1
es travaillant en équipe vouent leurs efforts à l’
union
de l’Europe, c’est-à-dire au service d’une cause qui se confond aujou
2
intérêts calculent et jugent à l’unanimité que l’
union
leur serait favorable. Ce sont, bien au contraire, les idéologies qui
3
appréciation de l’utilité et de la nécessité de l’
union
fédérative, dans des domaines précis. Le bulletin que nous lançons au
4
s à présent comme si l’Europe avait déjà fait son
union
, voilà qui parle mieux que les grands orateurs, et ne soulève pas les
5
éché contre l’esprit, dans notre Europe en voie d’
union
, ce serait de vouloir organiser la culture, et notre Centre est « plu
6
question si les frontières étaient ouvertes, et l’
union
fédérale de l’Europe réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres
7
es politiques qui se préoccupent du problème de l’
union
de nos pays considèrent que l’Europe doit être unie pour des raisons
8
effet, si quelqu’un vient à demander : pourquoi l’
union
(si difficile) de nos États, au lieu de leur pure et simple intégrati
9
de ranimer et de rendre forte par le moyen de son
union
économique et politique, est une réalité de civilisation, une réalité
10
ai, tirons-en les conclusions : il n’y aura pas d’
union
valable de l’Europe sans participation des masses à cette union ; pas
11
de l’Europe sans participation des masses à cette
union
; pas de participation sans une prise de conscience des problèmes de
12
exiger que les États qui se disent en faveur de l’
union
augmentent très fortement leur budget de culture, prouvant ainsi qu’i
13
rs bien enracinés sont les cellules vivantes de l’
union
de demain. Ils ne demandent qu’à s’ouvrir les uns aux autres. Le Cent
14
la coordination des efforts culturels en vue de l’
union
de l’Europe. Et s’il n’existait pas, ou s’il disparaissait, les néces
15
ù viennent d’être posées les premières bases de l’
union
, l’opinion se demande « si l’Europe est en panne ». Les uns voient la
16
isme, qui paralysait les réactions à cet effort d’
union
, se mue en opposition déclarée, et cette opposition se cherche éperdu
17
ord, le fait des adversaires, chez nous, de notre
union
, puisqu’il tend à la présenter tantôt comme l’effet d’une panique, ta
18
d’autre part, a pu jouer chez nous en faveur de l’
union
: il la fait apparaître, aux yeux de certains, comme un expédient déf
19
igner des évidences. Les vrais motifs de notre
union
n’ont pas changé Étant admis que la reprise des négociations d’arm
20
storique, demeurent les motifs impérieux de notre
union
fédérative. Les sourires du Kremlin sont peut-être la preuve que tout
21
blocs serait non seulement déclarée mais faite, l’
union
de l’Europe n’en serait pas moins vitale ni moins urgente, pour les t
22
cas, la solution ne peut être cherchée que dans l’
union
. Vers une épuration européenne Il n’en reste pas moins probable
23
ites. Mais nos faiblesses, nées de notre manque d’
union
, appellent dangereusement l’Amérique à prendre en main le sort de déb
24
monde du xxe siècle. On sait l’histoire de cette
union
. En 1787, les treize États qui venaient de se libérer de la tutelle b
25
it assurer son essor et sa longue primauté dans l’
Union
. C’est donc précisément dans la presse de New York que trois des réda
26
une longue série d’articles discutant le projet d’
union
et démontrant ses avantages. Ces écrits réunis sous un nom bientôt il
27
modération à ces frères trop sûrs d’eux-mêmes. L’
union
nous en rendra capables. La désunion préparerait une nouvelle victime
28
ze États, réunis dans une étroite et indissoluble
Union
, concourent à la formation d’un grand système américain qui soit au-d
29
uelques hommes d’État français qui ont agi pour l’
union
, « incapables de résoudre leurs problèmes nationaux, tentent lâchemen
30
nir l’Europe ? Trop de gens posent encore à notre
union
des conditions préalables (comme de rétablir l’équilibre économique,
31
ue de telle ou telle nation) qui rendraient cette
union
superflue, et auxquelles d’ailleurs, sans union, l’on ne pourra jamai
32
e union superflue, et auxquelles d’ailleurs, sans
union
, l’on ne pourra jamais satisfaire. Trop de gens refusent encore de vo
33
urope, et nous y sommes : l’abandon des efforts d’
union
est tacitement admis par les Européens. L’Europe est définitivement e
34
rédigé sur votre demande, peut servir de base à l’
union
. Ces deux faits nous incitent à vous écrire. Nous voyons que l’Europe
35
e tendances variées, qu’anime un idéal précis : l’
union
de l’Europe. Si quelques conclusions communes et positives se dégagen
36
’efficacité, elle tend vers la fédération, vers l’
union
des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’habitants pour co
37
e seront plus guère que des prétextes à refuser l’
union
qui nous sauverait. Il est absurde de parler de la souveraineté d’une
38
proclamant hautement les motifs et les buts d’une
union
fédérale de l’Europe, en acceptant le Projet comme un pas vers ces bu
39
tteinte si l’on en fait un but en soi. De même, l’
union
des Quinze n’est qu’une étape vers l’union de l’Europe tout entière.
