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’amène à signer, en 1977, des manifestes contre l’
union
de l’Europe, dénoncée en tant que complot germano-américain au servic
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a spécificité culturelle et la possibilité de son
union
politique, résultent toutes ou presque — y compris dans ce livre — de
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e les conditions mêmes de la liberté, j’entends l’
union
fédérale de nos peuples, au-delà des prétentions de l’État-nation ? 4
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Rousseau, les inconvénients de la petitesse par l’
union
, et les inconvénients de la grandeur par la liberté et l’autogestion
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ières déclarations publiques contre toute forme d’
union
de l’Europe qui ne soit pas l’Europe française. Pour Michel Debré, le
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us, deux faits qui changent tout : 1. Le traité d’
Union
de 1532 entre le Duché de Bretagne et la Couronne de France n’a nulle
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té ses engagements sacrés. Or c’est à ce traité d’
union
que correspondrait aujourd’hui un Pacte fédéral européen. 2. Lors de
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. 12. Cf. Michel Debré, Projet de Pacte pour une
Union
d’États européens, Éd. Nagel. Paris, 1951, p. 28. 13. Op. cit., p.
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onne à tous des raisons d’appeler ou de maudire l’
union
de l’Europe selon leurs préférences du moment. I. Les identités nat
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s de surcroît), de « perdre son identité dans une
union
européenne ». L’argument ne vaut strictement rien, ne traduit qu’igno
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on de régions historiques, qui trouvent dans leur
union
— strictement limitée à certaines fonctions publiques — la garantie d
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fut sans doute le plus grand lyrique de l’idéal d’
union
européenne dans tous les congrès de la paix et de la fédération des p
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ra le Memorandum sur l’organisation d’un régime d’
union
fédérale en Europe, présenté par Aristide Briand à la SDN en 1930. C
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péen, d’un projet faisant de la Russie le trait d’
union
entre l’Europe unie et la Chine, et enfin de divers projets œcuméniqu
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où elle est prise entre sa vocation fédéraliste d’
union
pour les diversités à sauvegarder et la fascination mortelle de natio
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e numéro un, sujet du congrès de Montreux, sera l’
union
fédérale de nos peuples. À Genève, au début de septembre 1946, se pro
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ien n’est moins à la mode que l’Europe, sinon son
union
fédérale, dans les milieux intellectuels français en cette fin des an
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ure européenne est l’unité de base sur laquelle l’
union
de l’Europe peut encore s’édifier et doit l’être. Elle s’est constitu
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opéenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’
union
dans la diversité, qui est la formule de notre grand passé et de notr
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l’ambition que certains prêtent aux tenants de l’
union
européenne, à savoir de « fondre nos nations dans on ne sait quel mag
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Et plus loin : Il se peut qu’un jour un cri d’
union
s’élève et que l’universalité des chrétiens aspire à professer la mêm
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Mme de Staël, de nos jours, n’eût pas préconisé l’
union
de l’Europe sur la base d’une Communauté économique ; elle eût fondé
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r elle savait surtout que la vraie finalité d’une
union
qui mérite le nom d’européenne, ne saurait être que l’homme lui-même,
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out embrasse, — pour cet homme elle eût proposé l’
union
fédérale de nos peuples, dans cet enthousiasme auquel elle consacre l
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e des intérêts matériels n’arrive pas à imposer l’
union
. Le plus grand dénominateur commun des Européens et les combinaisons
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sine, et ce Marini lui a beaucoup parlé du Plan d’
union
des royaumes chrétiens que le Français Pierre Dubois a écrit cinquant
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à tous et à tous les points de vue », ainsi que l’
union
fondamentale de l’idéal éducatif et de l’idéal d’organisation interna
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t que de condamner et de combattre la tentative d’
union
entre la France et l’Allemagne d’aujourd’hui… Le problème de l’union
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ce et l’Allemagne d’aujourd’hui… Le problème de l’
union
franco-allemande ne peut se poser sainement qu’à partir de la Révolut
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it des chances de surmonter sa crise nationale, l’
union
seule peut les y aider. Pas un mot n’a été prononcé sur la nécessité
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a été prononcé sur la nécessité et l’urgence de l’
