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et les pousse à créer des signes visibles de leur
union
: assemblées, fêtes, cortèges, uniformes ou chefs, — kolkhozes, corpo
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péen (avril 1949)d Nécessité et urgence de l’
union
Quand un Américain déclare que votre idée est généreuse, c’est qu’
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qui prêta sa grande voix traînarde à l’idée d’une
union
continentale. Mais ces premières ferveurs devaient bientôt se perdre
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istes dispersés. Dès 1946, ce fut chose faite : l’
Union
européenne des fédéralistes se constituait et pouvait convoquer pour
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action de propagande destinée à faciliter cette «
union
» des États de l’Europe que Churchill avait réclamée dans son grand d
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, un Comité de coordination des mouvements pour l’
union
de l’Europe dressait les plans de travail pour La Haye. Il groupait l
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Il groupait les quatre organisations suivantes :
Union
européenne des fédéralistes (présidents H. Brugmans et Ignazio Silone
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lles équipes internationales (Robert Bichet) et l’
Union
parlementaire européenne (Coudenhove-Kalergi) adhérèrent quelques moi
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travaux économiques. Au début de novembre 1948, l’
Union
européenne des fédéralistes réunissait à Rome son deuxième congrès an
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é de coordination des groupements militant pour l’
union
de l’Europe avait pris le nom de Mouvement européen, ses quatre prési
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réée, par convention entre les États membres de l’
union
européenne, une Cour des droits de l’homme et une Commission d’enquêt
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plement l’Europe, redécouverte à la faveur de son
union
? Une Europe rajeunie qui deviendrait soudain, pour nos yeux étonnés,
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l’étude des structures politiques nécessaires à l’
union
de l’Europe. C’est dire que la question centrale posée par les fédéra
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comment M. Churchill peut à la fois lutter pour l’
union
de l’Europe et déclarer qu’on ne touchera pas à ces sacro-saintes sou
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qu’il s’agirait alors de renverser pour établir l’
union
réelle ? La seconde école, celle des fédéralistes, tient que l’origin
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pourrait alors préfigurer le Cabinet fédéral de l’
Union
. Sans préjuger de l’issue d’un tel débat, l’on peut voir dès maintena
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ne seront pas résolus par la seule grâce de notre
union
. Mais sans elle sera supprimée la possibilité de les résoudre un jour
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’Europe au rang des grandes puissances, c’est son
union
. Telle est aussi la condition du maintien de ce foyer de création et
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s général de convergence inspire les mouvements d’
union
continentale qui créent le Conseil de l’Europe et le Marché commun, p
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et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’
union
mondiale anime les Nations unies et l’Unesco, le Conseil œcuménique d
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ersification, exigence simultanée de plus grandes
unions
supranationales et de plus petites unités infranationales, solidarité
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multinationales du type de la Regio Basiliensis,
unions
professionnelles et industrielles tendant dévaloriser les frontières…
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ole, vers des autonomies plus locales et vers des
unions
plus vastes, qui est le battement même du cœur d’un régime sain, j’en
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ion ». Quant à « fédération », c’est simplement «
union
politique d’États » (mais on a soin de préciser qu’en vers, cela fait
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our ainsi dire congénital. Or s’il est vrai que l’
union
de l’Europe est l’entreprise capitale de siècle, et s’il est vraisemb
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le de siècle, et s’il est vraisemblable que cette
union
sera fédérale ou ne sera pas, on sent tous les dangers qu’entraînent
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n deux natures, sans confusion (ni) séparation. L’
union
n’a pas supprimé la différence des natures, mais plutôt elle a sauveg
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deux natures sans confusion ni séparation et de l’
union
qui loin de supprimer la différence des natures sauvegarde leurs prop
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ctives. C’est dans ce double dynamisme créateur d’
unions
plus vastes à proportion de tâches nouvelles, mais aussi de communaut
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xe . Nous voici sur le seuil de l’ère des grandes
unions
et des petites unités fonctionnelles, et l’on va peut-être trouver, d