40
ême, l’union des Quinze n’est qu’une étape vers l’
union
de l’Europe tout entière. Or, ce rassemblement par-dessus le rideau d
41
mais nécessaire du succès final et total de notre
union
économique et politique consiste donc dans la vitalité de l’idée d’un
42
à aussi résident les obstacles véritables à notre
union
, là surtout, plus que dans « les faits ». Il faut des congrès politiq
43
s le lieu de ralliement des esprits qui pensent l’
union
, ses conditions et ses effets, qui essaient de voir plus loin que les
44
is au contraire, nous pouvons tout sauver par une
union
qui ferait de l’Europe, dans la réalité vivante, ce qu’elle n’est auj
45
ute action concrète et raisonnable en faveur de l’
union
, notre salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’on voyait les ch
46
ssue pratique, d’autre avenir possible que dans l’
union
. Ce fut le dernier mot du rapport de Toynbee : « Unissons l’Europe ma
47
ses intérieures qui paralysent nos efforts vers l’
union
? L’examen de notre crise spirituelle et par suite culturelle et civi
48
nclut à la nécessité d’instaurer tout d’abord une
union
politique, condition préalable à toute restauration des cadres d’une
49
e, par suite une conception de l’Europe et de son
union
propre à favoriser nos libertés. Non, si par politique on entend simp
50
Centre est-il, ou veut-il être aussi, un agent d’
union
de l’Europe ? — Certes. — Mais le problème de l’Union n’est-il pas su
51
n de l’Europe ? — Certes. — Mais le problème de l’
Union
n’est-il pas surtout politique et économique ? Et la crise que subit
52
’existence du Centre. On n’a pas réussi à créer l’
union
fédérale de l’Europe dans le délai optimum. Pourquoi ? À cause des ré
53
ar l’Unesco n’a nullement pour but de favoriser l’
union
de l’Europe, ni l’éveil d’un sentiment européen. Certes, cette vaste
54
père aux esprits qui méditent sur l’Europe et son
union
, et plus simplement leur donne des occasions de contact souvent fécon
55
’essentiel, qui était, et qui reste à nos yeux, l’
union
politique de l’Europe, c’est-à-dire sa fédération. La Russie à Berl
56
apporté un élément de pittoresque au débat sur l’
union
de l’Europe : M. Molotov, qui voit grand, jugeant mesquine l’Europe d
57
ngtemps pour marquer des progrès réels vers notre
union
. Replaçons-nous un moment dans l’atmosphère de mars 1954. Le danger d
58
vient de reconnaître le bien-fondé des efforts d’
union
régionale de l’Europe. Tout concourt donc à convaincre les hommes de
59
roblème préalable qui reste, de toute évidence, l’
union
de l’Europe, condition de sa force. (Notre opinion l’oublie, Molotov
60
ant des mois, l’Europe ne fera plus rien pour son
union
; bien plus elle va laisser pourrir la CED, seule capable — à tort ou
61
les décisions vitales du pays dont dépend toute l’
union
de l’Europe, se trouvent dépendre elles-mêmes d’une trentaine de dépu
62
ès : on sait la suite. Seule riposte possible : l’
union
européenne, capable d’opposer aux Russes une puissance qui les tienne
63
— ce Diên Biên Phu diplomatique — et proclamer l’
union
sacrée des libertés occidentales. Un tel sursaut vital est-il inconce
