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l’armée russe peut encore nous écraser, et notre
union
s’avère bien difficile. Mais l’esprit créateur reste notre apanage, l
2
is au contraire, nous pouvons tout sauver par une
union
qui ferait de l’Europe, dans la réalité vivante, ce qu’elle n’est auj
3
ute action concrète et raisonnable en faveur de l’
union
, notre salut prochain. C’est ainsi, j’imagine, que l’on voyait les ch
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ssue pratique, d’autre avenir possible que dans l’
union
. Ce fut le dernier mot du rapport de Toynbee : « Unissons l’Europe ma
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ses intérieures qui paralysent nos efforts vers l’
union
? L’examen de notre crise spirituelle et par suite culturelle et civi
6
nclut à la nécessité d’instaurer tout d’abord une
union
politique, condition préalable à toute restauration des cadres d’une
7
rente, mais le sens des tensions fécondes et de l’
union
dans la diversité. Or ce génie fédéraliste n’exclut rien, sauf justem
8
rope ? Est-il vrai qu’il y ait là un obstacle à l’
union
? Ces souverainetés ont-elles quelque réalité et consistance, en deho
9
s’assimiler l’ABC du fédéralisme, car sans lui l’
union
de nos pays reste pratiquement impensable — si j’ose risquer l’allian
10
la fois que les diversités sont légitimes, que l’
union
est nécessaire, que les premières ne peuvent subsister sans la second
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déraliste. Tant que l’on persistera à concevoir l’
union
dans les catégories de l’État-nation, des administrations centralisée
12
ines tendances à « apaiser » les adversaires de l’
union
, à dorer la pilule aux États, à n’insister que sur les avantages d’un
13
d’autant mieux qu’il s’attaquerait de front à son
union
; qu’elle venait de remporter une victoire dans ce plan ; qu’elle ne
14
Molotov paraît savoir mieux que nous qu’il est l’
union
de l’Europe, condition de notre force. La conférence de Genève est ac
15
is, l’Europe ne fera plus rien pour accélérer son
union
; bien plus, elle va laisser pourrir la CED, seule capable — à tort o
16
les décisions vitales du pays dont dépend toute l’
union
de l’Europe, se trouvent dépendre elles-mêmes de quelques députés tro
17
eut en sortir demain. La seule riposte est dans l’
union
européenne capable d’opposer aux Russes une puissance qui les tienne
18
ompris de l’intérieur. Hommes de compréhension, d’
union
vivante, non de rancune et d’unification forcée. Ce contraste est bie
19
De Gasperi savait que le réalisme veut que notre
union
se fonde dans les esprits, non sur des textes marchandés par les part
20
des rapports des deux sexes, puisqu’il suppose l’
union
au sein de la distinction, il est normal que toutes les hérésies du x
21
l, ou pas du tout ? B. Hannibal est aux portes, l’
union
nous sauverait tous, et vous demandez une bonne définition ! Je vous
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fait, qui ne cessaient pour si peu de réclamer l’
union
. Désormais la Relance est à la mode. C’est plutôt une Relève socialis
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de certains « Européistes » qui se demandent si l’
union
nécessaire n’exigera pas un jour pour se réaliser, c’est-à-dire pour
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usait de participer non plus aux luttes, mais à l’
union
de ses voisins ; si elle décidait de rester neutre non plus seulement
25
lui interdisent de prendre parti militairement (l’
union
fédérale de la Suisse se serait disloquée en 1914, par exemple, les R
26
itaire dans les conflits à prévoir disloquerait l’
union
existante. Le seul danger sérieux à cet égard, en cas de guerre entre
27
« à la suisse » n’aurait donc aucun sens avant l’
union
. Elle serait pratiquement impossible sans un Pouvoir qui la déclare e
28
ux qu’animerait en même temps une ferme volonté d’
union
. Une tentative de diversion Il y a deux ou trois ans que l’idée
29
ons anglaises) reviendrait en effet à sacrifier l’
union
, que cent autres raisons nous imposent comme la seule solution viable
