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ion de l’Europe… disons, d’un mot moins savant, l’
union
de l’Europe doit s’opérer sur tous les plans. Elle doit être sociale
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ar, en fait, si nos peuples ont une possibilité d’
union
, c’est parce qu’il y a, à la base de notre histoire, une unité. C’est
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ité. C’est sur une unité que l’on peut fonder une
union
solide. Quelle est cette unité ? Eh bien ! de culture. Il n’y a pas d
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tous les voisins de ce pays, on peut édifier une
union
. Je dis bien : une « union » et non pas une unification. Car la seule
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s, on peut édifier une union. Je dis bien : une «
union
» et non pas une unification. Car la seule union que je vois possible
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union » et non pas une unification. Car la seule
union
que je vois possible pour l’Europe, et la seule à laquelle la Suisse
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la Suisse puisse adhérer de tout cœur, c’est une
union
dans la diversité. C’est-à-dire une union qui, comme celle des vingt-
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est une union dans la diversité. C’est-à-dire une
union
qui, comme celle des vingt-deux cantons suisses, respecte les diversi
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st simple. La Suisse a beaucoup à apporter dans l’
union
de l’Europe. Elle a à apporter ce qu’elle est, ce qu’elle est devenue
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xclure logiquement. Il faut penser, par exemple :
union
et diversité en même temps. Il faut penser à l’égalité des petits Éta
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nitiative de proposer une formule fédérale pour l’
union
de l’Europe. Car cette proposition-là, elle sortirait de toute son hi
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solution à la fois désirable et praticable que l’
union
dans la diversité, c’est-à-dire le fédéralisme. Mais sitôt le mot pro
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repli sur soi, voire séparatisme, aux dépens de l’
union
dans l’intérêt commun. Un malentendu tragique et ridicule Tel es
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le qui bloque depuis vingt ans tous les efforts d’
union
, parce qu’il paralyse la pensée politique non seulement des nationali
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, mais de beaucoup des partisans sincères d’une «
union
plus étroite de nos pays », comme disaient les traités de naguère. (P
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utonomies mais pour les sauvegarder, car, faute d’
union
, elles seraient vite absorbées par une puissance voisine. Le fédérali
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ns » ? Il nous faudrait alors désespérer de toute
union
vivante de l’Europe. Car il n’y a pas d’union et pas de vie possibles
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ute union vivante de l’Europe. Car il n’y a pas d’
union
et pas de vie possibles hors du paradoxe fondamental de l’Un et du di
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étérogènes. Rien de plus hostile à toute espèce d’
union
tant soit peu sérieuse que cet État-nation qui se révèle incapable de
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ion civique réelle. Je vous dirai donc qu’entre l’
union
de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité huma
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ractère très international et que c’est ce type d’
union
pluraliste qui peut seul assurer la paix de l’Europe ! Il me semble a
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rlais tout à l’heure. Il est vrai que le projet d’
union
de l’Europe a généralement passé pour chimérique en Suisse. Et jusqu’
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ation, ni unification. C’est très différent d’une
union
basée sur la passion qu’on subit et dont on pâtit, par définition. D’
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e unité de base existe, sur laquelle fonder cette
union
. Il s’agit de l’unité d’une culture, de laquelle participent tous les
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différenciée se traduit tout naturellement par l’
union
dans la diversité, et cette forme d’union porte un nom bien connu dan
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t par l’union dans la diversité, et cette forme d’
union
porte un nom bien connu dans l’histoire des régimes politiques, c’est
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omies seront perdues une à une si nous refusons l’
union
qui, seule, ferait leur force ; mais en retour, cette union ne saurai
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seule, ferait leur force ; mais en retour, cette
union
ne saurait être acquise au prix des libertés qu’elle est censée servi
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as du tout écrasés par les deux géants que sont l’
Union
soviétique et les États-Unis. Pour employer une image, si ceux-ci mon
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s. Chacun marque une péripétie dans la Quête de l’
union
de nos peuples et de leurs élites responsables. Cheminement vers l’Eu
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édérée : il s’agit de surmonter les obstacles à l’
union
, qui sont d’abord dans les esprits. Puis d’orienter espoirs et volont
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e ce que j’appelle le fédéralisme, c’est-à-dire l’
union
dans la diversité. Comment espérer bâtir une communauté libre si nous
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e respect de l’autre — que sur le fédéralisme : l’
union
dans la diversité et pour la diversité, en faveur de la diversité, et
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n’est qu’après cette épreuve que peut s’opérer l’
union
sexuelle, qui ne doit d’ailleurs pas aboutir à la procréation. Mais c
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veut la fusion, l’absorption, l’esclavage, non l’
union
de deux libertés. En politique, on appelle cela du totalitarisme. Dep
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portait les cheveux longs ! Nous avons parlé de l’
union
de l’Europe. Il m’a dit : « Vous êtes bien optimiste. Cela prendra un
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ertain angle de vision, qualifiant et orientant l’
union
possible de l’Europe sur la base de l’unité culturelle, qui s’est for
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arti sur le mauvais pied, en essayant de fonder l’
union
sur le principal ennemi de toute union : l’État-nation. Voilà l’obsta
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e fonder l’union sur le principal ennemi de toute
union
: l’État-nation. Voilà l’obstacle sur lequel nous butons depuis vingt
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s, au contraire, le fédéralisme est une méthode d’
union
dans la diversité ? Le fédéralisme est radicalement contraire à la mé
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isolément. Pour Littré, la Confédération est « l’
union
entre plusieurs États qui, tout en gardant une certaine autonomie, s’
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is la définition de fédération, qui suit, comme «
union
politique d’États », est défectueuse puisqu’elle ne mentionne que l’u
