1 1963, Articles divers (1963-1969). Apport à la civilisation occidentale (janvier 1963)
1 e, en Angleterre, défend avec éloquence un plan d’ union fédérale de l’Europe, et modifie plus que nul autre la sensibilité oc
2 pour ses grands voisins. Ce n’est pas du projet d’ union européenne que provient cette menace de nivellement, mais plutôt d’un
2 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
3 1963)e I. La puissance ou la liberté ? L’ union de l’Europe ne pourra se faire qu’en vertu d’une volonté, mais il n’e
4 uraient pas eu lieu. Lors du premier congrès de l’ Union européenne des fédéralistes, qui se tint à Montreux en 1947, j’avais
5 re lui, l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’ union fédérale a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la gue
6 nduire qu’à l’unification forcée, caricature de l’ union véritable. Deuxième principe. Le fédéralisme ne peut naître que du r
7 fférence entre l’harmonie fédérale, qui est libre union dans la diversité, et l’unification totalitaire, centraliste, jacobin
8 ue les gouvernements puissent jamais réaliser une union viable. Leurs dirigeants ne sont pas qualifiés pour arbitrer le jeu d
9 tiques, économiques et culturelles ménagées par l’ union virtuelle, ont réussi à provoquer la formation d’institutions fédérat
10 allemand, confédération se dit Bund, qui signifie union , et qui évoque avant tout l’idée de centralisation. En Suisse romande
11 éritable fédéralisme ne consiste ni dans la seule union des cantons, ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilib
12 gnifie l’élan des personnes et des régions vers l’ union , tandis que « tous pour un » signifie l’aide que l’union doit apporte
13 tandis que « tous pour un » signifie l’aide que l’ union doit apporter à chaque région et à chaque personne. Il est infinimen
14 ns des fédéralistes qui ne penseront qu’à faire l’ union et à la renforcer, et nous aurons des fédéralistes préoccupés avant t
15 tre les buts visés, qui sont l’établissement de l’ union générale et le respect des droits particuliers. Car cela ne conduirai
16 iers. Car cela ne conduirait en pratique qu’à une union trop faible mais bientôt accusée d’oppression par ses membres, et à d
17 ectives (qui relèvent de la politique). Moyens. Union (économie d’énergies) capable de surmonter les tendances anarchiques-
18 r, d’éviter que soit reportée aux frontières de l’ union la somme des tendances autarciques-impérialistes dont une union forcé
19 des tendances autarciques-impérialistes dont une union forcée (uniformisation) aurait frustré chacun de ses membres, au lieu
20 n vérité, complémentaires) de l’autonomie et de l’ union . Sa solution peut apparaître d’une complexité sans espoir aux pratici
21 par la technique occidentale. La nécessité d’une union de l’Europe n’étant pas ici discutée mais admise, il faut chercher à
22 exigences que l’on vient d’énoncer : Autonomie et Union , Buts et Moyens, philosophie de la personne et technique d’organisati
23 onstituant la fédération européenne déclare que l’ union de ses peuples a pour fins, d’une part, d’assurer les libertés et les
24 le des Européens à l’échelle mondiale : droit à l’ Union . L’Europe fédérée se présente, en conséquence, comme un grand espace
25 mit à envisager les divers modes possibles d’une union politique, et à supputer les conséquences probables qu’entraînerait u
26 t une nouvelle Sainte-Alliance, interdisant toute union efficace, il s’agit de manœuvrer selon les meilleures recettes de pil
27 r souveraineté théorique pour refuser les plans d’ union concrète. D’autre part, les mouvements fédéralistes, par un grand nom
28 i comment on peut l’imaginer. En admettant que l’ union fédérale étende à l’ensemble du continent et aux îles britanniques le
29 industrielles et commerciales des associations ou unions régionales. Elle s’efforce d’harmoniser la vitalité des nouveaux cent
30 Législatives : La double nécessité d’assurer l’ union européenne et l’autonomie des communautés fédérées implique une duali
31 x des jeunes. La nécessité et les promesses d’une union de l’Europe sont admises par plus de 80 % des Européens, quoique d’un
32 t un facteur irréversible dans l’évolution vers l’ union . Les polémiques engagées à son sujet obligent un grand nombre d’espri
33 puter les conséquences des principales méthodes d’ union possibles : — unification économique transposée au plan politique, — 