64
rope ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’
union
? Ces souverainetés ont-elles quelque réalité et consistance, en deho
65
s été tentés de penser qu’on ne pouvait réussir l’
union
que par une série de mesures « concrètes », telles que l’OECE, la CEC
66
OECE, CECA) jusqu’au jour où les adversaires de l’
union
ont déclenché leur propagande massive. Eux n’ont pas hésité un instan
67
es où viennent s’enliser la plupart des mesures d’
union
proposées par les économistes et les hommes politiques. Il s’agit là
68
faut d’orientation générale. On veut bien quelque
union
, confusément, mais on n’imagine pas ce qui en résulterait effectiveme
69
de ce que deviendrait leur existence au sein de l’
union
réalisée et grâce à elle ; de peindre un tableau réaliste des changem
70
angements sociaux et économiques que produirait l’
union
; de canaliser les bonnes volontés anxieuses et aussi de les rendre d
71
sme qui nous divise devient, ailleurs, principe d’
union
à nos dépens. Les sources extérieures de nos richesses tarissent. De
72
s les mêmes ruines. » Nature des obstacles à l’
union
Les obstacles à l’union européenne sont actuellement d’ordre moral
73
ture des obstacles à l’union Les obstacles à l’
union
européenne sont actuellement d’ordre moral, bien plus que matériel. V
74
tous les degrés, depuis un siècle. Les efforts d’
union
entrepris depuis 1946 se voient aujourd’hui freinés par tous ces fact
75
pays, qu’une large majorité des Européens veut l’
union
. Mais cela n’empêche pas des fractions importantes de ceux qui préten
76
éen reste la condition primordiale et vitale de l’
union
institutionnelle Les Amis du Centre Comment élargir l’action du
77
ences très diverses mises au service de l’idéal d’
union
. Une occasion pour quelques personnalités soucieuses des destins de l
78
e mission précise dans son milieu, en faveur de l’
union
européenne, et en prenant le Centre comme point d’appui, relai de coo
79
empires of the mind. » L’empire européen, notre
union
fédérale, se fera dans les esprits d’abord. Mais l’esprit agit par no
80
fluence par leur intérêt actif pour la cause de l’
union
de nos peuples. Une série de prises de contact préalables aboutit à l
81
chantés de nous en convaincre. La détente et l’
union
de l’Europe Tournons-nous maintenant vers les Européens. Ils vont
82
a détente, n’est-ce pas aussi le ressort de notre
union
qui se détend ? Redisons donc que les motifs profonds d’unir l’Europe
83
technique du xxe siècle. Ces impérieux motifs d’
union
ne dépendent ni de la menace russe, ni d’une pression américaine. Car
84
iverse. Et dans ce cas, il faut plus que jamais l’
union
morale et culturelle de nos pays, la volonté de s’unir et la conscien
85
fait évident — et souligné par M. Molotov — que l’
Union
soviétique ne veuille (et ne puisse) accepter aucune espèce de libre
86
été dit ici (en juillet) que les dirigeants de l’
Union
soviétique auraient essayé d’isoler leur peuple des contacts avec le
87
t fondement… Toutefois, nous ne cachons pas que l’
Union
soviétique n’accordait pas avant et n’accordera pas à l’avenir une te
