1 1951, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Extrait du discours prononcé par Denis de Rougemont à l’inauguration du Centre (mai 1951)
1 es travaillant en équipe vouent leurs efforts à l’ union de l’Europe, c’est-à-dire au service d’une cause qui se confond aujou
2 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Présentation du Centre européen de la culture (mars 1952)
2 intérêts calculent et jugent à l’unanimité que l’ union leur serait favorable. Ce sont, bien au contraire, les idéologies qui
3 appréciation de l’utilité et de la nécessité de l’ union fédérative, dans des domaines précis. Le bulletin que nous lançons au
4 s à présent comme si l’Europe avait déjà fait son union , voilà qui parle mieux que les grands orateurs, et ne soulève pas les
3 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Contre la culture organisée (avril 1952)
5 éché contre l’esprit, dans notre Europe en voie d’ union , ce serait de vouloir organiser la culture, et notre Centre est « plu
6 question si les frontières étaient ouvertes, et l’ union fédérale de l’Europe réalisée. Nos cultures, prisonnières des cadres
4 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Culture et politique européenne (octobre 1952)
7 es politiques qui se préoccupent du problème de l’ union de nos pays considèrent que l’Europe doit être unie pour des raisons
8 effet, si quelqu’un vient à demander : pourquoi l’ union (si difficile) de nos États, au lieu de leur pure et simple intégrati
9 de ranimer et de rendre forte par le moyen de son union économique et politique, est une réalité de civilisation, une réalité
10 ai, tirons-en les conclusions : il n’y aura pas d’ union valable de l’Europe sans participation des masses à cette union ; pas
11 de l’Europe sans participation des masses à cette union  ; pas de participation sans une prise de conscience des problèmes de
12 exiger que les États qui se disent en faveur de l’ union augmentent très fortement leur budget de culture, prouvant ainsi qu’i
13 rs bien enracinés sont les cellules vivantes de l’ union de demain. Ils ne demandent qu’à s’ouvrir les uns aux autres. Le Cent
5 1952, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rapport moral présenté par M. Denis de Rougemont (novembre 1952)
14 la coordination des efforts culturels en vue de l’ union de l’Europe. Et s’il n’existait pas, ou s’il disparaissait, les néces
6 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en avril 1953 (avril 1953)
15 ù viennent d’être posées les premières bases de l’ union , l’opinion se demande « si l’Europe est en panne ». Les uns voient la
16 isme, qui paralysait les réactions à cet effort d’ union , se mue en opposition déclarée, et cette opposition se cherche éperdu
17 ord, le fait des adversaires, chez nous, de notre union , puisqu’il tend à la présenter tantôt comme l’effet d’une panique, ta
18 d’autre part, a pu jouer chez nous en faveur de l’ union  : il la fait apparaître, aux yeux de certains, comme un expédient déf
19 igner des évidences. Les vrais motifs de notre union n’ont pas changé Étant admis que la reprise des négociations d’arm
20 storique, demeurent les motifs impérieux de notre union fédérative. Les sourires du Kremlin sont peut-être la preuve que tout
21 blocs serait non seulement déclarée mais faite, l’ union de l’Europe n’en serait pas moins vitale ni moins urgente, pour les t
22 cas, la solution ne peut être cherchée que dans l’ union . Vers une épuration européenne Il n’en reste pas moins probable
7 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aller et retour (avril 1953)
23 ites. Mais nos faiblesses, nées de notre manque d’ union , appellent dangereusement l’Amérique à prendre en main le sort de déb
24 monde du xxe siècle. On sait l’histoire de cette union . En 1787, les treize États qui venaient de se libérer de la tutelle b
25 it assurer son essor et sa longue primauté dans l’ Union . C’est donc précisément dans la presse de New York que trois des réda
26 une longue série d’articles discutant le projet d’ union et démontrant ses avantages. Ces écrits réunis sous un nom bientôt il
27 modération à ces frères trop sûrs d’eux-mêmes. L’ union nous en rendra capables. La désunion préparerait une nouvelle victime
28 ze États, réunis dans une étroite et indissoluble Union , concourent à la formation d’un grand système américain qui soit au-d
8 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en juin 1953 (mai-juin 1953)
29 uelques hommes d’État français qui ont agi pour l’ union , « incapables de résoudre leurs problèmes nationaux, tentent lâchemen
30 nir l’Europe ? Trop de gens posent encore à notre union des conditions préalables (comme de rétablir l’équilibre économique,
31 ue de telle ou telle nation) qui rendraient cette union superflue, et auxquelles d’ailleurs, sans union, l’on ne pourra jamai
32 e union superflue, et auxquelles d’ailleurs, sans union , l’on ne pourra jamais satisfaire. Trop de gens refusent encore de vo
33 urope, et nous y sommes : l’abandon des efforts d’ union est tacitement admis par les Européens. L’Europe est définitivement e
9 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en août 1953 : Lettre aux Six (juillet-août 1953)
34 rédigé sur votre demande, peut servir de base à l’ union . Ces deux faits nous incitent à vous écrire. Nous voyons que l’Europe
35 e tendances variées, qu’anime un idéal précis : l’ union de l’Europe. Si quelques conclusions communes et positives se dégagen
36 ’efficacité, elle tend vers la fédération, vers l’ union des autonomies. 4. Une fédération de 155 millions d’habitants pour co
37 e seront plus guère que des prétextes à refuser l’ union qui nous sauverait. Il est absurde de parler de la souveraineté d’une
38 proclamant hautement les motifs et les buts d’une union fédérale de l’Europe, en acceptant le Projet comme un pas vers ces bu
10 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Perspectives du CEC (juillet octobre 1953)
39 tteinte si l’on en fait un but en soi. De même, l’ union des Quinze n’est qu’une étape vers l’union de l’Europe tout entière.
