1 1949, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est encore un espoir (8 décembre 1949)
1 e illusion. Il est vrai que l’Amérique souhaite l’ union de l’Europe. Ce n’est pas la même union que les Russes nous imposerai
2 ouhaite l’union de l’Europe. Ce n’est pas la même union que les Russes nous imposeraient ! L’Amérique veut l’Europe unie, par
3 . Les Américains seront forcés de nous forcer à l’ union ou de nous abandonner, si nous n’arrivons pas, d’ici deux ans, à nous
2 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Rectification (9 mars 1962)
4 vegarder à la fois et en pratique les droits de l’ union et ceux des autonomies locales, les droits de l’organisation et ceux
3 1962, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe est d’abord une culture (30 juin 1962)
5 futures avec le Marché commun, on croirait que l’ union de l’Europe se réduit à des problèmes de tarifs douaniers et d’intérê
6 raisonnement assez simple, en trois points : 1. L’ union entre des peuples ne saurait se faire en général que sur la base de q
7 c le génie même de sa culture, qui est celui de l’ union dans la diversité. On va voir que cette thèse « culturelle » nous por
8 ins traits qu’ils tiennent pour essentiels : leur union consiste donc à restaurer ou à consolider par des institutions commun
9 ’ensemble sont en péril. Alors paraît le besoin d’ union . Les forces de division qui ont miné l’Europe depuis un siècle, et qu
10  » qui me parlaient depuis longtemps de mesures d’ union supranationales. Et c’est ainsi que l’union de l’Europe a commencé da
11 res d’union supranationales. Et c’est ainsi que l’ union de l’Europe a commencé dans le domaine économique, avec la CECA de Je
12 détendre les ressorts de notre génie créateur. L’ union économique implique, par conséquent, une politique culturelle de gran
13 ieuse de la technique à l’homme. C’est dire que l’ union économique appelle une union politique, qu’on ne peut souhaiter que f
14 me. C’est dire que l’union économique appelle une union politique, qu’on ne peut souhaiter que fédérale. L’intégration totale
15 n, selon la formule suisse, assurerait le degré d’ union nécessaire tout en sauvegardant les autonomies et diversités qui ont
16 tout autre pour faire valoir les avantages d’une union de type fédéral, conforme à son essence, comme à celle de l’Europe. C
17 assé du continent, aux rivalités nationales que l’ union , justement, entend éliminer. En invoquant au contraire son expérience
18 Si elle s’y refuse, qui va plaider sa cause ? Une union faite sans nous ne sera pas faite pour nous, c’est l’évidence. Mais n
4 1963, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Universités américaines (12-13 janvier 1963)
19 t occupé à satisfaire d’ardentes curiosités sur l’ union de l’Europe et le Marché commun que l’Amérique découvre subitement, e
5 1964, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il nous faut des hommes de synthèses (19-20 septembre 1964)
20 munications en progression géométrique. Dialogue, union , uniformisation… Voilà le premier mouvement, mondial. Tout se rapproc
21 iculier. Le paradoxe européen par excellence de l’ union dans la diversité n’est pas seulement celui de l’Université, mais cel
22 opéenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’ union dans la diversité, qui est la formule de notre grand passé, et de not
6 1968, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Vers l’Europe des régions [Entretien]
23 mais les Américains aussi, avions besoin de cette union , c’est-à-dire du genre de valeurs, d’équilibre, de mesure que représe
24 8 je me suis beaucoup penché sur ce problème de l’ union des Européens sur la base d’une unité déjà existante. Je fais une dis
25 existante. Je fais une distinction entre unité et union . L’unité existe ou n’existe pas. L’union est ce que l’on peut bâtir.
