1
en tant que précurseurs ou champions des plans d’
union
fédérative qui, sous nos yeux, commencent à prendre corps. De cette é
2
s — à la souveraineté absolue. Au contraire, leur
union
sauverait l’Europe, en sauvant du même coup ce qui reste valable dans
3
te de Philippe le Bel, premier auteur d’un plan d’
union
de nos États, au début du xive siècle. Nous avons décidé d’aller bea
4
upart des projets de pacification, et par suite d’
union
de l’Europe se trouveront donc organiquement liés — et cela jusqu’au
5
on système. Mais pourquoi les premiers appels à l’
union
des princes de l’Europe n’ont-ils été lancés — en vain d’ailleurs — q
6
2.Premiers plans d’
union
Dante (1265-1321) Selon Gilles de Rome (xiiie s.) le pape est
7
uel on a voulu voir la première proclamation de l’
union
fédérale des nations sous l’égide « romaine » (lisons européenne), c’
8
u fait et par défaut de l’agresseur, la paix et l’
union
ne peuvent se faire par l’un des moyens susdits, tous les autres parm
9
s rois et princes d’Espagne se joignaient à notre
union
, amitié et fraternité, ils aient eux-mêmes semblablement une voix dan
10
conception est proprement fédéraliste : il veut l’
union
dans la diversité. Comme le précise le fragment I, 14 cité plus bas.
11
seuls, parfois, réveillent le sens d’une certaine
union
nécessaire, mais celle-ci n’est imaginée que sous la forme d’une coal
12
ropéenne — est exaltée en nobles phrases ; mais l’
union
des Européens, mesure politique immédiate, n’est simplement pas menti
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faiblir par suite d’une paix trop longue et de l’
union
de leurs sujets, s’entendent en secret, de façon diabolique, avec les
14
le xvie siècle n’apporte rien de neuf quant à l’
union
de l’Europe : il n’y penserait plus sans les Turcs. Ceux-ci ont certe
15
que le Turc ? Peut-être, mais on n’ose appeler l’
union
qu’en se réclamant du mythe de la croisade, levier traditionnel, caus
16
Émeric Crucé De ce premier auteur d’un plan d’
union
qui engloberait non seulement l’Europe chrétienne mais le monde entie
17
hortent les princes chrestiens, afin que par leur
union
ils se fortifient contre leur ennemy commun : et mesme un fameux pers
18
fait de Comenius l’un des grands précurseurs de l’
union
européenne autant que du mouvement œcuménique. Notons une fois de plu
19
l de nation à Nation, vouloient faire un traité d’
Union
& un Congrez perpétuel à peu près sur le même modèle, ou des Sept
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ou des Souverainetés d’Allemagne, & former l’
Union
européenne sur ce qu’il y a de bon dans ces Unions, & sur tout da
21
Union européenne sur ce qu’il y a de bon dans ces
Unions
, & sur tout dans l’Union Germanique composée de plus de deux cens
22
y a de bon dans ces Unions, & sur tout dans l’
Union
Germanique composée de plus de deux cens Souverainetés, je trouvai, d
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fisans, qui consistent aux articles d’un traité d’
union
, dans lequel on trouvât pour tout le monde une sûreté suffisante, de
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Il y aura dés ce jour à l’avenir une Société, une
Union
permanente & perpétuelle entre les Souverains soussignez, & s
25
aix inaltérable en Europe, & dans cette vue l’
Union
fera, s’il est possible, avec les Souverains Mahometans ses voisins,
26
que du consentement, & sous la garantie de l’
Union
aux trois quarts des vingt-quatre voix, & l’Union démeurera garan
27
n aux trois quarts des vingt-quatre voix, & l’
Union
démeurera garante de l’éxécution des promesses réciproques. VII. — Le
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toutes les nations, & fondées sur l’équité. L’
Union
établira en différentes Villes des Chambres pour le maintien du Comme
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dra les armes avant la déclaration de guerre de l’
Union
, ou qui refusera d’exécuter un Réglement de la Société, elle lui fera
30
ne voix. X. — Les Membres & les Associez de l’
Union
contribueront aux frais de la Société, & aux subsides pour la sûr
31
La Haye, précisément, aux fins de « commencer » l’
union
européenne… Nous avons dit que le Projet devait surtout sa célébrité
32
propose que le roi de France prenne la tête d’une
union
des républiques européennes, car, dit-il avec un bel optimisme, jamai
33
mêmes motifs militent en faveur d’un même type d’
union
: c’est toujours pour assurer la paix, et donc pour juguler les souve
34