40 ême, l’union des Quinze n’est qu’une étape vers l’ union de l’Europe tout entière. Or, ce rassemblement par-dessus le rideau d
41 mais nécessaire du succès final et total de notre union économique et politique consiste donc dans la vitalité de l’idée d’un
42 à aussi résident les obstacles véritables à notre union , là surtout, plus que dans « les faits ». Il faut des congrès politiq
43 s le lieu de ralliement des esprits qui pensent l’ union , ses conditions et ses effets, qui essaient de voir plus loin que les
11 1953, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une prise de conscience européenne (novembre-décembre 1953)
44 is au contraire, nous pouvons tout sauver par une union qui ferait de l’Europe, dans la réalité vivante, ce qu’elle n’est auj
45 ute action concrète et raisonnable en faveur de l’ union , notre salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’on voyait les ch
46 ssue pratique, d’autre avenir possible que dans l’ union . Ce fut le dernier mot du rapport de Toynbee : « Unissons l’Europe ma
47 ses intérieures qui paralysent nos efforts vers l’ union  ? L’examen de notre crise spirituelle et par suite culturelle et civi
48 nclut à la nécessité d’instaurer tout d’abord une union politique, condition préalable à toute restauration des cadres d’une
12 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales : trois questions, trois réponses (mai-juillet 1954)
49 e, par suite une conception de l’Europe et de son union propre à favoriser nos libertés. Non, si par politique on entend simp
50 Centre est-il, ou veut-il être aussi, un agent d’ union de l’Europe ? — Certes. — Mais le problème de l’Union n’est-il pas su
51 n de l’Europe ? — Certes. — Mais le problème de l’ Union n’est-il pas surtout politique et économique ? Et la crise que subit
52 ’existence du Centre. On n’a pas réussi à créer l’ union fédérale de l’Europe dans le délai optimum. Pourquoi ? À cause des ré
53 ar l’Unesco n’a nullement pour but de favoriser l’ union de l’Europe, ni l’éveil d’un sentiment européen. Certes, cette vaste
54 père aux esprits qui méditent sur l’Europe et son union , et plus simplement leur donne des occasions de contact souvent fécon
13 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Situation de l’Europe en mai 1954 : L’Europe bloquée (mai 1954)
55 ’essentiel, qui était, et qui reste à nos yeux, l’ union politique de l’Europe, c’est-à-dire sa fédération. La Russie à Berl
56 apporté un élément de pittoresque au débat sur l’ union de l’Europe : M. Molotov, qui voit grand, jugeant mesquine l’Europe d
57 ngtemps pour marquer des progrès réels vers notre union . Replaçons-nous un moment dans l’atmosphère de mars 1954. Le danger d
58 vient de reconnaître le bien-fondé des efforts d’ union régionale de l’Europe. Tout concourt donc à convaincre les hommes de
59 roblème préalable qui reste, de toute évidence, l’ union de l’Europe, condition de sa force. (Notre opinion l’oublie, Molotov
60 ant des mois, l’Europe ne fera plus rien pour son union  ; bien plus elle va laisser pourrir la CED, seule capable — à tort ou
61 les décisions vitales du pays dont dépend toute l’ union de l’Europe, se trouvent dépendre elles-mêmes d’une trentaine de dépu
62 ès : on sait la suite. Seule riposte possible : l’ union européenne, capable d’opposer aux Russes une puissance qui les tienne
63 — ce Diên Biên Phu diplomatique — et proclamer l’ union sacrée des libertés occidentales. Un tel sursaut vital est-il inconce
14 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux notes sur la souveraineté nationale (mai 1954)
64 rope ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’ union  ? Ces souverainetés ont-elles quelque réalité et consistance, en deho
15 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (octobre-novembre 1954)
65 s été tentés de penser qu’on ne pouvait réussir l’ union que par une série de mesures « concrètes », telles que l’OECE, la CEC
66 OECE, CECA) jusqu’au jour où les adversaires de l’ union ont déclenché leur propagande massive. Eux n’ont pas hésité un instan
16 1954, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Orienter les espoirs européens (décembre 1954-janvier 1955)
67 es où viennent s’enliser la plupart des mesures d’ union proposées par les économistes et les hommes politiques. Il s’agit là
68 faut d’orientation générale. On veut bien quelque union , confusément, mais on n’imagine pas ce qui en résulterait effectiveme
