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l a fallu plus de cinq-cents ans pour sceller son
union
fédérale. Tout le monde se trompe. Il a fallu neuf mois. En voici le
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s prévisions des réalistes quant aux effets d’une
union
« trop rapide » remplissaient nos journaux, il y a cent-trois ans : i
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on. Je vois bien qu’il se dit partisan d’un peu d’
union
tout de même, pour faire face aux Soviets et au déficit en dollars. S
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ire d’action positive. À ces deux conditions de l’
union
— les mieux faites pour la rendre impossible, l’une en esprit et l’au
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en cache de pires, pour arrêter l’élan vers notre
union
. N’attaquez pas les souverainetés, dépassez-les ! Refaites-en une à l
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les ordres, que l’on ne peut préserver que par l’
union
. Mais sans sacrifices d’amour-propre, sans replis stratégiques d’inté
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, ceux dont le regard s’attarde aux obstacles à l’
union
, perdant de vue sa nécessité, il nous reste à leur faire comprendre q
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Les deux tiers des Européens se déclarent pour l’
union
, lorsqu’on les interroge. Il n’en fallut pas plus pour fédérer la Sui
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darité qui ne saurait nuire à « l’avènement d’une
union
plus intime entre ses membres ». Les manchettes des journaux parleron
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es journaux parleront d’un « pas important vers l’
union
». Et les Anglais jugeront qu’ils ne peuvent s’associer à ces engagem
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utre, qui résoudra le problème du chômage, mais l’
union
de nos sacrifices. Qui peut nous l’imposer ? Qui peut faire reculer l