1 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
1 l’œcuménisme subsiste et tombe avec la foi dans l’ union des chrétiens en Christ, cette foi pouvant être connotée par le rejet
2 st dans la mesure exacte où elles ont douté d’une union par essence incontrôlable, qu’elles ont perdu leur communion réelle.
3 iens le soin de définir la doctrine positive de l’ union au nom de laquelle doit être condamnée l’hérésie unitaire. Doctrine d
4 pître aux Corinthiens : c’est dans ses appels à l’ union , précisément, que Paul établit avec le plus de force la légitimité de
5 moi sommes un », qui établit le modèle même de l’ union dans la distinction des personnes ? Posons ces questions-là aux docte
6 vocations divines n’est pas une imperfection de l’ union , mais sa vie même. Un deuxième trait, complémentaire d’ailleurs, doit
7 it en profondeur. En d’autres termes, l’appel à l’ union ne s’adresse pas aux dissidents virtuels de chaque Église, mais à leu
8 tion ou leur doctrine particulière. Au principe d’ union transcendant qui assure la permanence de l’Église universelle, certai
9 t antiœcuménique. Sa volonté d’unité s’oppose à l’ union . Elle transforme la diversité en division. Alors il y a scandale, et
10 ouve la position spirituelle centrale qui fonde l’ union dans la diversité, nous avons à chercher la position philosophique ce
11 la même position centrale définissant à la fois l’ union et la diversité, l’engagement et la liberté, les droits du tout et le
12 ieux qu’un équilibre, il y a un principe vivant d’ union . Là où est l’Esprit, là est la liberté, mais là aussi est la vraie co
13 e les diversités régionales sont la vie même de l’ Union . Mais par l’organe central qui lie toutes les régions, il ménage un r
14 nne se placer à l’avant-garde du mouvement vers l’ union , nous ne verrons l’œcuménisme se réaliser avec puissance que dans l’é