Révolution française pour voir paraître un plan d’
union
qui change de « tête de Turc » si l’on ose dire. Anticipons sur la ch
35
pas que l’uniformité économique soit un facteur d’
union
, bien au contraire : C’est parce que le sol de l’Europe n’est pas le
36
zevitch, La Révolution française et les projets d’
union
européenne in La Révolution française, Paris, 1931, Tome 84, p. 321-3
37
pays, il souffre de leurs dissensions, il veut l’
union
de l’Europe dans ses diversités, en fait un plan et le propose à Loui
38
espérait ainsi pacifier l’Europe et provoquer son
union
. Louis XIV appela le jeune homme à Paris, mais ne le reçut pas, les d
39
rôle de la Russie devait être celui d’un trait d’
union
chrétien entre l’Europe et la Chine, en vue d’une synthèse supérieure
40
ibres à gouvernement populaire ont formé par leur
union
deux aristocraties ; unies entre elles par une ligue perpétuelle, ell
41
forme primitive, la première à apparaître avec l’
union
des pères, ces véritables rois de l’âge des familles qui gouvernèrent
42
l s’est exprimé longuement sur les avantages de l’
union
européenne dans Extrait, et sur le principe fédératif lui-même dans u
43
tres moins apparentes et non moins réelles, par l’
union
des intérêts, par le rapport de nos maximes, par la conformité des co
44
rel. Toute société sans lois ou sans chefs, toute
union
formée ou maintenue par le hasard, doit nécessairement dégénérer en q
45
mière circonstance qui vient à changer. L’antique
union
des peuples de l’Europe a compliqué leurs intérêts et leurs droits de
46
e de Rome était solidement établi sur la parfaite
union
de toutes ses parties. Les peuples, devenus des sujets, renoncèrent à
47
eur mère-patrie ; mais elles avaient acheté cette
union
par la perte de la liberté nationale et de l’esprit militaire. Renonç
48
péens qui désespéraient de réussir sur leur sol l’
union
nécessaire. C’est ce que Benjamin Franklin (1706-1790) a bien su voir
49
Europe est gagnée à notre cause (la création de l’
Union
des États indépendants américains), elle applaudit à nos efforts et n
50
par les grands politiques, accumulait les plans d’
union
mais n’en réalisait aucun, l’Amérique, elle, se fédérait. Ses hommes
51
vergence mais conflit. Certes, les pionniers de l’
Union
américaine n’opposaient à l’Europe que les principes formulés par nos
52
nnaître la modération à ces frères usurpateurs. L’
Union
nous en rendra capables. La désunion préparerait une nouvelle victime
53
ze-États, réunis dans une étroite et indissoluble
Union
, concourent à la formation d’un grand système américain qui soit au-d
54
2.Plans d’
union
européenne contemporains de la Révolution En dépit des nombreuses d
55
nt le nom de l’Europe, pas un seul plan sérieux d’
union
continentale n’est sorti de la Révolution, du moins en France et cela
56
ame de Paris, on les distingue mieux. Les plans d’
union
de l’Anglais Bentham, de l’Italien E. L’Aurora, des Allemands Kant et
57
tôt accuseront la Réforme d’avoir brisé l’antique
union
et marqué le commencement de la fin d’une Europe germano-catholique,
58
, la séparation des Églises devint la cause d’une
union
plus étroite entre les États. Il est vrai que les premiers effets par
59
des voies « dialectiques » et tortueuses, c’est l’
union
finale qu’il croyait atteindre. Cinq ans après la publication de son
60
enant les anciens projets de paix en Europe par l’
union
des États, mais cette fois sous l’égide du Premier Consul, puis de l’
61
t nullement fédéraliste ! — la condition de toute
union
européenne résidait dans une « simplification sommaire » des codes, d
62
gel et Schelling. Mme de Staël servira de trait d’
union
entre les deux domaines. Et Goethe les dominera de sa stature, mais n
63
nalisme abstrait, niveleur et fermé, d’une part l’
union
pacifique des peuples, d’autre part la renaissance des réalités local
64
ssociation politique : conformité d’institutions,
union
d’intérêts, rapport de maximes, communauté de morale et d’instruction
65
ns chaque homme. … Il se peut qu’un jour un cri d’
union
s’élève, et que l’universalité des chrétiens aspire à professer la mê
66
parler comme d’une entité objective. Les plans d’
union
le laissent indifférent, comme la chose politique en général. Toutefo
67
echnique jouera de plus en plus dans le sens de l’
union
: L’Europe — dit Goethe — était autrefois l’une des plus extraordina
68
Second Faust — sont aussi pour lui une promesse d’
union
des peuples. Il s’enthousiasme à l’idée du percement de l’isthme de P