69 de ce que deviendrait leur existence au sein de l’ union réalisée et grâce à elle ; de peindre un tableau réaliste des changem
70 angements sociaux et économiques que produirait l’ union  ; de canaliser les bonnes volontés anxieuses et aussi de les rendre d
17 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Habeas Animam (été 1955)
71 sme qui nous divise devient, ailleurs, principe d’ union à nos dépens. Les sources extérieures de nos richesses tarissent. De
72 s les mêmes ruines. » Nature des obstacles à l’ union Les obstacles à l’union européenne sont actuellement d’ordre moral
73 ture des obstacles à l’union Les obstacles à l’ union européenne sont actuellement d’ordre moral, bien plus que matériel. V
74 tous les degrés, depuis un siècle. Les efforts d’ union entrepris depuis 1946 se voient aujourd’hui freinés par tous ces fact
75 pays, qu’une large majorité des Européens veut l’ union . Mais cela n’empêche pas des fractions importantes de ceux qui préten
76 éen reste la condition primordiale et vitale de l’ union institutionnelle Les Amis du Centre Comment élargir l’action du
77 ences très diverses mises au service de l’idéal d’ union . Une occasion pour quelques personnalités soucieuses des destins de l
78 e mission précise dans son milieu, en faveur de l’ union européenne, et en prenant le Centre comme point d’appui, relai de coo
79 empires of the mind. » L’empire européen, notre union fédérale, se fera dans les esprits d’abord. Mais l’esprit agit par no
80 fluence par leur intérêt actif pour la cause de l’ union de nos peuples. Une série de prises de contact préalables aboutit à l
18 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Lever de rideau culturel ? (octobre 1955)
81 chantés de nous en convaincre. La détente et l’ union de l’Europe Tournons-nous maintenant vers les Européens. Ils vont
82 a détente, n’est-ce pas aussi le ressort de notre union qui se détend ? Redisons donc que les motifs profonds d’unir l’Europe
83 technique du xxe siècle. Ces impérieux motifs d’ union ne dépendent ni de la menace russe, ni d’une pression américaine. Car
84 iverse. Et dans ce cas, il faut plus que jamais l’ union morale et culturelle de nos pays, la volonté de s’unir et la conscien
19 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi nous persévérons (décembre 1955)
85 fait évident — et souligné par M. Molotov — que l’ Union soviétique ne veuille (et ne puisse) accepter aucune espèce de libre
20 1955, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Que s’est-il passé à Genève ? (décembre 1955)
86 été dit ici (en juillet) que les dirigeants de l’ Union soviétique auraient essayé d’isoler leur peuple des contacts avec le
87 t fondement… Toutefois, nous ne cachons pas que l’ Union soviétique n’accordait pas avant et n’accordera pas à l’avenir une te
88 entre nos peuples n’a été jugée acceptable par l’ Union soviétique. Celle-ci ne s’intéresse qu’aux contacts qui lui permettra
21 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Relance européenne ? (février 1956)
89 indique le sens véritable : une certaine forme d’ union partielle ayant échoué, on en essaie une autre. Le but ultime, bien e
90 éconise, en effet, à l’instar de la première, des unions fonctionnelles et progressives (entre communes, régions, professions)
91 solution globale, d’un type bien défini, dont les unions fonctionnelles ne seraient que les moyens. Mais en fait, l’attitude f
92 ts-Unis politiques. Elle cherche à construire une union qui serait l’expression organique d’une vaste et complexe réalité hum
93 our préparer les responsables de demain à vivre l’ union nécessaire. Notre méthode éducative et culturelle n’exclut, certes, a
22 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une initiative des sénateurs belges (février 1956)
94 rope et de son comité des experts culturels, de l’ Union de l’Europe occidentale, voire de l’Unesco, qui leur ont apporté des
95 férerait de celles du Conseil de l’Europe et de l’ Union de l’Europe occidentale. Toutefois, nous souhaitons vivement que la r
23 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). À pied d’œuvre (avril-mai 1956)
96 , économiques et politiques que devra se donner l’ Union ne sauraient fonctionner au bénéfice des personnes, groupes et nation
97 ècle. Enfin, par rapport au problème brûlant de l’ union fédérale de nos peuples. De là les trois articles synthétiques qui fo
24 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Former des Européens (avril-mai 1956)
