’
union
et alors il n’y aura plus de problème, ou bien modifier les données m
129
mes du problème, c’est-à-dire chercher à fonder l’
union
sur autre chose que les États-nations. Renoncer à résoudre le problèm
130
ats-nations. Renoncer à résoudre le problème de l’
union
, c’est faire, en somme, ce que l’on fait actuellement, c’est-à-dire l
131
. Mais changer les données mêmes du problème de l’
union
pour le rendre soluble, c’est d’abord accepter de remettre en questio
132
te trouver les éléments nouveaux qui rendraient l’
union
praticable. Parlant de la mise en place progressive de structures féd
133
’avoir lu ces lignes, j’écrivais de mon côté : L’
union
, pour deux États-nations, n’est jamais qu’une mesure de fortune, voir
134
voire un expédient désespéré (comme par exemple l’
union
de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin
135
t bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’
union
; opérer sur un autre plan que celui-là, précisément, où le problème
136
peut sembler curieux, Messieurs, qu’à l’âge de l’
union
des nations et des intégrations continentales, vous vous préoccupiez
137
ion une région plus ou moins autonome. L’effort d’
union
et votre effort, qu’on soupçonnera de vouloir la division, peuvent se
138
à refuser, ici ou là, les mesures nécessaires à l’
union
. Mais elle ne peut rien faire de plus. On l’a bien vu lors de la Prem
139
fus quasi automatique à toutes les propositions d’
union
un peu hardies, sous le double prétexte « qu’on n’est pas sûr qu’elle
140
me l’ont fait nos cantons, quand ils ont vu que l’
union
fédérale était la condition de leur survie individuelle. Les régions
141
mariage, et celui des autonomies locales et de l’
union
dans une fédération, où il s’agit précisément de respecter complèteme
142
ement les droits et de l’autonomie locale et de l’
union
, ceci au bénéfice des deux, naturellement. Je me réfère toujours, pou
143
dination de l’une à l’autre, et que de plus, leur
union
, loin d’évacuer les différences, ne fait que les renforcer et les con
144
es deux éléments en apparence contradictoires : l’
union
et l’autonomie ; l’union étant toujours au service de l’autonomie, et
145
ence contradictoires : l’union et l’autonomie ; l’
union
étant toujours au service de l’autonomie, et pas le contraire. Un Qué
146
onomies locales, personnelles, et la réalité de l’
union
qui, dans mon esprit, est destinée à garantir ces autonomies. Si vous
147
contre pour les hommes de culture qui voulaient l’
union
de l’Europe, un lieu, un foyer de recherche, un foyer de création d’i
148
semble des natures différentes — l’autonomie et l’
union
— et chacune portée à son maximum, chacune aidant l’autre à exister.
149
s général de convergence inspire les mouvements d’
union
continentale qui créent le Conseil de l’Europe et le Marché commun, p
150
et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’
union
mondiale anime les Nations unies et l’Unesco, le Conseil œcuménique d
151
ersification, exigence simultanée de plus grandes
unions
supranationales et de plus petites communautés infranationales, solid
152
ole, vers des autonomies plus locales et vers des
unions
plus vastes, qui est le battement même du cœur d’un régime sain, j’en
153
our ainsi dire congénital. Or s’il est vrai que l’
union
de l’Europe est l’entreprise capitale de ce siècle et s’il est vraise
154
de ce siècle et s’il est vraisemblable que cette
union
sera fédérale ou ne sera pas, on sent tous les dangers qu’entraînent
155
n deux natures, sans confusion [ni] séparation. L’
union
n’a pas supprimé la différence des natures, mais plutôt elle a sauveg
156
natures « sans confusion ni séparation » et de l’
union
qui « loin de supprimer la différence des natures sauvegarde leurs pr
157
ctives. C’est dans ce double dynamisme créateur d’
unions
plus vastes à proportion de tâches nouvelles, mais aussi de communaut
158
ècle. Nous voici sur le seuil de l’ère de grandes
unions
et des petites unités fonctionnelles, et l’on va peut-être trouver, d
159
qui est certain, c’est que les premiers efforts d’
union
de l’Europe, au lendemain de la guerre, nous donnèrent d’innombrables