88
entre nos peuples n’a été jugée acceptable par l’
Union
soviétique. Celle-ci ne s’intéresse qu’aux contacts qui lui permettra
89
indique le sens véritable : une certaine forme d’
union
partielle ayant échoué, on en essaie une autre. Le but ultime, bien e
90
éconise, en effet, à l’instar de la première, des
unions
fonctionnelles et progressives (entre communes, régions, professions)
91
solution globale, d’un type bien défini, dont les
unions
fonctionnelles ne seraient que les moyens. Mais en fait, l’attitude f
92
ts-Unis politiques. Elle cherche à construire une
union
qui serait l’expression organique d’une vaste et complexe réalité hum
93
our préparer les responsables de demain à vivre l’
union
nécessaire. Notre méthode éducative et culturelle n’exclut, certes, a
94
rope et de son comité des experts culturels, de l’
Union
de l’Europe occidentale, voire de l’Unesco, qui leur ont apporté des
95
férerait de celles du Conseil de l’Europe et de l’
Union
de l’Europe occidentale. Toutefois, nous souhaitons vivement que la r
96
, économiques et politiques que devra se donner l’
Union
ne sauraient fonctionner au bénéfice des personnes, groupes et nation
97
ècle. Enfin, par rapport au problème brûlant de l’
union
fédérale de nos peuples. De là les trois articles synthétiques qui fo
98
nt pas quel est l’état du monde. Ils ne verront l’
union
comme une nécessité qu’à partir du moment où ils auront appris : — qu
99
enfin quels seraient les effets prévisibles d’une
union
fédérale de nos forces, non seulement pour l’ensemble du continent ma
100
its qui auront vraiment “saisi” la nécessité de l’
union
, pourront devenir des volontés capables de la réaliser. »
101
de créations communes. Sur cette base d’unité, l’
union
peut s’édifier. L’unité est un fait, l’union serait une action. L’exi
102
é, l’union peut s’édifier. L’unité est un fait, l’
union
serait une action. L’existence de ce fait rend cette action possible.
103
même sera bientôt perdue si nous n’édifions pas l’
union
. La crise de l’unité rend donc impérative cette union qu’on vient de
104
n. La crise de l’unité rend donc impérative cette
union
qu’on vient de voir possible. Sa nécessité est inscrite dans les fait
105
sumer et d’ordonner les arguments militant pour l’
union
; de discuter les objections courantes ; de rappeler les données obje
106
957)as La preuve est faite La politique d’
union
européenne est la seule politique dont le Centre s’occupe, et dont il
107
identes : l’avenir de notre culture étant lié à l’
union
politique et économique de nos peuples, comme l’âme est liée au corps
108
mples les thèses fondamentales des partisans de l’
union
. Chacun voit aujourd’hui que nous devons faire l’Europe, non plus pou
109
e du continent doit être recouvrée au niveau de l’
Union
. L’aventure franco-anglaise en Égypte a démontré le premier point, et
110
ls que Match et Réalités, publient des appels à l’
union
qui ont l’éloquence urgente des faits et d’une sûre documentation. Le
111
alables » imbéciles multipliés sur le chemin de l’
union
par ceux qui n’ont pas encore vu le danger que nous courons tous ?