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», est défectueuse puisqu’elle ne mentionne que l’
union
et ne dit rien de l’autonomie. Or, une union qui ne respecterait pas
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ue l’union et ne dit rien de l’autonomie. Or, une
union
qui ne respecterait pas l’autonomie des parties constituantes n’aurai
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d’être appelée fédérale. Ce serait simplement une
union
. Donc, point de différence aux yeux de Littré, et nous pourrions nous
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mule qui me paraîtrait susceptible de faciliter l’
union
de l’Europe d’aujourd’hui, comme elle a rendu possible la fédération
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me instable de compromis entre ceux qui veulent l’
union
et ceux qui s’y résignent simplement par une nécessité qu’ils espèren
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n de cette entreprise si féconde en initiatives d’
union
des hommes au-delà des nations. Le titre est emprunté à une phrase de
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s. Chacun marque une péripétie dans la Quête de l’
union
de nos peuples et de leurs élites responsables. Cheminement vers l’Eu
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édérée : il s’agit de surmonter les obstacles à l’
union
, qui sont d’abord dans les esprits. Puis d’orienter espoirs et volont
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e sans relâche et toujours à nouveau contre toute
union
fédérale, je veux parler de l’État national de type xixe siècle, jac
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allemand, anglais, italien et néerlandais : « À l’
union
fédérale des Européens, l’État-nation oppose le dogme sacro-saint de
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ette unité de culture que nous pourrons édifier l’
union
fédérale de nos diversités. »
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ns jusqu’à prétendre que leur diversité empêche l’
union
de l’Europe. Orgueils, craintes et prétextes également vains. Car la
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langues, si on la respecte, elle n’empêche pas l’
union
, bien au contraire, elle ne condamne que l’unification forcée. Entre
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ns, elles peuvent encore permettre le meilleur, l’
union
librement décidée des vraies « nations », qui ne peut se faire que da
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ce personnalisme en fédéralisme. C’est-à-dire une
union
librement consentie de petits groupes, de communes ou d’entreprises s
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ntale dans les rapports quotidiens, comme étant l’
union
de ces deux choses contraires, à mi-chemin entre ces deux mythes mais
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sponsabilité vis-à-vis de l’autre. Toujours cette
union
des antinomies ou les maintenir en tension. Alors, j’ai poussé plus l
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un mois plus tard, parler au premier congrès de l’
Union
européenne des fédéralistes qui avait lieu à Montreux. J’y ai prononc
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la fondant sur l’obstacle par excellence à toute
union
qu’est l’État-nation ? C’est une tâche absolument impossible que se s
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ce rend à la vertu, qui est cette hypocrisie de l’
union
, plutôt que de se faire la guerre. Quel est le lien entre votre doctr
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tinomiques ; c’est l’art d’allier, par exemple, l’
union
et la diversité. De créer des unions pour sauvegarder les autonomies.
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ar exemple, l’union et la diversité. De créer des
unions
pour sauvegarder les autonomies. Voilà ce que j’ai découvert dans l’h
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ait ? La Suisse ne s’est pas faite pour créer une
union
plus forte que les voisins. Elle s’est fait uniquement pour maintenir
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puissance. En fin de compte, la force créée par l’
union
des Suisses devait être juste suffisante pour sauvegarder les différe
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par les Européens, c’est qu’elle aura réussi son
union
; car autrement elle ne pourra rien à opposer aux entreprises des deu
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et l’idéologique. Mais pour qu’elle réussisse son
union
, qui ne peut être que fédérale, il faut que les jeunes Européens soie
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ntal, psychologique et affectif qui prépare cette
union
, qui l’implique, et qui la rende possible et nécessaire ; alors que l
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es plus patents, et secundo rend impossible toute
union
supranationale ou fédérale, à l’échelle du continent. La condition
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érée par les Européens, c’est-à-dire ait fait son
union
, il faut que l’École cesse d’enseigner que les seules réalités sont l
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ceux-ci par principe s’opposent à toute espèce d’
union
sérieuse, qui s’opère dans la réalité et non dans les discours minist
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ent comme le suprême recours contre les mesures d’
union
que tout appelle. Il faut que l’horizon de l’enseignement ne soit plu
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stoire incluent désormais un chapitre final sur l’
union
de l’Europe15 ; — d’une manière générale, la plupart des programmes a
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nous dit que les esprits ne sont pas mûrs pour l’
union
des Européens. Quand le seront-ils jamais sans la préparation que, da
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uisse d’un régime fédéraliste, c’est-à-dire d’une
union
respectant les différences des cantons et n’ayant d’autre fin que la
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— ou est revenue, après l’échec des mouvements d’
union
— au stade des États-nations qui se disent souverains, se veulent ind
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efus opposé par les États-nations à toute forme d’
union
efficace et au moins concurrentielle avec les Super-Grands dans l’ord
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États-nations persistent à refuser toute forme d’
union
fédérale et de distribution du pouvoir étatique conforme aux réalités
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cause de nos guerres, mais l’obstacle majeur à l’
union
du continent, qui est le seul moyen d’échapper à la colonisation de n
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et la reconnaissance de l’obstacle majeur à cette
union
que constituent les prétentions de l’État-nation à une souveraineté s
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e Ici, l’on bute sur l’obstacle majeur à toute
union
fédérale : l’État national de type jacobin et napoléonien, copié par
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ions souverains, parce qu’on ne peut pas fonder l’
union
sur l’obstacle par excellence et par définition à toute union. Je l’a
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obstacle par excellence et par définition à toute
union
. Je l’ai dit souvent : l’Europe des États, rêvée par de Gaulle, ce se