30
ourager : tout ce qui peut faire obstacle à notre
union
les sert. Mais on ne peut espérer qu’ils seront assez fous pour laiss
31
et les dés sont pipés. L’Europe neutralisée, sans
union
préalable, serait donnée par Bevan aux Russes. De plus, elle serait c
32
Allemagne, les Six ne sont rien ; sans les Six, l’
union
ne se fera pas. Le vrai problème Si l’on revient au sérieux de
33
rer. Ici, deux grandes questions se posent : 1° L’
union
faite, cette neutralité serait-elle « dans les vrais intérêts » de l’
34
dire que l’OTAN les passionne, mais l’idée d’une
union
directe entre ennemis d’hier, pour que les deux « dernières » soient
35
nt plus ?) Reste ma seconde question. Supposons l’
union
faite, d’autant plus vite, d’ailleurs, qu’on l’aura présentée comme l
36
, un jour à venir, que si d’abord elle a fait son
union
, ce qui implique : que les pays de l’Est l’aient librement rejointe,
37
s Rois. Quelques coups à prévoir Supposons l’
union
faite et la neutralité non seulement déclarée mais garantie, essayons
38
de la Hongrie. Mais, une fois l’Est inclus dans l’
Union
neutre, toute intervention russe chez un ex-satellite devient une vio
39
ans la politique planétaire au moment où, par son
union
précisément, elle aurait retrouvé la puissance d’en user. Il s’agit l
40
alité de l’Europe si l’on ne veut pas d’abord son
union
fédérale, incluant les pays de l’Est, et garantie par les deux blocs.
41
fait qu’on l’admette comme liée à l’avenir d’une
union
de l’Europe, faciliter les voies de cette union en ralliant les pays
42
e union de l’Europe, faciliter les voies de cette
union
en ralliant les pays de l’Est. 64. Voir ma chronique de mars et d’
43
indifférentes. » On entend suggérer par là que l’
union
de l’Europe est une chimère, un faux problème. Quel problème ne serai
44
, mais c’est encore pour essayer de montrer que l’
union
de l’Europe est une idée suspecte, dès qu’elle cesse d’être inefficac
45
ailleurs — aient été les premiers à vouloir notre
union
prouve en faveur de leur lucidité ; qu’un Poujade intéresse du premie
46
pes d’idéologues. À supposer que je sois contre l’
union
de l’Europe, si l’on me disait que c’est une affaire d’intellectuels,
47
éhension crée l’amitié, et que l’amitié prépare l’
union
. Je survole en une heure la Suisse, petite unité politique bien compa
48
ement, à mesure qu’en travaillant ensemble pour l’
union
nous apprenons à nous connaître mieux. Dans la marge d’un hebdomad
49
is d’Amérique, va tenter sa première expérience d’
union
progressive et prudente. Trop petite ! vont répétant ceux qui en ont
50
Europe des Six n’est qu’un moyen. La fin, c’est l’
union
fédérale de tous les peuples qui se reconnaîtront les héritiers d’une
51
e chicane pas sur les frontières à venir de cette
union
: nul ne sera contraint d’entrer, et nul exclu. Tout dépendra des lib
52
ures et surtout les méthodes propres à fomenter l’
union
. Les traités ne feront rien sans nous et les fonctionnaires gâteront
53
les moyens politiques ou économiques d’obtenir l’
union
; ni sur les options tactiques, occasionnelles, que les uns ou les au
54
é de s’unir les concerne et que l’avenir de cette
union
s’inscrit dans les données de leur dessein personnel. Deux Français p
55
r volonté de rejoindre une Europe rénovée par son
union
. ae. « Pourquoi je suis Européen », Preuves, Paris, n° 80, octobre
56
bsédés par les seuls « dangers » de toute forme d’
union
qu’on leur offre, j’aurais eu trois questions à poser : 1° L’Europe e
57
s à part vos attaques contre les partisans de son
union
—, et qu’êtes-vous disposés à faire ? En résumé : vous n’aimez pas no
58
s bonnes et des mauvaises raisons de dire non à l’
union
nécessaire. Ainsi, à la question : « Faut-il unir l’Europe ? », on pe
59
ionnels ou soi-disant économiques, s’opposent à l’
union
nécessaire. Pour les tourner (seule solution pratique), créons des mé
60
vres, articles et films — que le mouvement pour l’
union
de l’Europe est né le 1er septembre 1946 d’un discours de Churchill,
61
En vérité, Churchill s’était borné à conseiller l’
union