112
si l’on surmonte les obstacles qui s’opposent à l’
union
immédiate, et qui résident principalement dans les esprits : préjugés
113
études scientifiques sur les moyens de réaliser l’
union
. Le programme de notre institution tient presque tout entier dans ce
114
ans doute enregistrer d’importants progrès vers l’
union
: Marché commun et Euratom ont d’assez fortes chances de succès dans
115
— les gouvernants et leurs majorités ? Seule une
Union
rapide, complète, et sans réserve, peut encore redresser les destins
116
France colonialiste et mal organisée », contre l’
union
européenne au nom du Commonwealth, ou de la neutralité traditionnelle
117
enacée de perdre son indépendance. 3. L’idée d’
union
européenne fait son chemin Pour réagir contre les dangers nés des
118
dans de nombreux pays, dès 1945, en faveur d’une
union
des États européens. Les buts des partisans de l’union sont d’une par
119
des États européens. Les buts des partisans de l’
union
sont d’une part, d’empêcher le retour de guerres entre les États euro
120
tait la Diète helvétique avant 1848. Désirant une
union
économique plus étroite, six pays (France, Allemagne, Italie, Holland
121
grands voisins de la Suisse. Le mouvement vers l’
union
européenne ne cesse donc de se développer. Il pourrait aboutir à une
122
a Suisse est restée à l’écart du mouvement vers l’
union
européenne. Quelles sont les raisons de cette attitude réservée ? La
123
la perte de nombreuses colonies. 3. L’idée d’une
union
européenne se répand rapidement. Les buts principaux de la fédération
124
l’influence soviétique ? 5. Pourquoi parle-t-on d’
union
européenne ? 6. Citez trois organisations européennes créées depuis 1
125
usique n’aidera pas à résoudre les problèmes de l’
union
politique de nos peuples, mais elle atteste mieux que la science — au
126
des étapes qu’ils prévoient dans la marche vers l’
union
. L’étude de M. Raymond Racine veut au contraire dégager les implicati
127
e publique et privée ne croyait pas bien fort à l’
union
de l’Europe, et moins encore à l’efficacité de l’action éducatrice et
128
é de l’action éducatrice et culturelle pour cette
union
. Or sans argent, peu de collaborateurs, beaucoup d’efforts ingrats, e
129
s des années les plus ingrates pour la cause de l’
union
et pour notre mission particulière, le Centre s’est maintenu, il a du
130
endre d’une manière vivante la nécessité de notre
union
. De ces négociations, qui se poursuivirent pendant plusieurs années,
131
; Jean-François Reymond, Alliance universelle des
Unions
chrétiennes de jeunes gens, Genève ; Umberto Serafini, Associazione i
132
rme condensée les divers aspects du problème de l’
union
, ce numéro, dont le tirage atteignait 75 000 exemplaires en cinq lang
133
mbre 1957 (voir p. 22). Diversité des langues et
union
de l’Europe (août). Données historiques et actuelles sur les langues
134
e multiplié par culture intensive Ayant en vue l’
union
de l’Europe, condition de son rayonnement énergétique sur la Planète,
135
du nationalisme. 3. Les principaux obstacles à l’
Union
de l’Europe ne sont pas dans les « faits » mais bien dans les esprits
136
à faire voir dans les faits la nécessité de notre
union
. Rien de plus vain que de répéter : « Unissons-nous ! Unissons-nous !
137
utant fatale. Si nous voulons survivre, il faut l’
union
; mais cette union ne se fera pas d’elle-même ou par l’opération de m
138
us voulons survivre, il faut l’union ; mais cette
union
ne se fera pas d’elle-même ou par l’opération de mystérieux technocra
139
ionalismes. — Le nationalisme s’opposant à notre
union
, mais provoquant des unions étrangères contre nous (exemples de la Ré
140
sme s’opposant à notre union, mais provoquant des
unions
étrangères contre nous (exemples de la République arabe et de Bandung
141
on ensemble par les grands empires et les grandes
unions
qui se sont dressés de toutes parts depuis 1945 ; mais se montrant in
142
istes. Répétons-le : les principaux obstacles à l’
union
nécessaire sont dans les esprits (non les faits) et c’est là qu’il fa
143
en Europe, mais aussi des promesses qu’implique l’
union
future, — cette vision claire et réaliste contribuant à susciter des