98 nt pas quel est l’état du monde. Ils ne verront l’ union comme une nécessité qu’à partir du moment où ils auront appris : — qu
99 enfin quels seraient les effets prévisibles d’une union fédérale de nos forces, non seulement pour l’ensemble du continent ma
100 its qui auront vraiment “saisi” la nécessité de l’ union , pourront devenir des volontés capables de la réaliser. »
25 1956, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe s’inscrit dans les faits [Introduction] (novembre 1956)
101 de créations communes. Sur cette base d’unité, l’ union peut s’édifier. L’unité est un fait, l’union serait une action. L’exi
102 é, l’union peut s’édifier. L’unité est un fait, l’ union serait une action. L’existence de ce fait rend cette action possible.
103 même sera bientôt perdue si nous n’édifions pas l’ union . La crise de l’unité rend donc impérative cette union qu’on vient de
104 n. La crise de l’unité rend donc impérative cette union qu’on vient de voir possible. Sa nécessité est inscrite dans les fait
105 sumer et d’ordonner les arguments militant pour l’ union  ; de discuter les objections courantes ; de rappeler les données obje
26 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Au seuil d’une année décisive (février 1957)
106 957)as La preuve est faite La politique d’ union européenne est la seule politique dont le Centre s’occupe, et dont il
107 identes : l’avenir de notre culture étant lié à l’ union politique et économique de nos peuples, comme l’âme est liée au corps
108 mples les thèses fondamentales des partisans de l’ union . Chacun voit aujourd’hui que nous devons faire l’Europe, non plus pou
109 e du continent doit être recouvrée au niveau de l’ Union . L’aventure franco-anglaise en Égypte a démontré le premier point, et
110 ls que Match et Réalités, publient des appels à l’ union qui ont l’éloquence urgente des faits et d’une sûre documentation. Le
111 alables » imbéciles multipliés sur le chemin de l’ union par ceux qui n’ont pas encore vu le danger que nous courons tous ?
112 si l’on surmonte les obstacles qui s’opposent à l’ union immédiate, et qui résident principalement dans les esprits : préjugés
113 études scientifiques sur les moyens de réaliser l’ union . Le programme de notre institution tient presque tout entier dans ce
114 ans doute enregistrer d’importants progrès vers l’ union  : Marché commun et Euratom ont d’assez fortes chances de succès dans
115 — les gouvernants et leurs majorités ? Seule une Union rapide, complète, et sans réserve, peut encore redresser les destins
27 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Aux racines de l’Europe de demain (avril 1957)
116 France colonialiste et mal organisée », contre l’ union européenne au nom du Commonwealth, ou de la neutralité traditionnelle
28 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La Suisse et l’Europe après 1945 (avril 1957)
117 enacée de perdre son indépendance. 3. L’idée d’ union européenne fait son chemin Pour réagir contre les dangers nés des
118 dans de nombreux pays, dès 1945, en faveur d’une union des États européens. Les buts des partisans de l’union sont d’une par
119 des États européens. Les buts des partisans de l’ union sont d’une part, d’empêcher le retour de guerres entre les États euro
120 tait la Diète helvétique avant 1848. Désirant une union économique plus étroite, six pays (France, Allemagne, Italie, Holland
121 grands voisins de la Suisse. Le mouvement vers l’ union européenne ne cesse donc de se développer. Il pourrait aboutir à une
122 a Suisse est restée à l’écart du mouvement vers l’ union européenne. Quelles sont les raisons de cette attitude réservée ? La
123 la perte de nombreuses colonies. 3. L’idée d’une union européenne se répand rapidement. Les buts principaux de la fédération
124 l’influence soviétique ? 5. Pourquoi parle-t-on d’ union européenne ? 6. Citez trois organisations européennes créées depuis 1
29 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le rôle des festivals dans la vie culturelle de l’Europe [Commentaires] (mai 1957)
125 usique n’aidera pas à résoudre les problèmes de l’ union politique de nos peuples, mais elle atteste mieux que la science — au
30 1957, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Promesses du Marché commun [Avant-propos] (décembre 1957)
126 des étapes qu’ils prévoient dans la marche vers l’ union . L’étude de M. Raymond Racine veut au contraire dégager les implicati
31 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le Centre européen de la culture : ce qu’il fait — d’où il vient — où il va (février 1958)
