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e illusion. Il est vrai que l’Amérique souhaite l’
union
de l’Europe. Ce n’est pas la même union que les Russes nous imposerai
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ouhaite l’union de l’Europe. Ce n’est pas la même
union
que les Russes nous imposeraient ! L’Amérique veut l’Europe unie, par
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. Les Américains seront forcés de nous forcer à l’
union
ou de nous abandonner, si nous n’arrivons pas, d’ici deux ans, à nous
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vegarder à la fois et en pratique les droits de l’
union
et ceux des autonomies locales, les droits de l’organisation et ceux
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futures avec le Marché commun, on croirait que l’
union
de l’Europe se réduit à des problèmes de tarifs douaniers et d’intérê
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raisonnement assez simple, en trois points : 1. L’
union
entre des peuples ne saurait se faire en général que sur la base de q
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c le génie même de sa culture, qui est celui de l’
union
dans la diversité. On va voir que cette thèse « culturelle » nous por
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ins traits qu’ils tiennent pour essentiels : leur
union
consiste donc à restaurer ou à consolider par des institutions commun
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’ensemble sont en péril. Alors paraît le besoin d’
union
. Les forces de division qui ont miné l’Europe depuis un siècle, et qu
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» qui me parlaient depuis longtemps de mesures d’
union
supranationales. Et c’est ainsi que l’union de l’Europe a commencé da
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res d’union supranationales. Et c’est ainsi que l’
union
de l’Europe a commencé dans le domaine économique, avec la CECA de Je
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détendre les ressorts de notre génie créateur. L’
union
économique implique, par conséquent, une politique culturelle de gran
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ieuse de la technique à l’homme. C’est dire que l’
union
économique appelle une union politique, qu’on ne peut souhaiter que f
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me. C’est dire que l’union économique appelle une
union
politique, qu’on ne peut souhaiter que fédérale. L’intégration totale
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n, selon la formule suisse, assurerait le degré d’
union
nécessaire tout en sauvegardant les autonomies et diversités qui ont
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tout autre pour faire valoir les avantages d’une
union
de type fédéral, conforme à son essence, comme à celle de l’Europe. C
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assé du continent, aux rivalités nationales que l’
union
, justement, entend éliminer. En invoquant au contraire son expérience
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Si elle s’y refuse, qui va plaider sa cause ? Une
union
faite sans nous ne sera pas faite pour nous, c’est l’évidence. Mais n
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t occupé à satisfaire d’ardentes curiosités sur l’
union
de l’Europe et le Marché commun que l’Amérique découvre subitement, e
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munications en progression géométrique. Dialogue,
union
, uniformisation… Voilà le premier mouvement, mondial. Tout se rapproc
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iculier. Le paradoxe européen par excellence de l’
union
dans la diversité n’est pas seulement celui de l’Université, mais cel
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opéenne, puisqu’elle aurait pour fin de recréer l’
union
dans la diversité, qui est la formule de notre grand passé, et de not
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mais les Américains aussi, avions besoin de cette
union
, c’est-à-dire du genre de valeurs, d’équilibre, de mesure que représe
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8 je me suis beaucoup penché sur ce problème de l’
union
des Européens sur la base d’une unité déjà existante. Je fais une dis
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existante. Je fais une distinction entre unité et
union
. L’unité existe ou n’existe pas. L’union est ce que l’on peut bâtir.