144
dis que les autres répliquent : — Vous voulez une
union
qui ne serait pas vraiment l’Europe ! Nous avons nos Bleus et nos Ver
145
n pacte de salut public Désunion de l’Europe,
union
de ses adversaires : ces deux grands faits dominent la situation à la
146
nne dans les générations montantes, mais la seule
union
politique du continent. C’est à ce résultat prochain, seul suffisant,
147
s d’un pouvoir politique commun. Le problème de l’
union
politique domine tout. Or c’est là justement que nous sommes le plus
148
r. Mais tout peut être compromis par l’échec de l’
union
politique. C’est dans cette perspective d’urgence mondiale que les fé
149
au bel ouvrage d’Olivier Philip, Le Problème de l’
union
européenne, p. 10. bb. « Positions, oppositions et convergences : un
150
e votre expérience acquise et de votre foi dans l’
union
de l’Europe. Que représente le groupe ici réuni ? Vous avez devant vo
151
os nationalismes, derniers et pires obstacles à l’
union
nécessaire. C’est donc au Livre et au Manuel qu’il appartient de comb
152
l’avenir même de l’Europe, c’est-à-dire avec son
union
. De fait, la cause européenne a marqué des progrès immenses, depuis d
153
l’abondante littérature provoquée par les plans d’
union
, ensuite à s’assurer que les ouvrages retenus sont susceptibles de tr
154
pe jusqu’au drame de la lutte actuelle pour notre
union
, à travers 27 siècles de pensée où le sublime voisine avec l’absurde,
155
upages successifs de nos frontières nationales, l’
union
économique et politique de nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édi
156
, ou de Dix-Huit à la recherche difficile de leur
union
, dépend d’un jeu de forces politiques sur lequel nous sommes sans pou
157
loin, de préparer le terrain pour une plus vaste
union
. Où sont les obstacles majeurs à cette union ? On nous répète qu’ils
158
aste union. Où sont les obstacles majeurs à cette
union
? On nous répète qu’ils seraient dans les faits, dans les intérêts ma
159
s de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’
union
de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démocratie : e
160
insi que Retinger organise le premier congrès des
unions
syndicales de l’Amérique latine, en 1924, et qu’il obtient des secour
161
ons de ce qui deviendra sa passion principale : l’
union
de l’Europe. Nous avons vu déjà quelques-unes des sources de l’europé
162
es et d’analyses économiques, l’opportunité d’une
union
de l’Europe. Mais Ernie Bevin, sollicité de prendre la direction de l
163
es, pour discuter avec eux les perspectives d’une
union
de l’Europe après la guerre. Sikorski et Benès allèrent jusqu’à concl
164
, plusieurs autres mouvements s’étaient fondés. L’
Union
européenne des fédéralistes, dont la plupart des animateurs sortaient
165
e, mais de ce qu’ils appelaient pudiquement une «
union
plus étroite de nos pays », adhérèrent au United Europe Movement fond
166
ent paneuropéen fondé en 1923 déjà, et créait une
Union
parlementaire européenne. À Montreux, en septembre 1947, l’UEF convoq
167
en résulta tout simplement la mise en œuvre de l’
union
européenne. Tout ce qui s’est accompli dans cet ordre, depuis douze a
168
polonaise et l’action syndicaliste aux débuts, l’
union
européenne ou la coopération atlantique, à la fin de sa vie. Les yeux
169
la meilleure méthode possible pour favoriser les
unions
régionales sans fomenter du même coup des nationalismes agrandis et m
170
ainsi définie par ses statuts : « contribuer à l’
union
de l’Europe en ralliant les forces vives de la culture dans tous nos
171
’est la formule du fédéralisme, c’est-à-dire de l’
union
dans la diversité. Nous sommes tous en faveur de la différenciation,
172
la, c’est la formule fédéraliste, j’y reviens : l’
union
dans la diversité. Et là-dessus, je crois que tout le monde sera d’ac
173
moment où nous nous efforçons de faire une vaste
union
européenne, ici, à Aix, vous vous efforciez de créer une métropole lo
174
Religion — Éducation — Problèmes politiques de l’
Union
— Aspects juridiques — Institutions — Fédéralisme — Économie — Les na
175
ait-elle nous rendre optimistes sur l’avenir de l’
union