de la France et de l’Allemagne, l’Angleterre n’étant pas nommée ni im
62
r l’URSS, l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique, l’
union
de notre Terre sera faite par Mars et par Vénus : je le prévoyais il
63
enir prochain. Déjà le remède est trouvé, c’est l’
union
fédérale de l’Europe. Mais les résistances obstinées que provoque son
64
arlons d’une capitale, le grand public aime ça. L’
union
de l’Europe, question de vie ou de mort pour toute une civilisation,
65
croire qu’on désire seulement les apparences de l’
union
, sans vouloir en payer le prix ? Ou que l’on s’amuse à discuter la re
66
nçais doit se mettre en mesure d’exercer dans une
union
européenne. Si différents qu’ils soient en apparence, les quatre gran
67
yllabe. Littré définit la confédération comme « l’
union
entre plusieurs États qui tout en gardant une certaine autonomie, s’a
68
-Unis ». Il définit ensuite la fédération comme «
union
politique d’États », et il donne pour exemple « la fédération américa
69
ion soit inexacte, puisqu’elle ne mentionne que l’
union
et ne dit rien de l’autonomie. Une union qui ne respecterait pas l’au
70
ne que l’union et ne dit rien de l’autonomie. Une
union
qui ne respecterait pas l’autonomie des parties constituantes n’aurai
71
être appelée fédération. Ce serait simplement une
union
. Si l’on répète qu’en dépit du Littré, il faut choisir entre les deux
72
ui que le fédéralisme représente un effort vers l’
union
de nos peuples, et que c’est le nationalisme qui a pour projet de rom
73
tenir compte des faits qui commandent à la fois l’
union
de nos pays et le respect de leurs différences, donc l’adhésion de la
74
adhésion de la France à une formule fédéraliste d’
union
continentale. Ici, la contradiction n’est pas seulement dans les mots
75
er, puisque le refus de l’uniformité au sein de l’
union
est l’essence même du régime. Les partis dans une fédération étant bi
76
s « Européens » qui méritent mieux ce nom ? Cette
union
de l’Europe que réclamaient Churchill et les fédéralistes issus de la
77
’hommage de vous tenir comptable — en faveur de l’
union
de notre Europe menacée et des ouvriers de sa cause. Vous pouvez plus
78
d’être une simple coque ; et il s’agit aussi de l’
union
ultime du But et du Sens. Si je m’en tiens à cette interprétation du
79
par l’Histoire ait permis de tels résultats que l’
Union
soviétique, qui est dans le sens de l’Histoire, doive aujourd’hui se
80
épare une supra-nation. Tous les adversaires de l’
union
européenne ont applaudi de Gaulle pour avoir provoqué ce qu’ils bapti
81
voulait que le Marché commun soit l’amorce d’une
union
politique, condition d’une autonomie de l’Europe au plan mondial. L’a
82
un, à mi-chemin de son évolution, s’ouvre sur une
union
économique étendue à l’échelle atlantique. La première indiquait le t
83
d’impliquer, on vient de le voir, l’abandon de l’
union
politique, qui est supranationale ou n’est rien. Le veto brutal de la
84
dmette avec Spaak, personne n’a proposé un plan d’
union
tant soit peu imaginatif, voire sérieux. Ni Monnet, ni Churchill, ni
85
es succès l’ont démontré — appelle sans doute une
union
politique et la suppose, mais ne la préfigure pas du tout. Prolongée
86
preuves en 1914. Reste la solution fédéraliste, l’
union
dans la diversité. Appuyée sur les Communautés, elle seule pourra fai
87
uestion se ramène alors à savoir quelles formes d’
union
les Européens vont choisir. Trois formules leur sont proposées, et so
88
être qu’une forme de transition tactique vers une
union
plus sérieuse et concrète. On en passera par là, probablement, mais p
89
rope, voilà qui ne saurait être réalisé que par l’
union
de type fédéraliste. L’exemple de la Suisse des cantons apparaît déci
90
cette unification tout extérieure aux dépens de l’
union
réelle. Toutefois, une unité économique massive de plusieurs centaine
91
’Europe, et que la forme que prendra l’inévitable
union
européenne rendra possible ou non l’avenir de ce pays. Une Europe des
92
qui la propose ? Les Suisses devant le projet d’
union
de l’Europe La Suisse est née de l’Europe et en détient le secret.