69
ime de la religion et de la politique », et sur l’
union
des trois grandes confessions représentées par ces monarques. L’idée
70
té d’un seul roi ou empereur ; quoique là aussi l’
union
ne soit pas restée inébranlable, et que la discorde ait fini par pren
71
chrétiennement parlant unique même dans la vie, l’
union
de la force et de l’esprit peut subsister malgré la division des pouv
72
er à un plan naturel dont l’aboutissement verra l’
union
universelle des peuples et l’État universel. La troisième période ser
73
ration de l’État et de l’Église, seule base d’une
union
durable des peuples : L’étude de l’histoire moderne qui débute, au f
74
développer les principes religieux de façon que l’
union
de tous les peuples puisse se fonder sur la communauté des conviction
75
la fraternité chrétienne.193 Sa conception de l’
union
des peuples est d’ailleurs très nettement fédéraliste : « harmonie et
76
inistre, Gioberti fut un néo-guelfe. Il voulait l’
union
de l’Italie et il voulait aussi l’union de l’Europe : l’une étant con
77
voulait l’union de l’Italie et il voulait aussi l’
union
de l’Europe : l’une étant condition de l’autre. À ses yeux, l’Italie
78
ant leur diversité, entreraient dans un rapport d’
union
« dialectique » : « La dictature du Pontife, chargé de la direction p
79
n composé de plusieurs États qui ont besoin d’une
union
réciproque (sans perdre pour autant leur individualité), mais sont dé
80
au xixe siècle, le prophète le plus exalté de l’
union
européenne, ses déclarations réitérées sur l’avenir européen de sa pa
81
tégration fédérale progressive : pour Cattaneo, l’
union
n’est nullement, comme le pensaient les romantiques, un âge d’or prim
82
propagande exaltée. Ils ont voulu tous les deux l’
union
de l’Italie dans une Europe unie ; ils ont cru tous les deux que la «
83
alité » était l’un des termes essentiels de toute
union
vivante de l’Europe — l’autre terme étant l’Humanité. Mais Cattaneo r
84
le républicanisme ; puis, partant de là210, de l’
union
européenne ; mais il la concevait comme l’union des proscrits de tout
85
l’union européenne ; mais il la concevait comme l’
union
des proscrits de toutes les monarchies, l’autrichienne, la française,
86
utopistes cités jusqu’ici, ce n’est pas un plan d’
union
des princes ou des États qu’il propose, mais il rédige la première ch
87
ne France. La charte qu’on va lire doit sceller l’
union
de ces groupements nationaux et républicains : JEUNE EUROPE Liberté
88
t saluer comme le plus grand lyrique de l’idéal d’
union
européenne. C’est dans son discours du 17 juillet 1851 à l’Assemblée
89
proclamé sa foi dans la venue « inévitable » de l’
union
européenne. Son discours inaugural, dont on va lire les premières pag
90
, est irréalisable. Bluntschli propose alors une
Union
d’États souverains (Staatenbund) dirigée par un Conseil Fédéral repré
91
les peuples, et quand cela est possible, par une
union
étroite entre eux, pour le moins par le soutien d’une majorité import
92
nde de type fédéraliste, mais le théoricien d’une
union
des pays centraux et nordiques de l’Europe, en laquelle il voyait le
93
s l’atmosphère purifiée, de les faire adhérer à l’
union
, ainsi que l’Amérique du Nord. Constantin Frantz part de l’expérience
94
aire ne saurait en aucun cas servir de base à une
union
fédérative : ou bien il reste formé et il n’y a pas d’union possible,
95
rative : ou bien il reste formé et il n’y a pas d’
union
possible, ou bien le carcan est brisé et l’union devient possible : t
96
’union possible, ou bien le carcan est brisé et l’
union
devient possible : tertium non datur : Je pose la question : un état
97
u temps exige, devra se fonder sur le modèle de l’
union
allemande, qui exclut toute hégémonie d’un de ses États. Ainsi le nat
98
ie) comme autant d’étapes « dialectiques » vers l’
union
finale des Européens, dans une société sans classe et sans nation. Il
99
s nation. Il était d’ailleurs convaincu que cette
union
ne serait jamais accomplie par les bourgeois libéraux ni par les idéa
100
e, est-ce que toutes les forces qui tendaient à l’
union
, et sur lesquelles nous comptions tant nous-mêmes, ne se sont pas éva
101
christianisme.265 La renaissance des projets d’
union
date des lendemains de la Première Guerre mondiale. Et la naissance d
102
à la décadence inévitable. Ortega, concluant à l’
union
nécessaire, introduit un facteur nouveau — et contribue à le créer. À
103
ieL’Ère des fédérations De l’Unité de culture à l’