de l’Europe ? J’en doute un peu. (Mais il y a bien d’autres raisons d
176
onnaires à la Colomb, pas d’Europe, ni de plans d’
union
de l’Europe, ni de Marché commun, ni donc de prétexte et d’objet pour
177
’Europe risquent de faire du tort à la cause de l’
union
, non moins qu’en firent naguère l’indifférence ou la méfiance systéma
178
s de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’
union
de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démocratie : e
179
dans les États qui ouvrent leurs frontières à des
unions
plus vastes, voilà bien l’un des phénomènes contemporains qui mériten
180
ble qui est leur civilisation et des droits que l’
union
seule pourra leur assurer dans l’avenir. Or, comment devenir citoyen
181
nçaux ? Allons donc ! C’est l’histoire du trait d’
union
: est-ce qu’il sépare deux mots, ou est-ce qu’il les unit ? L’histori
182
d’être en même temps bien utiles à la cause de l’
union
européenne. bx. « Stage d’Oosterbeek (17-20 mars 1964). Introductio
183
mmunication en progression géométrique. Dialogue,
union
, uniformisation… Voilà le premier mouvement, mondial. Tout se rapproc
184
iculier. Le paradoxe européen par excellence de l’
union
dans la diversité n’est pas seulement celui de l’Université, mais cel
185
opéenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’
union
dans la diversité, qui est la formule de notre grand passé, et de not
186
e [Introduction] (février 1965)ca Les motifs d’
union
de l’Europe ont beaucoup évolué depuis 1945. Dès cette année-là et au
187
erres civiles européennes. Le motif dominant de l’
union
était alors de rendre impossible une nouvelle guerre franco-allemande
188
us loin sur le plan politique, un nouveau motif d’
union
passa au premier rang : rétablir la prospérité économique du continen
189
eule expliquait. Alors parut un troisième motif d’
union
: représenter l’Europe comme un ensemble dans la rencontre des cultur
190
ux « cultures nationales » Ce qui s’oppose à l’
union
de l’Europe et à la formation d’une conscience commune — condition pr
191
t c’est montrer son unité fondamentale, base de l’
union
qu’il reste à faire. Troisième thème : L’Art, comme activité de to
192
e de l’enseignement un moyen de propagande pour l’
union
politique de l’Europe : ce serait contraire à notre idée de l’Europe
193
e en tout cas, nous n’avons pas à revendiquer une
union
à venir (certes souhaitée), mais à constater, faire voir, expliquer,
194
s fédéralistes européens ne demandent pas d’autre
union
que celle que permet l’unité existante de notre culture. Unité dans l
195
alisme et de l’État totalitaire — par le besoin d’
union
au-delà des nations, partout ressenti et déclaré, et qui a donné nais
196
u bêtise que les États-nations sont impropres à l’
union
. Leurs relations normales sont de rivalité, non de coopération. Leur
197
les grandes nations étatistes. Le problème de l’
union
de l’Europe à partir des États-nations paraissant insoluble en théori
198
ses données76, il va falloir ou bien renoncer à l’
union
et alors il n’y aura plus de problème, ou bien modifier les données m
199
mes du problème, c’est-à-dire chercher à fonder l’
union
sur autre chose que les États-nations. Renoncer à résoudre le problèm
200
ats-nations. Renoncer à résoudre le problème de l’
union
, c’est faire, en somme, ce que l’on fait actuellement, c’est-à-dire l
201
. Mais changer les données mêmes du problème de l’
union
pour le rendre soluble, c’est d’abord accepter de remettre en questio
202
ver les éléments nouveaux avec lesquels bâtir une
union
praticable. Une règle d’or du fédéralisme Parlant de la mise en
203
Quelques mois avant, j’écrivais de mon côté : L’
union
, pour deux États-nations, n’est jamais qu’une mesure de fortune, voir
204
voire un expédient désespéré (comme par exemple l’
union
de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin
205
t bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’
union
; opérer sur un autre plan que celui-là, précisément, où le problème
206
peut sembler curieux, Messieurs, qu’à l’âge de l’
union
des nations et des intégrations continentales, vous vous préoccupiez
207
ion une région plus ou moins autonome. L’effort d’
