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iers écrits, vers 1932, je n’ai cessé d’appeler l’
union
de l’Europe au nom de la doctrine fédéraliste. Je trouvais cette doct
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e deviennent visibles à tous et la nécessité de l’
union
immédiate et l’incapacité de nos gouvernements à la réaliser en temps
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rête à nous suivre. Et les peuples disaient : — L’
union
? Bien sûr ! Mais les gouvernements ne se laisseront pas faire. Ce ce
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; la dénonciation partisane, non pas le régime d’
union
sacrée. Autant de succès remportés par l’esprit du vaincu sur celui d
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unification, et alors on ne saurait plus parler d’
union
, puisqu’il n’y a plus rien à unir. D’autre part, il déclare souverain
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versité des groupes, il est prêt à s’ouvrir à des
unions
plus vastes. Il les appelle, il les espère, il fait tout pour les amo
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s Rencontres internationales, par le congrès de l’
Union
européenne des fédéralistes. Les délégués d’une cinquantaine d’associ
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oignèrent de leur commune volonté de promouvoir l’
union
du continent, sur la base des principes fédéralistes illustrés par le
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allemand, confédération se dit Bund, qui signifie
union
, et qui évoque avant tout l’idée de mise en commun. En Suisse romande
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éritable fédéralisme ne consiste ni dans la seule
union
des cantons, ni dans leur seule autonomie. Il consiste dans l’équilib
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ent rajusté entre l’autonomie des régions et leur
union
. Il consiste dans la composition perpétuelle de ces deux forces de se
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gnifie l’élan des personnes et des régions vers l’
union
, tandis que « tous pour un » signifie l’aide que l’union doit apporte
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tandis que « tous pour un » signifie l’aide que l’
union
doit apporter à chaque région et à chaque personne. Il est infiniment
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ns des fédéralistes qui ne penseront qu’à faire l’
union
et à la renforcer, et nous aurons des fédéralistes préoccupés avant t
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u de manifeste vivant. Par la force des choses, l’
union
paisible de deux religions, de quatre langues, de vingt-deux républiq
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n de « races » en un État qui les respecte, cette
union
prend l’allure à la fois d’un antiracisme déclaré et d’un antinationa
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re lui, l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’
union
fédérale a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la gue
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dée qu’on ne peut pas atteindre la fin, qui est l’
union
, par des moyens impérialistes. Ceux-ci ne peuvent conduire qu’à l’uni
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nduire qu’à l’unification forcée, caricature de l’
union
véritable. Deuxième principe. — Le fédéralisme ne peut naître que
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là c’est un groupe de petits pays qui forment une
union
douanière. Et surtout, ce sont des personnes qui créent peu à peu des
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ue les gouvernements puissent jamais réaliser une
union
viable. Leurs dirigeants ne sont pas qualifiés pour arbitrer le jeu d
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stant avec le dogme de la souveraineté absolue. L’
union
, la paix, que la plupart d’entre eux désirent, ne peut pas être leur
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ment réservé à ceux qui luttent pour la paix et l’
union
. On ne traite jamais d’utopiste un homme qui préconise la guerre, la
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réer la paix, c’est une parlote. Enfin un plan d’
union
douanière, de trêve politique, ou de fédération, sera toujours qualif
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ui prétendent bien sincèrement vouloir la paix, l’
union
et la prospérité, mais qui ont beaucoup plus peur d’être dupes d’un p
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l y a ceux aussi qui ne veulent pas la paix, ni l’
union
, ni la prospérité, parce qu’elles démentiraient leurs prédictions, ru
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us, tout nous menace ensemble, et nous pousse à l’
union
. Notre vocation Deux mondes sont en présence, que nous n’approuvons p
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i l’empêche ! Enfin le stalinisme a décrété que l’
union
de l’Europe est antirusse, ce qui est la manière stalinienne de dire
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té et des droits de l’homme universels. Sur cette
union
, l’Europe joue son destin, et chacun de nous, et le monde avec elle.
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une action de propagande destinée à faciliter « l’
union
» des États de l’Europe, que Churchill avait réclamée dans son grand
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êteront pas les armées. Je dis donc que vouloir l’
union
de l’Europe sans rien changer dans sa structure économique et politiq
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quelques semaines, ou quelques mois, l’idée de l’
union
européenne a fait des progrès étonnants, sinon dans la réalité, du mo
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. Certains d’entre vous, j’imagine, pensent que l’
union
est en bonne voie, et que notre agitation fédéraliste est par conséqu
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treux, en septembre dernier, lors du congrès de l’
Union
européenne des fédéralistes : « Si l’Europe doit durer, c’est aux féd
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le ne doit pas compter sur les gens au pouvoir. L’
union
, la paix, que la plupart d’entre eux désirent, ne peuvent pas être le
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motifs terre à terre qui militent en faveur d’une
union
de l’Europe. On me dira que ces motifs immédiats sont d’ordre économi
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auvetage de l’Europe, c’est-à-dire pratiquement d’
union
de l’Europe, prend à leurs yeux, et sans autre examen, l’allure d’une
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octrine, de tout élan nouveau, de tout principe d’
union
, d’espoir ou d’aventure… J’affirme donc que faire l’Europe sans l’Est
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ntir que l’opposition véritable n’est pas entre l’
union
et la diversité, bien au contraire ; mais que nos divisions signifien
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usurpation d’un parti du dedans. C’est pourquoi l’
union
fédérale, l’union des peuples au-delà des États, nous apparaît comme
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rti du dedans. C’est pourquoi l’union fédérale, l’
union
des peuples au-delà des États, nous apparaît comme la seule garantie
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centre, aujourd’hui, ne sont capables de créer l’
union
. Aucun de ces partis n’est capable, à lui seul, de sauver l’Europe, n
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ditions européennes suppose, implique, commande l’
union
de l’Europe. Un conservateur qui, par esprit nationaliste, refuserait
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n. Pour autant qu’il y soit parvenu, il établit l’
union
européenne sur des bases qui manquent à l’ONU : la volonté consciente
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Qui donc oserait se déclarer contre un peu plus d’
union
en général ? Les fédéralistes, au contraire, réclamaient des mesures
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ent contradictoires. Mais dans le cas précis de l’
union
européenne, la position des Britanniques est équivoque. Et, dans l’ét
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ur les Anglais, c’est tout d’abord l’Empire, et l’
union
de l’Europe pourrait sauver l’Empire, à condition de n’être pas trop
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le principe pour lequel je me bats est celui de l’
union
dans la diversité. Dans la Quête où nous sommes quelques-uns à nous ê
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ination groupait les quatre mouvements suivants :
Union
européenne des fédéralistes (président H. Brugmans) ; United Europe C
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utry). Les Nouvelles équipes internationales et l’
Union
parlementaire européenne y adhérèrent quelques mois plus tard. 3. Ce
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ance qu’ils éveillaient en lançant leur appel à l’
union
. S’unir pour quoi ? Et sur quelles bases ? Et pour quel bien que tous
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e n’arrive pas à s’unir ? Pourra-t-on créer cette
union
autrement que toutes affaires cessantes ? Et n’avons-nous pas, à La H
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s raisons sérieuses que nous ayons de vouloir une
union
de l’Europe sont d’un ordre plus terre à terre, sont des questions de
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vements pour l’unité européenne Préambule 1. L’
union
de l’Europe apparaît nécessaire pour la sécurité de chacun de nos pay
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, mais aussi pour sa prospérité. Cependant, cette
union
resterait une utopie s’il n’existait, en deçà et au-delà de nos divis
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l dès maintenant. Notre première contribution à l’
union
que nous voulons former doit être d’éveiller et d’exprimer la conscie
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elle seule que nous pourrons fonder solidement l’
union
nécessaire. 3. Toutefois, dans une époque où la démagogie est en trai
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. S’il est vrai que les motifs immédiats de notre
union
sont d’ordre économique et politique, il n’est pas moins certain que
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nt quelques-uns des problèmes brûlants que pose l’
union
européenne. Tout d’abord, celui des nations. La diversité des nations
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usurpation d’un parti du dedans. C’est pourquoi l’
union
de l’Europe est devenue la seule garantie des autonomies nationales.
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centre, aujourd’hui, ne sont capables de créer l’
union
. Aucun de ces partis n’est donc capable, à lui seul, de sauver l’Euro
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l peuple de l’Europe, il trouvera sa place dans l’
Union
s’il respecte les droits humains qui appartiennent à la personne, com
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a personne, qui doit rester le but principal de l’
Union
exige l’institution d’une Cour suprême, instance supérieure aux États
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de veiller en général, dans toute l’étendue de l’
Union
, à l’application d’une Charte des droits et des devoirs de la personn
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une convention solennelle entre les membres de l’
Union
. Centre européen de la culture 12. Les organes juridiques, économique
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, économiques et politiques que devra se donner l’
Union
, ne sauraient fonctionner au bénéfice des personnes, groupes et natio
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leur commun attachement à la liberté de pensée, l’
union
européenne, dans le cadre de laquelle nous voulons travailler, a beso
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ations ; de coordonner les efforts pour créer une
union
des universités et des membres des corps enseignants ; et enfin d’exe
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par la commission culturelle Considérant que l’
union
européenne a cessé d’être une utopie pour devenir une nécessité, mais
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e Convention conclue entre les États membres de l’
union
européenne ; Considérant que l’établissement d’une institution supran
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s que lui pose l’économie moderne. À défaut d’une
union
librement consentie, notre anarchie présente nous exposera demain à l
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le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons l’
union
de notre continent. Sur cette union l’Europe joue son destin et celui
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ous voulons l’union de notre continent. Sur cette
union
l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. Soit donc noto