127 e publique et privée ne croyait pas bien fort à l’ union de l’Europe, et moins encore à l’efficacité de l’action éducatrice et
128 é de l’action éducatrice et culturelle pour cette union . Or sans argent, peu de collaborateurs, beaucoup d’efforts ingrats, e
129 s des années les plus ingrates pour la cause de l’ union et pour notre mission particulière, le Centre s’est maintenu, il a du
32 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Éducation européenne (février 1958)
130 endre d’une manière vivante la nécessité de notre union . De ces négociations, qui se poursuivirent pendant plusieurs années,
131 ; Jean-François Reymond, Alliance universelle des Unions chrétiennes de jeunes gens, Genève ; Umberto Serafini, Associazione i
33 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le bulletin du Centre (février 1958)
132 rme condensée les divers aspects du problème de l’ union , ce numéro, dont le tirage atteignait 75 000 exemplaires en cinq lang
133 mbre 1957 (voir p. 22). Diversité des langues et union de l’Europe (août). Données historiques et actuelles sur les langues
34 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). La méthode culturelle, ou l’Europe par l’éducation des Européens (mai 1958)
134 e multiplié par culture intensive Ayant en vue l’ union de l’Europe, condition de son rayonnement énergétique sur la Planète,
135 du nationalisme. 3. Les principaux obstacles à l’ Union de l’Europe ne sont pas dans les « faits » mais bien dans les esprits
136 à faire voir dans les faits la nécessité de notre union . Rien de plus vain que de répéter : « Unissons-nous ! Unissons-nous !
137 utant fatale. Si nous voulons survivre, il faut l’ union  ; mais cette union ne se fera pas d’elle-même ou par l’opération de m
138 us voulons survivre, il faut l’union ; mais cette union ne se fera pas d’elle-même ou par l’opération de mystérieux technocra
139 ionalismes. — Le nationalisme s’opposant à notre union , mais provoquant des unions étrangères contre nous (exemples de la Ré
140 sme s’opposant à notre union, mais provoquant des unions étrangères contre nous (exemples de la République arabe et de Bandung
141 on ensemble par les grands empires et les grandes unions qui se sont dressés de toutes parts depuis 1945 ; mais se montrant in
142 istes. Répétons-le : les principaux obstacles à l’ union nécessaire sont dans les esprits (non les faits) et c’est là qu’il fa
143 en Europe, mais aussi des promesses qu’implique l’ union future, — cette vision claire et réaliste contribuant à susciter des
35 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Un essai de synthèse (mai 1958)
144 dis que les autres répliquent : — Vous voulez une union qui ne serait pas vraiment l’Europe ! Nous avons nos Bleus et nos Ver
145 n pacte de salut public Désunion de l’Europe, union de ses adversaires : ces deux grands faits dominent la situation à la
146 nne dans les générations montantes, mais la seule union politique du continent. C’est à ce résultat prochain, seul suffisant,
147 s d’un pouvoir politique commun. Le problème de l’ union politique domine tout. Or c’est là justement que nous sommes le plus
148 r. Mais tout peut être compromis par l’échec de l’ union politique. C’est dans cette perspective d’urgence mondiale que les fé
149 au bel ouvrage d’Olivier Philip, Le Problème de l’ union européenne, p. 10. bb. « Positions, oppositions et convergences : un
36 1958, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Une université européenne [Introduction] (juillet 1958)
150 e votre expérience acquise et de votre foi dans l’ union de l’Europe. Que représente le groupe ici réuni ? Vous avez devant vo
37 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Editeuropa (septembre 1959)
151 os nationalismes, derniers et pires obstacles à l’ union nécessaire. C’est donc au Livre et au Manuel qu’il appartient de comb
152 l’avenir même de l’Europe, c’est-à-dire avec son union . De fait, la cause européenne a marqué des progrès immenses, depuis d
153 l’abondante littérature provoquée par les plans d’ union , ensuite à s’assurer que les ouvrages retenus sont susceptibles de tr
38 1959, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Carlo Curcio, Europa, Storia di un’idea (septembre 1959)
154 pe jusqu’au drame de la lutte actuelle pour notre union , à travers 27 siècles de pensée où le sublime voisine avec l’absurde,