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unité et union. L’unité existe ou n’existe pas. L’
union
est ce que l’on peut bâtir. Non pas une uniformité mais un certain mo
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civilisation est la condition sine qua non d’une
union
économique et politique. J’ai donc créé le Centre européen de la cult
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enant ainsi eux-mêmes l’obstacle à toute espèce d’
union
. On ne peut bâtir une union de l’Europe sur les obstacles à toute uni
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acle à toute espèce d’union. On ne peut bâtir une
union
de l’Europe sur les obstacles à toute union ! Notre espoir réside dan
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r une union de l’Europe sur les obstacles à toute
union
! Notre espoir réside dans une politique des régions. Par exemple l’I
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Catalogne. Le problème n° 1 de l’Europe, c’est l’
union
. Si l’union de l’Europe ne se fait pas, nous serons colonisés par le
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Le problème n° 1 de l’Europe, c’est l’union. Si l’
union
de l’Europe ne se fait pas, nous serons colonisés par le dollar et pe
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istes français s’étant penchés sur ce problème. L’
union
mondiale ne sera concevable que s’il existe une solide fédération eur
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e unité de base existe, sur laquelle fonder cette
union
. Il s’agit de l’unité d’une culture, de laquelle participent tous les
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de l’Europe, irrité par ce genre d’objections à l’
union
, j’écrivis sur une page de bloc-notes « à faire circuler » autour du
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parti, et c’est là-dessus qu’il faut bâtir notre
union
, si l’on veut qu’elle mérite le nom d’Europe. Si l’on me demande main
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différenciée se traduit tout naturellement par l’
union
dans la diversité, et cette forme d’union porte un nom bien connu dan
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t par l’union dans la diversité, et cette forme d’
union
porte un nom bien connu dans l’histoire des régimes politiques, c’est
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6 avril 1970)ai Je ne vois pas d’autre forme d’
union
qui réponde à la double exigence du respect des diversités et de l’in
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mies seront perdues une à une, si nous refusons l’
union
qui ferait leur force ; mais en retour, cette union ne saurait être a
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ion qui ferait leur force ; mais en retour, cette
union
ne saurait être acquise au prix des libertés qu’elle est censée servi
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ure pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une
union
fédérale. Ce qui paraît beaucoup plus difficile à expliquer, c’est qu
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est l’obstacle apparemment insurmontable à cette
union
que tout indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut
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rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute
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possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre que l’
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à toute union possible de l’Europe (donc à toute
union
fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé l
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diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute
union
, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi peu dé
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cle. Rien, donc, de plus hostile à toute espèce d’
union
tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation qui, d’autre p
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c’est sur la base de cet obstacle radical à toute
union
que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’unir l’Europe ! Voilà qui
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pas avancé d’un centimètre en direction de notre
union
politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés,
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re en direction de notre union politique. Entre l’
union
de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité huma
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précise, en Europe, il nous faut décider si notre
union
aura pour but la puissance collective ou la liberté des personnes. Il
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: ces deux finalités commandent deux politiques d’
union
, dont je crains bien qu’on ne puisse pas impunément continuer à mêler
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dilemme puissance ou liberté comme finalités de l’
union
. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois
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s ministres, d’essayer d’apaiser les ennemis de l’
union
en jurant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations
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arce que nos efforts actuels, en vue de bâtir une
union
des peuples européens, qui respecte le caractère original de chacun e
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ts. On ne peut mieux définir le régime général d’
union
dans la diversité qu’il admirait dans notre Suisse. Quant à la partic
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rs du fédéralisme. Elle n’est rien qu’un régime d’
union
. Dans leur très grande majorité — 98 % exactement — les six millions
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on existence : l’idée fédéraliste et la formule d’
union
qu’illustre le pacte en latin conclu par trois « communes forestières
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trop souvent (et pas seulement à l’étranger) de l’
union
de vingt-cinq États cantonaux — comme l’Europe de Churchill ou de Gau
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e Dans la mesure où j’adhère à cette formule d’
union
je me considère comme Suisse et je le suis, moi, Neuchâtelois protest
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alité proprement suisse : une idée, une formule d’
union
qui fut au xiiie siècle celle de trois communes du Gothard et qui se
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» par la suite aux XIII cantons ligués, puis à l’
union
de vingt-cinq États souverains différant par la langue et la race, la
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-nation napoléonien s’oppose radicalement à toute
union
de l’Europe, et que sa généralisation ne conduirait qu’à la guerre, a
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se perd-elle en se généralisant, et une formule d’
union
en fécondant des unions toujours plus nombreuses ? Ceux qui ont peur
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ralisant, et une formule d’union en fécondant des
unions
toujours plus nombreuses ? Ceux qui ont peur que la Suisse se perde d
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r dans le succès de notre idée et d’une formule d’
union
qui est notre raison d’être, ne serait-ce pas le sort le plus beau qu
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nt des tensions fécondes conduisant à la fois à l’
union
et à la diversification. C’est parfaitement compatible : un réseau ro
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plus de vingt ans, devant le premier congrès de l’
Union
internationale des producteurs et distributeurs d’électricité, un con