34 sion vague désignant simplement le besoin d’une «  union plus étroite », et tend à prendre un sens précis et spécifique, tel q
35 » de l’Europe Pour tracer cette esquisse d’une union fédérale, nous n’avons eu qu’à nous laisser guider par deux séries de
36 oule de la conjoncture présente : nécessité d’une union économique amorcée par celle des Six ; pression du tiers-monde, qui e
37 r de prétextes pour retarder encore les mesures d’ union  ; enfin, nécessité urgente d’un troisième partenaire, moins neutre qu
38 de l’Occident, armés de la Bombe. À ces motifs d’ union , spirituels d’une part, historiques ou conjoncturels de l’autre, s’op
39 res — mais c’est que les partisans officiels de l’ union paraissent encore bien peu hardis. Ils donnent l’impression de mal vo
40 fédéraliste », discours prononcé au congrès de l’ Union européenne des fédéralistes, Montreux 1947. Publié dans L’Europe en
3 1963, Articles divers (1963-1969). L’amour ? le mariage ? la fidélité ? l’adultère ? la passion ? le couple ? (25 octobre 1963)
41 compatible avec le mariage (qui n’est alors que l’ union des corps et des biens). Pour la première fois, l’amour profane empru
4 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme et notre temps (mars 1963)
42 celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union , leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mise en c
43 ne pas à reconnaître d’une part la nécessité de l’ union , d’autre part la légitimité des autonomies locales. Elle exige à la f
44 fférence entre l’harmonie fédérale, qui est libre union dans la diversité, et l’unification totalitaire, qui est réduction fo
5 1963, Articles divers (1963-1969). Le fédéralisme suisse (1963)
45 ou pour mieux dire, cette pratique séculaire de l’ union dans les diversités jalousement préservées, qui constitue le véritabl
46 celle de l’ensemble. C’est pourquoi il veut leur union , leur entraide, et même, dans certains cas bien définis, la mise en c
47 ne pas à reconnaître d’une part la nécessité de l’ union , d’autre part la légitimité des autonomies locales. Elle exige à la f
48 rence entre l’harmonie fédérale, qui est la libre union dans la diversité, et l’unification totalitaire, centraliste, jacobin
6 1963, Articles divers (1963-1969). Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)
49 Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’ union européenne du Moyen Âge à nos jours (1963)h Au seuil des activités
50 des européennes, c’est parce que la question de l’ union de l’Europe se trouve posée à cette génération, et parce qu’elle met
51 et plus instables, sont à la recherche de quelque union encore mal définie, mais qui a déjà force de mythe, en Afrique noire
52 ent que naît, ou renaît en Europe le vieux rêve d’ union du Continent. Et cela commence, comme toujours, par des manifestes d’
53 lemagne et en Italie — et qui bientôt formeront l’ Union européenne des fédéralistes et le Mouvement européen. Les économistes
54 celui d’une Europe autonome rendue forte par son union , de Gaulle lui-même. Les premières réalisations se limitent comme on
55 idéologies nationales et des doctrines. Créer une union économique, même restreinte à quelques pays pour commencer, c’est vir
56 ns politiques de toute l’Europe. Le problème de l’ union politique se trouve donc posé, inéluctablement, à tous nos pays, ne f
57 utilise à peu près au petit bonheur les termes d’ union et d’unification, d’intégration et de fédération, d’union « plus étro
58 d’unification, d’intégration et de fédération, d’ union « plus étroite » (plus étroite que quoi, on ne le dit pas) et de comm
59 ond d’une manière adéquate aux nouveaux besoins d’ union apparus depuis 1945, et qui ont posé, précisément, la question europé
60 tonomie se voit assurée par la force même de leur union . La fédération garantirait leur souveraineté — dans les domaines où e
61 le, il est vrai, de « donner forme à la volonté d’ union politique déjà implicite dans les traités qui ont institué les Commun
62 ible de répondre à la fois aux besoins nouveaux d’ union , et aux besoins traditionnels d’autonomie de nos peuples, besoins qui
63 aspects fédéralistes dans les projets et plans d’ union européenne, du Moyen Âge à nos jours. Parallèlement aux cours et aux
64 onnaires anglais renvoient, eux, à l’exemple de l’ Union américaine. Le tempérament britannique passe pour pragmatique et donc
