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lan européen, le Conseil des communes d’Europe, l’
Union
des villes et des pouvoirs locaux, apparus depuis la dernière guerre,
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rimaire et secondaire aux USA et en URSS. 20. L’
Union
des villes et des pouvoirs locaux, dont le siège est à La Haye, a org
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iction entre mon constat de santé, et le besoin d’
union
. En effet, si tout va bien, pourquoi s’unir ? Les peuples n’éprouvent
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des maux internes ou contre un péril extérieur. L’
union
n’est pas un but en soi, c’est le moyen d’un but qui est de survivre
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frique, du monde arabe et de l’Asie. La volonté d’
union
qui, si elle se vérifie, fournirait à mon sens la preuve d’une nouvel
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eu normal et sain de nos diversités. La volonté d’
union
sera le signe d’une santé renouvelée du corps européen, dans la mesur
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la laissait proliférer sans freins. La volonté d’
union
sera saine si elle tend à éliminer le virus du nationalisme et non pa
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e à mon exposé d’aujourd’hui ces définitions de l’
union
, situant ainsi d’emblée ma position par rapport aux débats actuels su
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et la seconde sur l’unité. Je crois que la seule
union
conforme au génie propre de l’Europe, à son passé, à ses réalités, co
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s réalités, comme à sa vocation présente, c’est l’
union
dans la diversité, l’union solide et souple dont la Suisse a mis au p
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tion présente, c’est l’union dans la diversité, l’
union
solide et souple dont la Suisse a mis au point le prototype : et c’es
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et de rechercher d’où procède la discussion sur l’
union
de l’Europe qui bat son plein depuis quelques années dans la presse e
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siècles d’Europe 21 —, les motifs impérieux de l’
union
européenne se ramènent en dernière analyse à quelques thèmes simples
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estiment indispensable pour éveiller le besoin d’
union
, est souvent invoqué au cours des âges — le rôle d’épouvantail étant
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inion publique. D’une manière générale, on veut l’
union
pour surmonter l’anarchie permanente qu’entretiennent les États et le
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ar la force. Mais les prophètes et partisans de l’
union
fédérale de l’Europe ont toujours soutenu que cette union aurait pour
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dérale de l’Europe ont toujours soutenu que cette
union
aurait pour effet, notamment, d’écarter toute tentation impérialiste
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lonnent cette évolution et les principaux plans d’
union
qui en illustrent les étapes. Les deux premiers datent des années 130
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ra désormais toutes les propositions de paix et d’
union
, jusqu’à nos jours. (Il faudra la menace de la bombe atomique pour qu
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tuer, et que par suite, les promoteurs de plans d’
union
ne sont pas tous, nécessairement, de doux rêveurs ou de dangereux imb
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pris et invoqué par d’innombrables partisans de l’
union
, de William Penn et de l’abbé de Saint-Pierre jusqu’à Churchill. Du R
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hose de neuf, sinon la proposition de commencer l’
union
de l’Europe par un congrès réuni à La Haye — ce qui se fera effective
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ncêtre du Marché commun, en ceci que, pour lui, l’
union
doit naître de la « force coactive » des institutions économiques, fo
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t saluer comme le plus grand lyrique de l’idéal d’
union
européenne. Voici d’abord un extrait du discours qu’il prononce à l’A
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ce moment-là que date la renaissance des plans d’
union
— la Paneurope du comte Coudenhove-Kalergi puis d’Aristide Briand et
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moraux, sociaux, économiques et politiques d’une
union
de leurs pays et ils déclarent : Ces buts ne peuvent être atteints q
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e remédier à cette anarchie par la création d’une
Union
fédérale entre les peuples européens.43 Vous avez reconnu, dans ce
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faire à Zurich son célèbre discours appelant à l’
union
tous les peuples du continent (sauf les Anglais)45. On lui offrira la
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ynthèse vivante des grands motifs traditionnels d’
union
représentés en fait par ses trois commissions : la politique, l’écono
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été, comme on le répète, le vrai moteur de notre
union
, son fédérateur par l’angoisse, la première institution européenne ac
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ture spirituelle de l’Europe. Le mouvement vers l’
union
paraît irréversible au plan économique, où déjà les ententes industri
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daire, dans une dizaine de nos pays, le sens de l’
union
s’enracine dans les nouvelles générations. Progrès décisif ! Car c’es
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aines et les motifs constants du mouvement vers l’
union
qui s’amorce et s’accélère sous nos yeux. Je voudrais vous montrer, d
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on du Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’
union
fédérale européenne, daté du 1er mai 1930 (republié par les Cahiers d
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un volume, Rapport du premier congrès annuel de l’
union
européenne des fédéralistes, Genève, 1947, hors commerce. 45. Voici
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entendre que l’Angleterre ne sera pas membre de l’
Union
qu’il propose : « … de ce travail urgent, la France et l’Allemagne do
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s’opposent encore quand il s’agit d’en venir à l’
union
politique. Celle de l’alliance des États, celle de l’intégration tota
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tement, que celles de nos premières étapes vers l’
union
1945 à 1962, et tout porte à prévoir que les deux processus s’achèver
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amener, nous l’avons vu, le réveil des projets d’
union
. Accessoirement, il ne serait pas sans intérêt de souligner que les d
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rait se trouve coïncider non seulement avec notre
union
, mais avec une prospérité sans précédent de l’ensemble du continent.
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é, à ses possessions d’outre-mer. Décolonisation,
union
, prospérité — simultanées. Ce premier fait, définissant les rapports
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de six-cent-cinquante ans : la nécessité de leur
union
. Elles ont perdu le monde et retrouvé l’Europe. Mais voici le deuxièm
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isation, loin de nous ruiner, coïncide avec notre
union
, laquelle promet une prospérité sans précédent ; le monde entier se m
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, c’est l’attitude et la pratique fédéraliste : l’
union
dans la diversité, l’équilibre vivant des libertés locales et des obl
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notre impérialisme colonial, les débuts de notre
union
fédérale, et l’essor de notre économie, il y a sans doute une grande
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mencé à découvrir l’Europe et la nécessité de son
union
. Et que, de leur union naissante — le Marché commun n’a que deux ans
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ope et la nécessité de son union. Et que, de leur
union
naissante — le Marché commun n’a que deux ans — a résulté presque aus
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de Michel Debré dans son Projet de pacte pour une
union
des États d’Europe, publié en 1950 chez Nagel. Sartre arrive un peu t