39 1960, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Trois initiales, ou raison d’être et objectifs du CEC (1959-1960)
155 upages successifs de nos frontières nationales, l’ union économique et politique de nos peuples peut et doit aujourd’hui s’édi
156 , ou de Dix-Huit à la recherche difficile de leur union , dépend d’un jeu de forces politiques sur lequel nous sommes sans pou
157 loin, de préparer le terrain pour une plus vaste union . Où sont les obstacles majeurs à cette union ? On nous répète qu’ils
158 aste union. Où sont les obstacles majeurs à cette union  ? On nous répète qu’ils seraient dans les faits, dans les intérêts ma
40 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Guide européen de l’enseignement civique [introduction] (1960-1961)
159 s de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’ union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démocratie : e
41 1961, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Esquisse d’une biographie : J. H. Retinger (1960-1961)
160 insi que Retinger organise le premier congrès des unions syndicales de l’Amérique latine, en 1924, et qu’il obtient des secour
161 ons de ce qui deviendra sa passion principale : l’ union de l’Europe. Nous avons vu déjà quelques-unes des sources de l’europé
162 es et d’analyses économiques, l’opportunité d’une union de l’Europe. Mais Ernie Bevin, sollicité de prendre la direction de l
163 es, pour discuter avec eux les perspectives d’une union de l’Europe après la guerre. Sikorski et Benès allèrent jusqu’à concl
164 , plusieurs autres mouvements s’étaient fondés. L’ Union européenne des fédéralistes, dont la plupart des animateurs sortaient
165 e, mais de ce qu’ils appelaient pudiquement une «  union plus étroite de nos pays », adhérèrent au United Europe Movement fond
166 ent paneuropéen fondé en 1923 déjà, et créait une Union parlementaire européenne. À Montreux, en septembre 1947, l’UEF convoq
167 en résulta tout simplement la mise en œuvre de l’ union européenne. Tout ce qui s’est accompli dans cet ordre, depuis douze a
168 polonaise et l’action syndicaliste aux débuts, l’ union européenne ou la coopération atlantique, à la fin de sa vie. Les yeux
42 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour un Dialogue des cultures [Note liminaire] (avril 1962)
169 la meilleure méthode possible pour favoriser les unions régionales sans fomenter du même coup des nationalismes agrandis et m
43 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Le dialogue des cultures [interventions] (avril 1962)
170 ainsi définie par ses statuts : « contribuer à l’ union de l’Europe en ralliant les forces vives de la culture dans tous nos
171 ’est la formule du fédéralisme, c’est-à-dire de l’ union dans la diversité. Nous sommes tous en faveur de la différenciation,
172 la, c’est la formule fédéraliste, j’y reviens : l’ union dans la diversité. Et là-dessus, je crois que tout le monde sera d’ac
44 1962, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [interventions] (juillet 1963)
173 moment où nous nous efforçons de faire une vaste union européenne, ici, à Aix, vous vous efforciez de créer une métropole lo
45 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Deux-mille volumes sur l’Europe (février 1963)
174 Religion — Éducation — Problèmes politiques de l’ Union — Aspects juridiques — Institutions — Fédéralisme — Économie — Les na
175 ait-elle nous rendre optimistes sur l’avenir de l’ union de l’Europe ? J’en doute un peu. (Mais il y a bien d’autres raisons d
176 onnaires à la Colomb, pas d’Europe, ni de plans d’ union de l’Europe, ni de Marché commun, ni donc de prétexte et d’objet pour
177 ’Europe risquent de faire du tort à la cause de l’ union , non moins qu’en firent naguère l’indifférence ou la méfiance systéma
46 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Enquête sur l’enseignement civique dans les pays européens [Avant-propos] (mai 1963)
178 s de Napoléon et d’Hitler l’ont bien fait voir. L’ union de l’Europe suppose en fait les mêmes exigences que la démocratie : e
47 1963, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pour une métropole régionale Aix-Marseille-Étang de Berre [Avant-propos] (juillet 1963)
179 dans les États qui ouvrent leurs frontières à des unions plus vastes, voilà bien l’un des phénomènes contemporains qui mériten
48 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Campagne pour l’Europe des citoyens (septembre 1964)
180 ble qui est leur civilisation et des droits que l’ union seule pourra leur assurer dans l’avenir. Or, comment devenir citoyen