93
à nos jours le principe de l’Empire d’Occident, l’
union
sans unification, qui est l’idée fédéraliste. Entre-temps, les nation
94
ope courent à leur ruine », faute d’un principe d’
union
, et que si leurs divisions persistent, l’avenir appartiendra « soit à
95
à unir ses cantons selon la maxime impériale de l’
union
dans la diversité. Proudhon s’est peut-être souvenu de son passage à
96
aractère très international », et c’est ce type d’
union
pluraliste qui peut seul assurer la paix de l’Europe. « Si cet idéal
97
laration qui va servir de base à la création de l’
Union
européenne des fédéralistes. Celle-ci groupe rapidement une vingtaine
98
énéralisée sur les formes que va devoir prendre l’
union
politique de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce bref historique,
99
pris de la majorité et ses routines, le projet d’
union
de l’Europe passait généralement pour chimérique. « Fumeux idéalisme
100
prévision de ceux qui faisaient notre opinion. L’
union
de l’Europe s’avérait bel et bien réalisable, puisqu’elle devenait ré
101
e étrangère de la Confédération139 ». Adhérer à l’
union
européenne serait contraire à cette neutralité. La Suisse recevrait d
102
la Suisse prenne la moindre initiative visant à l’
union
européenne au plan politique. Elle ne pourrait qu’y perdre son presti
103
ns les intérêts de l’Europe entière ». Or c’est l’
union
qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. S
104
s de l’Europe. Si la neutralité fait obstacle à l’
union
, il faut en réviser les termes, comme les Suisses l’ont fait maintes
105
s constitutionnels. — Si la Suisse adhérait à une
union
supranationale, le pouvoir fédéral serait amené à promulguer des déci
106
larait le 3 mai 1962 M. Homberger, directeur de l’
Union
suisse pour l’industrie et le commerce (dite Vorort). Réponse : Il e
107
les perdre. Il n’est pas vrai, d’ailleurs, que l’
union
de l’Europe menace d’effacer nos caractéristiques nationales. L’union
108
nace d’effacer nos caractéristiques nationales. L’
union
de la Suisse, depuis 1848, n’a pas effacé nos caractéristiques canton
109
ue, laquelle n’a pas été créée par le mouvement d’
union
européenne. De nos jours encore, à l’étranger, le nom de la Suisse év
110
n utopie — est que la Suisse adhère un jour à une
union
européenne de type expressément fédéraliste, qui renoncerait à la gue
111
’échelle du continent — sacrifier les patries à l’
union
, ou sacrifier l’union aux égoïsmes qu’on déguise en patriotismes — la
112
— sacrifier les patries à l’union, ou sacrifier l’
union
aux égoïsmes qu’on déguise en patriotismes — la Suisse se doit d’en o
113
ution fédéraliste, qui maintient les patries et l’
union
. Mais je réitère : si la Suisse ne la préconise pas, qui le fera ? No
114
out ce que d’autres entreprennent, mais un plan d’
union
qui nous convienne enfin et auquel nous puissions adhérer « sans rése
115
tout autre pour jouer le rôle d’initiatrice de l’
union
fédérale du continent. Elle consulterait ses élites intellectuelles e
116
re un peu fort. Ils ne voulaient rien être dans l’
union
, les voilà qui se proposent comme pays-capitale ! Leurs hôteliers n’y
117
, discours de février 1961. 141. Résolution de l’
Union
européenne suisse, Baden, 25 novembre 1962. 142. Paul Guggenheim, Or
118
d’Alexandre Marc : il m’apprit l’existence d’une
Union
européenne des fédéralistes, dont le siège était à Genève et qui alla
119
s pour l’organisation économique du continent : l’
union
douanière doit être l’expression finale d’une union économique, c’est
120
ion douanière doit être l’expression finale d’une
union
économique, c’est-à-dire d’un plan commun de production ; la franchis
121
et métallurgiques), mais pour la production de l’
Union
entière ; il faut mettre en commun les ressources d’énergie des marée
122
agricole de l’Europe » étudié sous l’angle d’une
union
régionale sera « sans cesse confronté avec le devenir de l’économie m