union
, sur son contenu ni sur sa forme politique. « Puisqu’on parle de l’Eu
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x, même processus : pas un mot sur l’urgence de l’
union
; pas un mot sur sa forme : fédération ou amicale des misanthropes ;
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onvergence frappante de leurs propositions pour l’
union
de l’Europe, et cela qu’ils se disent de gauche ou de droite, ou qu’i
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miner les dissensions internes par le recours à l’
union
sacrée, soit que les « nécessités de la guerre » contraignent à étati
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u’ils affirment que leur but n’en est pas moins l’
union
de l’Europe : ils nous répètent comme Michel Debré qu’un « bon Europé
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pour des raisons trop évidentes. Comment fonder l’
union
sur l’obstacle par essence et par définition à toute union sérieuse,
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l’obstacle par essence et par définition à toute
union
sérieuse, tant soit peu contraignante, et faisant prévaloir la solida
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is cela s’applique mieux encore aux initiatives d’
union
européenne qui allaient suivre le Congrès de l’Europe à La Haye, 1948
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n Autonomies régionales Unité contre l’Étranger
Union
pour la sauvegarde des autonomies Raison d’État Respect incondition
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76. Rapport au peuple européen sur l’état de l’
union
de l’Europe , Stock, Paris, 1979. 77. « Si l’on estime qu’être oppos
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discuter les aspects culturels fondamentaux de l’
union
des peuples de l’Europe. r. « L’État-nation contre l’Europe », Cadmo
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cher d’un grand but politique — dans notre cas, l’
union
de l’Europe — et celle de l’homme de pensée militante, qui exige que
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oucieux d’agir et d’un militant sans relâche de l’
union
fédérale de l’Europe. Les responsables politiques, hommes de pouvoir,
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s que lui pose l’économie moderne. À défaut d’une
union
librement consentie, notre anarchie présente nous exposera demain à l
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le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons l’
union
de notre continent. Sur cette union, l’Europe joue son destin et celu
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ous voulons l’union de notre continent. Sur cette
union
, l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. Soit donc not
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t de l’enthousiasme publiquement manifesté pour l’
union
des Européens. Durant les neuf mois qui suivirent, une délégation for
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en cache de pires, pour arrêter l’élan vers notre
union
. N’attaquez pas les souverainetés, dépassez-les ! Refaites-en une à l
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États, mais capable, dans les seuls domaines où l’
union
est indispensable, de fonctionner comme une fédération. Il est utile
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e par les espoirs qu’ils mettent dans un avenir d’
union
qui traduirait en libertés proprement politiques les principes qui on
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l’Histoire et avec la construction à venir de son
Union
. On nous apprend d’abord que pour les ministres il n’y a pas une cult
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jourd’hui l’appel du but trop souvent différé : l’
union
de l’Europe. J’écrivais en 1952 : Europe jadis fut enlevée à l’Asie
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tiers de siècle à ne plus avancer, à parler de l’
union
sans la faire et à dire son urgence tout en la renvoyant à quelque se
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ns liens d’aucune espèce hors des buts allégués d’
union
, cela va sans dire, buts toujours différés sine die, et cela va telle
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qui consiste, au fait et au prendre, à confier l’
union
à deux organisations dépourvues de tout lien constitutionnel, d’inéga
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nécessités de l’unité dans la diversité, et de l’
union
des autonomies, régionales plus encore que nationales, — au bénéfice
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d’Europe (André Philip) et, last but not least, l’
Union
européenne des fédéralistes (Henri Brugmans, Alexandre Marc, Raymond
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CNPF : Centre national du patronat français. 91.
Union
européenne des fédéralistes, dont Henri Brugmans, Alexandre Marc et R
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-à-dire fédérée, car il n’y a pas d’autre moyen d’
union
véritable. Si on veut être mangé à la sauce des États-nations, on ne
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s unie. Donc la première chose à faire, c’est une
union
européenne, une union sur la base des régions, pour sauver la paix, p
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re chose à faire, c’est une union européenne, une
union
sur la base des régions, pour sauver la paix, pour assurer la paix et