49 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stage d’Oosterbeek (septembre 1964)
181 nçaux ? Allons donc ! C’est l’histoire du trait d’ union  : est-ce qu’il sépare deux mots, ou est-ce qu’il les unit ? L’histori
182 d’être en même temps bien utiles à la cause de l’ union européenne. bx. « Stage d’Oosterbeek (17-20 mars 1964). Introductio
50 1964, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Université et universalité dans l’Europe d’aujourd’hui (décembre 1964)
183 mmunication en progression géométrique. Dialogue, union , uniformisation… Voilà le premier mouvement, mondial. Tout se rapproc
184 iculier. Le paradoxe européen par excellence de l’ union dans la diversité n’est pas seulement celui de l’Université, mais cel
185 opéenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’ union dans la diversité, qui est la formule de notre grand passé, et de not
51 1965, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). L’Europe et le monde [Introduction] (février 1965)
186 e [Introduction] (février 1965)ca Les motifs d’ union de l’Europe ont beaucoup évolué depuis 1945. Dès cette année-là et au
187 erres civiles européennes. Le motif dominant de l’ union était alors de rendre impossible une nouvelle guerre franco-allemande
188 us loin sur le plan politique, un nouveau motif d’ union passa au premier rang : rétablir la prospérité économique du continen
189 eule expliquait. Alors parut un troisième motif d’ union  : représenter l’Europe comme un ensemble dans la rencontre des cultur
52 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Civisme et culture (notamment artistique) (mai 1967)
190 ux « cultures nationales » Ce qui s’oppose à l’ union de l’Europe et à la formation d’une conscience commune — condition pr
191 t c’est montrer son unité fondamentale, base de l’ union qu’il reste à faire. Troisième thème : L’Art, comme activité de to
53 1967, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vingt langues, une littérature (mai 1967)
192 e de l’enseignement un moyen de propagande pour l’ union politique de l’Europe : ce serait contraire à notre idée de l’Europe
193 e en tout cas, nous n’avons pas à revendiquer une union à venir (certes souhaitée), mais à constater, faire voir, expliquer,
194 s fédéralistes européens ne demandent pas d’autre union que celle que permet l’unité existante de notre culture. Unité dans l
54 1968, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Vers une fédération des régions (hiver 1967-1968)
195 alisme et de l’État totalitaire — par le besoin d’ union au-delà des nations, partout ressenti et déclaré, et qui a donné nais
196 u bêtise que les États-nations sont impropres à l’ union . Leurs relations normales sont de rivalité, non de coopération. Leur
197 les grandes nations étatistes. Le problème de l’ union de l’Europe à partir des États-nations paraissant insoluble en théori
198 ses données76, il va falloir ou bien renoncer à l’ union et alors il n’y aura plus de problème, ou bien modifier les données m
199 mes du problème, c’est-à-dire chercher à fonder l’ union sur autre chose que les États-nations. Renoncer à résoudre le problèm
200 ats-nations. Renoncer à résoudre le problème de l’ union , c’est faire, en somme, ce que l’on fait actuellement, c’est-à-dire l
201 . Mais changer les données mêmes du problème de l’ union pour le rendre soluble, c’est d’abord accepter de remettre en questio
202 ver les éléments nouveaux avec lesquels bâtir une union praticable. Une règle d’or du fédéralisme Parlant de la mise en
203 Quelques mois avant, j’écrivais de mon côté : L’ union , pour deux États-nations, n’est jamais qu’une mesure de fortune, voir
204 voire un expédient désespéré (comme par exemple l’ union de la Grande-Bretagne et de la France proposée par Churchill en juin
205 t bâtir sur autre chose que sur les obstacles à l’ union  ; opérer sur un autre plan que celui-là, précisément, où le problème
206 peut sembler curieux, Messieurs, qu’à l’âge de l’ union des nations et des intégrations continentales, vous vous préoccupiez
207 ion une région plus ou moins autonome. L’effort d’ union , et votre effort qu’on soupçonnera de vouloir la division, peuvent se
208 l’Europe de la fin du xxe siècle. La politique d’ union européenne, désormais, doit consister à effacer nos divisions pour do
209 rois objections : a) La vitesse du progrès vers l’ union politique à partir des États-nations souverains étant demeurée nulle