123
urs pays de l’Est. De ce colloque allait sortir l’
Union
européenne des fédéralistes, qui convoquerait le congrès de Montreux,
124
Jaspers, j’avais préconisé une formule fédérale d’
union
politique de l’Europe. Avec Jean Guéhenno, plutôt sceptique, Stephen
125
ords, officiellement signés, tendant à une future
union
de l’Europe. La cheville ouvrière de cette action avait été le Dr Ret
126
En revanche, aller à La Haye sous le signe d’une
union
vaguement définie par Churchill, au lieu de convoquer les états génér
127
traints de renchérir sur les conditions réelles d’
union
et d’accepter de réviser le dogme des souverainetés nationales absolu
128
(qui refusait de collaborer avec Churchill), et l’
Union
parlementaire de Coudenhove (qui avait tenu un important congrès du 8
129
des fédéralistes, c’est-à-dire de ceux pour qui l’
union
de l’Europe était le souci primordial ou unique. (Les autres s’appela
130
ropéen, c’est-à-dire de fonder les efforts pour l’
union
économique et politique sur l’unité de culture déjà existante et sur
131
ure à ceux de l’État ; de revendiquer une forme d’
union
fédéraliste, c’est-à-dire propre à sauver les caractères distinctifs
132
de nos peuples ; et enfin de considérer que cette
union
sera le premier pas vers une fédération mondiale. L’influence des idé
133
litique : l’emploi, à cinq reprises, des mots « l’
union
ou la fédération » pour désigner la future Europe. Cependant, les rar
134
nt, les rares précisions qu’on apporte à l’idée d’
union
indiquent toutes une forme d’union fédérale, j’entends non unitaire,
135
rte à l’idée d’union indiquent toutes une forme d’
union
fédérale, j’entends non unitaire, limitée et réelle. Mais si le fédér
136
à organiser d’abord l’économie avec l’idée que l’
union
politique devra s’ensuivre, en vertu des mécanismes supranationaux in
137
uropéennes en une vivante interaction organisée d’
union
et de diversités, de puissance et de liberté, idéal politique par exc
138
uve et fascinante des formes et institutions de l’
union
politique à instaurer. En décembre 1948, ils avaient tenu à Rome, dan
139
erté, plan continental et initiatives régionales,
union
nécessaire à la force et respect des autonomies, unité et diversité —
140
Haye, on pourra consulter aussi Le Problème de l’
union
européenne, par Olivier Philip, 1950, et mon Europe en jeu , 1948. Q
141
est l’obstacle apparemment insurmontable à cette
union
que tout indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut
142
rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute
union
possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre que l’
143
à toute union possible de l’Europe (donc à toute
union
fédérale) n’est autre que l’État-nation, tel que Napoléon en a posé l
144
diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute
union
, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi peu dé
145
cle. Rien, donc, de plus hostile à toute espèce d’
union
tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation qui, par aille
146
c’est sur la base de cet obstacle radical à toute
union
que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’unir l’Europe ! Voilà qui
147
n n’a pas avancé d’un mètre en direction de notre
union
politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés,
148
re en direction de notre union politique. Entre l’
union
de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité huma
149
précise, en Europe, il nous faut décider si notre
union
aura pour but la Puissance collective ou la Liberté des personnes. Il
150
: ces deux finalités commandent deux politiques d’
union
, dont je crains bien qu’on ne puisse pas impunément continuer à mêler
151
dilemme Puissance ou Liberté comme finalités de l’
union
. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois
152
s ministres, d’essayer d’apaiser les ennemis de l’
union
en jurant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations