1 1950, Lettres aux députés européens. Première lettre
1 l a fallu plus de cinq-cents ans pour sceller son union fédérale. Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le
2 s prévisions des réalistes quant aux effets d’une union « trop rapide » remplissaient nos journaux, il y a cent-trois ans : i
2 1950, Lettres aux députés européens. Quatrième lettre
3 on. Je vois bien qu’il se dit partisan d’un peu d’ union tout de même, pour faire face aux Soviets et au déficit en dollars. S
4 ire d’action positive. À ces deux conditions de l’ union — les mieux faites pour la rendre impossible, l’une en esprit et l’au
5 en cache de pires, pour arrêter l’élan vers notre union . N’attaquez pas les souverainetés, dépassez-les ! Refaites-en une à l
3 1950, Lettres aux députés européens. Cinquième lettre
6 les ordres, que l’on ne peut préserver que par l’ union . Mais sans sacrifices d’amour-propre, sans replis stratégiques d’inté
7 , ceux dont le regard s’attarde aux obstacles à l’ union , perdant de vue sa nécessité, il nous reste à leur faire comprendre q
8 Les deux tiers des Européens se déclarent pour l’ union , lorsqu’on les interroge. Il n’en fallut pas plus pour fédérer la Sui
9 darité qui ne saurait nuire à « l’avènement d’une union plus intime entre ses membres ». Les manchettes des journaux parleron
10 es journaux parleront d’un « pas important vers l’ union  ». Et les Anglais jugeront qu’ils ne peuvent s’associer à ces engagem
11 utre, qui résoudra le problème du chômage, mais l’ union de nos sacrifices. Qui peut nous l’imposer ? Qui peut faire reculer l