65 is, avocat de Philippe le Bel, propose son plan d’ union au moment où la première nation se constitue, menaçant la double unit
66 epérer la nature des obstacles traditionnels de l’ union , et d’essayer de mieux voir, de la sorte, pourquoi certains de ces ob
67 plupart de ses termes de base, tels que : unité, union , unification, ou encore nation, souveraineté nationale (au xviie siè
68 ge le Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’ union fédérale européenne adressé par Briand à la Société des Nations en 19
69  Aspects fédéralistes dans les plans et projets d’ union européenne du Moyen Âge à nos jours », Bastions de Genève, Genève, n°
7 1964, Articles divers (1963-1969). L’idée européenne en Suisse (1964)
70 le principe même de l’Empire d’Occident, l’idée d’ union sans unification, qui deviendra l’idée fédéraliste. Lorsque plus tard
71 tés de l’Europe ne seront rétablies que par cette union -là. C’est comme « citoyen de Genève » que Rousseau signe ses fameux e
72 rope courent à leur ruine » faute d’un principe d’ union , et que si leurs divisions persistent, l’avenir appartiendra « soit à
73 a maxime impériale, fédéraliste, européenne, de l’ union dans la diversité. C’est en Suisse que Mazzini publie en 1836 le mani
74 aractère très international », et c’est ce type d’ union pluraliste, antiunitaire, authentiquement fédéraliste, qui lui paraît
75 laration qui va servir de base à la création de l’ Union européenne des fédéralistes. Celle-ci, qui groupe rapidement une ving
76 on généralisée sur les formes que devra prendre l’ union politique de l’Europe… Impossible d’omettre, dans ce bref historique,
77 tique les partis pris de la majorité, le projet d’ union de l’Europe passait généralement pour chimérique. « Fumeux idéalisme 
78 prévision de ceux qui faisaient notre opinion. L’ union de l’Europe s’avérait bel et bien réalisable, puisqu’elle devenait ré
79 ue étrangère de la Confédération »15. Adhérer à l’ union européenne serait contraire à cette neutralité. La Suisse recevrait d
80 la Suisse prenne la moindre initiative visant à l’ union européenne au plan politique. Elle ne pourrait qu’y perdre son presti
81 s constitutionnels. — Si la Suisse adhérait à une union supranationale, le pouvoir fédéral serait amené à promulguer des déci
82 ns les intérêts de l’Europe entière ». Or c’est l’ union qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. S
83 les de l’Europe. Si notre neutralité s’oppose à l’ union , il faut en réviser les termes, comme d’ailleurs la Suisse l’a fait m
84 les perdre. Il n’est pas vrai, d’ailleurs, que l’ union de l’Europe menace d’effacer nos « caractéristiques nationales ». L’u
85 d’effacer nos « caractéristiques nationales ». L’ union de la Suisse, depuis 1848, n’a pas effacé nos caractéristiques canton
86 a pas été créée que l’on sache par le mouvement d’ union européenne. De nos jours encore, à l’étranger, le nom de la Suisse év
87 n utopie — est que la Suisse adhère un jour à une union européenne de type expressément fédéraliste, qui renoncerait à la gue
88 ’échelle du continent : sacrifier les patries à l’ union , ou sacrifier l’union aux égoïsmes qu’on déguise en patriotismes, la
89 : sacrifier les patries à l’union, ou sacrifier l’ union aux égoïsmes qu’on déguise en patriotismes, la Suisse peut et doit op
90 ution fédéraliste, qui maintient les patries et l’ union . Et cela non seulement parce que cette solution se trouve être la sie
91 t ce que d’autres proposent, mais c’est un plan d’ union qui nous convienne et auquel nous puissions adhérer « sans réserve et
92 le vers les plus grands marchés, les plus grandes unions , l’interdépendance des pays et les échanges intensifiés, la Suisse do
93 uisse et neutralité », conférence au congrès de l’ Union européenne des fédéralistes de Suisse, le 25 novembre 1962. M. Miévil
94 e » de notre Confédération ? 17. Résolution de l’ Union européenne suisse, Baden, 25 novembre 1962. 18. Cf. Paul Guggenheim,
8 1964, Articles divers (1963-1969). Les arts dans la vie en Suisse (1964)
95 re une préfigure de l’Europe à venir, cherchant l’ union de ses peuples au bénéfice de leurs fécondes diversités. k. « Les a
9 1966, Articles divers (1963-1969). Un libéral engagé (1966)
96 arlé de l’Europe, de ce qu’il faut faire pour son union . ⁂ À Royaumont, le 4 avril 1948, au terme d’une des dernières réunion
10 1967, Articles divers (1963-1969). Le civisme européen : notes pour un « Petit Livre rouge » (été 1967)
97 , ils la bâtiront. Ni spontanée, ni fatale L’ union de l’Europe ne se fera pas toute seule par un processus mécanique, ou
98 tue la seule propagande absolument honnête pour l’ union  : c’est aussi la plus efficace. Les réalités à enseigner Liste
99 n pouvait de leur autonomie, précisément : sans l’ union , cette autonomie s’évanouissait dans l’une ou l’autre des nations voi
100 désunie, aux problèmes et aux possibilités de son union prochaine. Dire que tout dépend de l’éducation, c’est dire que tout d
101 ment secondaire de nos pays, les bases mêmes de l’ union européenne se déroberont sous les pas des hommes politiques et des éc
102 ains qu’il révélera de la sorte la nécessité de l’ union , et même les formes spécifiques que celle-ci devra prendre, et pourra
11 1967, Articles divers (1963-1969). Au-delà des nations (1967)
103 l proposait aux hommes d’État européens un plan d’ union selon lequel « la communauté des intérêts devait paver le chemin mena
104 DN un Memorandum sur l’organisation d’un régime d’ union fédérale européenne. C’est Aristide Briand convaincu par Coudenhove,
105 e se prononcer publiquement sur une proposition d’ union . La montée de Hitler au pouvoir fait oublier leurs prises de position
106 es, de 1947 à 1950, proclamant la nécessité d’une union que les uns veulent sérieuse, donc fédérale, mais que les autres ente
107 eler « Europe » le Plan prudemment mis au point d’ union douanière (même pas économique) entre six pays seulement sur les ving
108 pinion publique de découvrir que le problème de l’ union ou de la fédération, qui est essentiellement politique, n’est pas enc
109 à « favoriser » (faute de vouloir la créer) une «  union plus étroite » (que quoi ? on se le demande) entre États-nations souv
110 vingt ans que nos gouvernements proclament cette union nécessaire et même urgente. À ce mystère, ou plutôt ce scandale, je p
111 finition même de nations souveraines de refuser l’ union , de se vouloir chacune unique, absolue et totale en soi-même. L’union
112 chacune unique, absolue et totale en soi-même. L’ union , pour deux États-nations, n’est jamais qu’une mesure de fortune, voir
113 re qu’un expédient désespéré (comme par exemple l’ union de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin
114 t bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’ union  ; il faut opérer sur un autre plan que celui-là, précisément, où le p
115 s ou moins autonome. L’effort général en vue de l’ union et votre tentative régionaliste, qu’on soupçonnera de vouloir la divi
116 user encore, ici ou là, les mesures nécessaires d’ union . Pourtant l’Europe se fait par mille réseaux d’ententes et de fusions
12 1968, Articles divers (1963-1969). Vingt ans après La Haye : où en est l’Europe ? (mai 1968)
117 éfinissant les buts communs des mouvements pour l’ union de l’Europe. Ces conditions acceptées en principe, je me mis au trava
118 uvernements nationaux pour « faire l’Europe » ? L’ union politique de l’Europe n’a pas progressé d’un centimètre depuis que Ch
119 cière hostilité des États-nations à toute forme d’ union réelle (fédérale) et de leur radicale incapacité non seulement à la v
120 fs. Ils peuvent encore soit refuser les mesures d’ union qui s’imposent, soit abaisser les barrières douanières et supprimer l
121 mposent, loin d’amorcer un processus quelconque d’ union politique, n’atteignent même pas l’objectif minimum de la chute réell
122 des barrières douanières… Mais on ne bâtira pas l’ union sur le respect inconditionnel des obstacles à toute union. 4. Le Mouv
123 r le respect inconditionnel des obstacles à toute union . 4. Le Mouvement européen — créé lui aussi au lendemain du congrès de
124 s sont, il convenait d’adapter les exigences de l’ union aux intérêts nationaux, considérés comme intangibles. 5. Par rapport
13 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
125 lisme et de l’État totalitaire, — par le besoin d’ union au-delà des nations, partout ressenti et déclaré, et qui a donné nais
126 u bêtise que les États-nations sont impropres à l’ union . Leurs relations normales sont de rivalité non de coopération. Leur m
127 r les grandes nations étatistes. Le problème de l’ union de l’Europe à partir des États-nations paraissant insoluble en théori
128 ses données29, il va falloir ou bien renoncer à l’ union et alors il n’y aura plus de problème, ou bien modifier les données m