union
, et votre effort qu’on soupçonnera de vouloir la division, peuvent se
208
l’Europe de la fin du xxe siècle. La politique d’
union
européenne, désormais, doit consister à effacer nos divisions pour do
209
rois objections : a) La vitesse du progrès vers l’
union
politique à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle
210
» (c’est-à-dire refusant tous ces droits) — ni l’
union
de l’Europe, ni la participation civique, par suite, aucune révolutio
211
toriser non seulement pour refuser toute mesure d’
union
concrète mais pour justifier des conduites criminelles (ventes d’arme
212
t-nation, fauteur de guerre, et seul obstacle à l’
union
de l’Europe comme à la participation des citoyens à toutes les affair
213
ns les pays de la CEE se déclarent favorables à l’
union
de l’Europe, et que les jeunes de 18 à 35 ans constituent 75 % de cet
214
tion qu’implique et que représentera au total l’
union
de l’Europe sera culturelle d’abord ou ne sera pas : en ce sens que l
215
rd ou ne sera pas : en ce sens que l’obstacle à l’
union
de nos peuples par la fédération continentale des régions est d’ordre
216
qu’aux yeux de l’historien futur l’évolution de l’
union
européenne prenne jamais la forme d’une chaîne de « Sommets », ou d’u
217
moment précis où l’impossibilité de construire l’
union
sur les États-nations devient flagrante, où les solutions purement éc
218
inaire tentera de faire le point de « l’état de l’
union
européenne », ses progrès, son arriération, leurs causes et les moyen
219
ns (printemps 1974)ck Évolution des motifs d’
union
Il y a peut-être encore en Laponie, sur les bords de la Tamise, ou
220
motifs principaux qui nous ont amenés à l’idée d’
union
de l’Europe, et qui nous contraignent maintenant à réussir cette unio
221
qui nous contraignent maintenant à réussir cette
union
, au plus tard, dans les dix à quinze ans qui viennent. 1er motif.
222
rquoi ? Mais s’il en est ainsi des motifs de l’
union
, s’ils sont aussi nombreux, aussi peu contestés, aussi écrasants d’év
223
s, aussi écrasants d’évidence, si tout pousse à l’
union
, pourquoi n’est-elle pas faite ? Que personne ne me dise qu’elle n’i
224
5 % des Européens dans leur ensemble souhaitent l’
union
, et que de ces 65 %, les trois-quarts, soit 75 % exactement, sont des
225
n. Et pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas fonder l’
union
sur les obstacles par excellence à toute union. Faire l’Europe des É
226
l’union sur les obstacles par excellence à toute
union
. Faire l’Europe des États-nations, l’Europe des patries ou l’Europe
227
t en remplaçant chaque terme par sa définition. L’
union
des États-nations, ce serait une amicale des misanthropes. Cela peut
228
nt encore sans rire — multiplient les promesses d’
union
, prudentes sans doute, mais d’union quand même, ils se moquent de nou
229
s promesses d’union, prudentes sans doute, mais d’
union
quand même, ils se moquent de nous : ils savent très bien qu’ils ne p
230
les fois qu’il s’agit de refuser quelque mesure d’
union
n’est plus qu’un mythe. On l’a vu lors de la guerre de Suez : un fron
231
ut partir d’autre chose que des obstacles à toute
union
, d’un autre plan que celui-là, justement, où le problème se révèle in
232
nisant à la fois de petites régions et de grandes
unions
. Position du problème régional Claude Lévi-Strauss écrivait réc
233
is la reconnaissance de l’obstacle majeur à cette
union
, que constituent les prétentions de l’État-nation à une souveraineté
234
mythes nationaux, sera seule capable d’accepter l’
union
de nos peuples, au-delà de nos États : elle jugera cela tout naturel.
235
finalement, que je vous parle de l’Europe, de son
union
, et plus encore, des régions. Tout le problème politique, social, cul
236
t-à-dire sur la base de l’obstacle majeur à toute
union
. Le programme politique du siècle finissant m’apparaît clair : il fau
237
de la crise mondiale, et l’empêchement majeur à l’
union
de l’Europe — laquelle serait cependant un facteur décisif de la solu
238
isme, doivent être élaborés, et peuvent l’être. L’
union
fédérale de nos peuples pourrait seule permettre une lutte efficace c