55 1971, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Dépolitiser la politique (printemps 1971)
210  » (c’est-à-dire refusant tous ces droits) — ni l’ union de l’Europe, ni la participation civique, par suite, aucune révolutio
211 toriser non seulement pour refuser toute mesure d’ union concrète mais pour justifier des conduites criminelles (ventes d’arme
212 t-nation, fauteur de guerre, et seul obstacle à l’ union de l’Europe comme à la participation des citoyens à toutes les affair
213 ns les pays de la CEE se déclarent favorables à l’ union de l’Europe, et que les jeunes de 18 à 35 ans constituent 75 % de cet
214 tion qu’implique et que représentera au total   l’ union de l’Europe sera culturelle d’abord ou ne sera pas : en ce sens que l
215 rd ou ne sera pas : en ce sens que l’obstacle à l’ union de nos peuples par la fédération continentale des régions est d’ordre
56 1972, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Confrontation des régions transfrontalières [Nos conclusions] (été 1972)
216 qu’aux yeux de l’historien futur l’évolution de l’ union européenne prenne jamais la forme d’une chaîne de « Sommets », ou d’u
217 moment précis où l’impossibilité de construire l’ union sur les États-nations devient flagrante, où les solutions purement éc
57 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Nouveau départ (printemps 1974)
218 inaire tentera de faire le point de « l’état de l’ union européenne », ses progrès, son arriération, leurs causes et les moyen
58 1974, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Stratégie de l’Europe des régions (printemps 1974)
219 ns (printemps 1974)ck Évolution des motifs d’ union Il y a peut-être encore en Laponie, sur les bords de la Tamise, ou
220 motifs principaux qui nous ont amenés à l’idée d’ union de l’Europe, et qui nous contraignent maintenant à réussir cette unio
221 qui nous contraignent maintenant à réussir cette union , au plus tard, dans les dix à quinze ans qui viennent.   1er motif.
222 rquoi ? Mais s’il en est ainsi des motifs de l’ union , s’ils sont aussi nombreux, aussi peu contestés, aussi écrasants d’év
223 s, aussi écrasants d’évidence, si tout pousse à l’ union , pourquoi n’est-elle pas faite ? Que personne ne me dise qu’elle n’i
224 5 % des Européens dans leur ensemble souhaitent l’ union , et que de ces 65 %, les trois-quarts, soit 75 % exactement, sont des
225 n. Et pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas fonder l’ union sur les obstacles par excellence à toute union. Faire l’Europe des É
226 l’union sur les obstacles par excellence à toute union . Faire l’Europe des États-nations, l’Europe des patries ou l’Europe
227 t en remplaçant chaque terme par sa définition. L’ union des États-nations, ce serait une amicale des misanthropes. Cela peut
228 nt encore sans rire — multiplient les promesses d’ union , prudentes sans doute, mais d’union quand même, ils se moquent de nou
229 s promesses d’union, prudentes sans doute, mais d’ union quand même, ils se moquent de nous : ils savent très bien qu’ils ne p
230 les fois qu’il s’agit de refuser quelque mesure d’ union n’est plus qu’un mythe. On l’a vu lors de la guerre de Suez : un fron
231 ut partir d’autre chose que des obstacles à toute union , d’un autre plan que celui-là, justement, où le problème se révèle in
232 nisant à la fois de petites régions et de grandes unions . Position du problème régional Claude Lévi-Strauss écrivait réc
233 is la reconnaissance de l’obstacle majeur à cette union , que constituent les prétentions de l’État-nation à une souveraineté
234 mythes nationaux, sera seule capable d’accepter l’ union de nos peuples, au-delà de nos États : elle jugera cela tout naturel.
235 finalement, que je vous parle de l’Europe, de son union , et plus encore, des régions. Tout le problème politique, social, cul
59 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Pourquoi des régions ? (printemps-été 1975)
236 t-à-dire sur la base de l’obstacle majeur à toute union . Le programme politique du siècle finissant m’apparaît clair : il fau
237 de la crise mondiale, et l’empêchement majeur à l’ union de l’Europe — laquelle serait cependant un facteur décisif de la solu
60 1975, Bulletin du Centre européen de la culture, articles (1951–1977). Rôle de la modernité dans les relations Europe-Monde (hiver 1975-1976)
238 isme, doivent être élaborés, et peuvent l’être. L’ union fédérale de nos peuples pourrait seule permettre une lutte efficace c