129 mes du problème, c’est-à-dire chercher à fonder l’ union sur autre chose que les États-nations. Renoncer à résoudre le problèm
130 ats-nations. Renoncer à résoudre le problème de l’ union , c’est faire, en somme, ce que l’on fait actuellement, c’est-à-dire l
131 . Mais changer les données mêmes du problème de l’ union pour le rendre soluble, c’est d’abord accepter de remettre en questio
132 te trouver les éléments nouveaux qui rendraient l’ union praticable. Parlant de la mise en place progressive de structures féd
133 ’avoir lu ces lignes, j’écrivais de mon côté : L’ union , pour deux États-nations, n’est jamais qu’une mesure de fortune, voir
134 voire un expédient désespéré (comme par exemple l’ union de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin
135 t bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’ union  ; opérer sur un autre plan que celui-là, précisément, où le problème
136 peut sembler curieux, Messieurs, qu’à l’âge de l’ union des nations et des intégrations continentales, vous vous préoccupiez
137 ion une région plus ou moins autonome. L’effort d’ union et votre effort, qu’on soupçonnera de vouloir la division, peuvent se
138 à refuser, ici ou là, les mesures nécessaires à l’ union . Mais elle ne peut rien faire de plus. On l’a bien vu lors de la Prem
139 fus quasi automatique à toutes les propositions d’ union un peu hardies, sous le double prétexte « qu’on n’est pas sûr qu’elle
140 me l’ont fait nos cantons, quand ils ont vu que l’ union fédérale était la condition de leur survie individuelle. Les régions
14 1969, Articles divers (1963-1969). Le personnalisme, la contestation, les hippies et… le fédéralisme (27 septembre 1969)
141 mariage, et celui des autonomies locales et de l’ union dans une fédération, où il s’agit précisément de respecter complèteme
142 ement les droits et de l’autonomie locale et de l’ union , ceci au bénéfice des deux, naturellement. Je me réfère toujours, pou
143 dination de l’une à l’autre, et que de plus, leur union , loin d’évacuer les différences, ne fait que les renforcer et les con
144 es deux éléments en apparence contradictoires : l’ union et l’autonomie ; l’union étant toujours au service de l’autonomie, et
145 ence contradictoires : l’union et l’autonomie ; l’ union étant toujours au service de l’autonomie, et pas le contraire. Un Qué
15 1969, Articles divers (1963-1969). La révolution des meilleurs (4 octobre 1969)
146 onomies locales, personnelles, et la réalité de l’ union qui, dans mon esprit, est destinée à garantir ces autonomies. Si vous
147 contre pour les hommes de culture qui voulaient l’ union de l’Europe, un lieu, un foyer de recherche, un foyer de création d’i
148 semble des natures différentes — l’autonomie et l’ union — et chacune portée à son maximum, chacune aidant l’autre à exister.
16 1969, Articles divers (1963-1969). Pour une définition nouvelle du fédéralisme (1969)
149 s général de convergence inspire les mouvements d’ union continentale qui créent le Conseil de l’Europe et le Marché commun, p
150 et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’ union mondiale anime les Nations unies et l’Unesco, le Conseil œcuménique d
151 ersification, exigence simultanée de plus grandes unions supranationales et de plus petites communautés infranationales, solid
152 ole, vers des autonomies plus locales et vers des unions plus vastes, qui est le battement même du cœur d’un régime sain, j’en
153 our ainsi dire congénital. Or s’il est vrai que l’ union de l’Europe est l’entreprise capitale de ce siècle et s’il est vraise
154 de ce siècle et s’il est vraisemblable que cette union sera fédérale ou ne sera pas, on sent tous les dangers qu’entraînent
155 n deux natures, sans confusion [ni] séparation. L’ union n’a pas supprimé la différence des natures, mais plutôt elle a sauveg
156 natures « sans confusion ni séparation » et de l’ union qui « loin de supprimer la différence des natures sauvegarde leurs pr
157 ctives. C’est dans ce double dynamisme créateur d’ unions plus vastes à proportion de tâches nouvelles, mais aussi de communaut
158 ècle. Nous voici sur le seuil de l’ère de grandes unions et des petites unités fonctionnelles, et l’on va peut-être trouver, d
17 1969, Articles divers (1963-1969). Toujours disponible (1969)
159 qui est certain, c’est que les premiers efforts d’ union de l’Europe, au lendemain de la guerre, nous donnèrent d’innombrables