1
ntière. Nous vivons à l’heure de l’Europe, de son
union
souhaitée par tous et commencée par quelques-uns. Mais beaucoup craig
2
r quelques-uns. Mais beaucoup craignent que cette
union
de l’Europe ne soit acquise qu’au prix d’une uniformisation de nos cu
3
posée par personne, par aucun des promoteurs de l’
union
de nos pays, mais encore n’aurait pas la moindre chance de se réalise
4
ubre. Restent deux possibilités de réaliser notre
union
: l’une c’est l’Europe des États, l’autre c’est l’Europe fédérée. L’E
5
lturelles, et de les préserver par le moyen d’une
union
à la fois forte et limitée, j’entends : plus forte que la somme de se
6
t de guerres civiles. Ils ont été sauvés par leur
union
, et non pas uniformisés. Eh bien, pour nos États européens, qui se tr
7
comme nos cantons et demi-cantons, cette forme d’
union
fédérale, forte mais limitée, me paraît la seule praticable dans un a
8
e système des alliances restant insuffisant, et l’
union
totale, inconcevable. Mais il y a plus : la cause du fédéralisme, en