union
politique Le Grand Dessein de Sully est un projet posthume. L’abbé
104
artare. » Aux yeux de l’un des hommes auxquels l’
union
de l’Europe devra le plus, le comte Richard Coudenhove-Kalergi, c’est
105
le ne dura donc point, car elle avait pour base l’
union
de l’Église et des peuples du Nord, avec, en plus, un levain d’influe
106
e. 4.L’Unité dans la diversité Fondement de l’
Union
fédérale Si telle est bien la vocation particulière de l’Europe da
107
s, deux conclusions générales en résultent : 1° l’
union
politique de nos peuples est désormais la condition non seulement de
108
ste exercice de leur fonction mondiale ; 2° cette
union
doit prendre la forme que dictent les structures historiques et vivan
109
de notre culture : donc une forme fédéraliste. L’
union
politique suppose une prise de « conscience européenne commune », dis
110
Quant à lui, Ortega croit que la nécessité de l’
union
politique est inscrite dans nos réalités présentes : L’unité de l’E
111
ing, dans le même temps, pressent lui aussi que l’
union
est inscrite dans la logique profonde de l’Europe : L’Europe se cons
112
orique. … Le besoin d’espace sera satisfait par l’
union
des peuples ; et il n’est pas de solution plus juste. Les formes de v
113
ogue entre l’Europe comme organisation politique (
union
à créer) et l’Europe comme organisme culturel (unité existante) sera
114
diversité. Que l’Europe évolue vers des formes d’
union
plus étroite et d’intégration plus poussée, nul n’en peut plus douter
115
Appendice Manifestes pour l’
union
européenne (de 1922 à 1960) Parmi les centaines de textes de toute
116
une garantie durable de la paix en Europe, toute
union
douanière européenne reste impossible. Aussi longtemps que chaque Éta
117
e. Le Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’
union
fédérale européenne, daté du 1er mai 1930 et présenté à la Société de
118
rticulière à l’œuvre collective, sous un régime d’
Union
fédérale pleinement compatible avec le respect des traditions et cara
119
écisément de la Résistance que ressurgit l’idée d’
union
. Dès 1942, un groupe de prisonniers politiques concentrés dans l’Île
120
e remédier à cette anarchie par la création d’une
Union
fédérale entre les peuples européens. Seule une Union fédérale permet
121
n fédérale entre les peuples européens. Seule une
Union
fédérale permettra la participation du peuple allemand à la vie europ
122
soit un danger pour les autres peuples. Seule une
Union
fédérale permettra de résoudre les problèmes des tracés de frontières
123
ale, de pure compétence administrative. Seule une
Union
fédérale permettra la sauvegarde des institutions démocratiques de ma
124
issent mettre en péril l’ordre général. Seule une
Union
fédérale permettra la reconstruction économique du continent et la su
125
monopoles et des autarcies nationales. Seule une
Union
fédérale permettra la solution logique et naturelle des problèmes de
126
rnationales au cours de ces dernières années. … L’
Union
fédérale devra posséder essentiellement : 1. Un gouvernement respons
127
ibération de leurs pays, pour l’organisation de l’
Union
fédérale des peuples européens et pour l’instauration de la paix et d
128
les totalitaires, se prononcent en faveur d’une «
union
plus étroite » de nos peuples. Les militants travaillent, écrivent et
129
s que lui pose l’économie moderne. À défaut d’une
union
librement consentie, notre anarchie présente nous exposera demain à l
130
le bénéfice à tous les hommes, que nous voulons l’
union
de notre continent. Sur cette union l’Europe joue son destin et celui
131
ous voulons l’union de notre continent. Sur cette
union
l’Europe joue son destin et celui de la paix du monde. Soit donc noto
132
« transfert de souveraineté », mais seulement « d’
union
plus étroite » dans l’article 1er du Statut du Conseil de l’Europe :
133
Le but du Conseil de l’Europe est de réaliser une
union
plus étroite entre ses Membres afin de sauvegarder et de promouvoir l
134
des Nations unies et des autres organisations ou
union
internationales auxquelles ils sont parties. (d) Les questions relati
135
à Rome le 25 mars 1957) revient à la formule de l’
union
« plus étroite » : mais ce comparatif prend cette fois-ci un sens con
136
tte fois-ci un sens concret, puisqu’on part d’une
union
existante réalisée par la CECA. Les chefs des États membres se déclar
137
ituant la CECA. Quant aux aspects politiques de l’
union
, les porte-paroles des gouvernements ne les évoquent encore qu’avec d