26 unité et union. L’unité existe ou n’existe pas. L’ union est ce que l’on peut bâtir. Non pas une uniformité mais un certain mo
27 civilisation est la condition sine qua non d’une union économique et politique. J’ai donc créé le Centre européen de la cult
28 enant ainsi eux-mêmes l’obstacle à toute espèce d’ union . On ne peut bâtir une union de l’Europe sur les obstacles à toute uni
29 acle à toute espèce d’union. On ne peut bâtir une union de l’Europe sur les obstacles à toute union ! Notre espoir réside dan
30 r une union de l’Europe sur les obstacles à toute union  ! Notre espoir réside dans une politique des régions. Par exemple l’I
31 Catalogne. Le problème n° 1 de l’Europe, c’est l’ union . Si l’union de l’Europe ne se fait pas, nous serons colonisés par le
32 Le problème n° 1 de l’Europe, c’est l’union. Si l’ union de l’Europe ne se fait pas, nous serons colonisés par le dollar et pe
33 istes français s’étant penchés sur ce problème. L’ union mondiale ne sera concevable que s’il existe une solide fédération eur
7 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). La cité européenne (18-19 avril 1970)
34 e unité de base existe, sur laquelle fonder cette union . Il s’agit de l’unité d’une culture, de laquelle participent tous les
35 de l’Europe, irrité par ce genre d’objections à l’ union , j’écrivis sur une page de bloc-notes « à faire circuler » autour du
36 parti, et c’est là-dessus qu’il faut bâtir notre union , si l’on veut qu’elle mérite le nom d’Europe. Si l’on me demande main
37 différenciée se traduit tout naturellement par l’ union dans la diversité, et cette forme d’union porte un nom bien connu dan
38 t par l’union dans la diversité, et cette forme d’ union porte un nom bien connu dans l’histoire des régimes politiques, c’est
8 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). L’Europe et le sens de la vie (25-26 avril 1970)
39 6 avril 1970)ai Je ne vois pas d’autre forme d’ union qui réponde à la double exigence du respect des diversités et de l’in
40 mies seront perdues une à une, si nous refusons l’ union qui ferait leur force ; mais en retour, cette union ne saurait être a
41 ion qui ferait leur force ; mais en retour, cette union ne saurait être acquise au prix des libertés qu’elle est censée servi
42 ure pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union fédérale. Ce qui paraît beaucoup plus difficile à expliquer, c’est qu
43 est l’obstacle apparemment insurmontable à cette union que tout indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut
44 rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre que l’
45 à toute union possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé l
46 diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute union , alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi peu dé
47 cle. Rien, donc, de plus hostile à toute espèce d’ union tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation qui, d’autre p
48 c’est sur la base de cet obstacle radical à toute union que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’unir l’Europe ! Voilà qui
49 pas avancé d’un centimètre en direction de notre union politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés,
50 re en direction de notre union politique. Entre l’ union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité huma
51 précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but la puissance collective ou la liberté des personnes. Il
52 : ces deux finalités commandent deux politiques d’ union , dont je crains bien qu’on ne puisse pas impunément continuer à mêler
53 dilemme puissance ou liberté comme finalités de l’ union . Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois
54 s ministres, d’essayer d’apaiser les ennemis de l’ union en jurant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations
9 1970, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Le testament de Tristan (14-15 novembre 1970)
55 arce que nos efforts actuels, en vue de bâtir une union des peuples européens, qui respecte le caractère original de chacun e
56 ts. On ne peut mieux définir le régime général d’ union dans la diversité qu’il admirait dans notre Suisse. Quant à la partic
10 1971, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Au défi de l’Europe, la Suisse (31 juillet-1er août 1971)
57 rs du fédéralisme. Elle n’est rien qu’un régime d’ union . Dans leur très grande majorité — 98 % exactement — les six millions
58 on existence : l’idée fédéraliste et la formule d’ union qu’illustre le pacte en latin conclu par trois « communes forestières
59 trop souvent (et pas seulement à l’étranger) de l’ union de vingt-cinq États cantonaux — comme l’Europe de Churchill ou de Gau
60 e Dans la mesure où j’adhère à cette formule d’ union je me considère comme Suisse et je le suis, moi, Neuchâtelois protest
61 alité proprement suisse : une idée, une formule d’ union qui fut au xiiie siècle celle de trois communes du Gothard et qui se
62  » par la suite aux XIII cantons ligués, puis à l’ union de vingt-cinq États souverains différant par la langue et la race, la
63 -nation napoléonien s’oppose radicalement à toute union de l’Europe, et que sa généralisation ne conduirait qu’à la guerre, a
64 se perd-elle en se généralisant, et une formule d’ union en fécondant des unions toujours plus nombreuses ? Ceux qui ont peur
65 ralisant, et une formule d’union en fécondant des unions toujours plus nombreuses ? Ceux qui ont peur que la Suisse se perde d
66 r dans le succès de notre idée et d’une formule d’ union qui est notre raison d’être, ne serait-ce pas le sort le plus beau qu
11 1972, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Il faut dénationaliser l’enseignement [Entretien] (8 décembre 1972)
67 nt des tensions fécondes conduisant à la fois à l’ union et à la diversification. C’est parfaitement compatible : un réseau ro
12 1984, Gazette de Lausanne, articles (1940–1984). Philosophie et énergie nucléaire : une mise au point (28 juin 1984)
68 plus de vingt ans, devant le premier congrès de l’ Union internationale des producteurs et distributeurs d’électricité, un con