1
meilleure garantie ? Et quant aux militants de l’
union
européenne, ils ne sauraient étudier d’assez près cette expérience de
2
rale, au moment où l’Europe cherche une formule d’
union
. Plutôt que de conter une fois de plus, en un fallacieux raccourci, l
3
nte à Philippe le Bel le premier plan connu d’une
union
de l’Europe en vue de renouveler les croisades, il propose de fédérer
4
ais la Suisse s’est constituée comme un système d’
unions
jurées, garantissant des libertés particulières. Ce n’est pas l’ambit
5
ables à la formation progressive d’une plus vaste
union
politique englobant une pluralité de confessions, de langues et de ré
6
concorde » ou à « l’utilité commune ». Certes, l’
union
a pour motif premier de permettre à chacun de rester comme il veut, m
7
longue incompatibles avec les conditions de toute
union
: ainsi le fait pour Neuchâtel de rester la seule monarchie au sein d
8
clichés. Aucun homme ni aucun État n’a provoqué l’
union
de nos premières Ligues puis la fédération proprement dite qui leur a
9
e qui leur a succédé en 1848. Au contraire, cette
union
a résulté de la convergence d’intérêts d’un certain nombre de communa
10
iques de leurs diversités et souverainetés. Que l’
union
devenue fédérale ait joué à la longue dans le sens d’une égalisation
11
els qu’ils étaient. Point d’autres préalables à l’
union
que le respect des libertés et circonstances particulières. Quant à l
12
es, révélèrent sa nécessité interne pour sauver l’
union
des cantons. Zwingli souhaitait une confédération solidement unifiée
13
la neutralité non plus seulement une condition d’
union
interne mais une garantie d’indépendance. Et c’est pourquoi Pictet de
14
issance d’attaque. Le rapport déficient entre une
union
politique faible et un potentiel militaire fort, qui avait contraint
15
des forces réunies mais y ajoutant la force de l’
union
. La Confédération des treize cantons, qui a duré jusqu’à la fin du xv
16
er, recompter et jauger les membres virtuels de l’
union
proposée. Or, on a vu que Pierre Dubois, en 1306, ne connaissait enco
17
n matière économique. Fédération, pour eux, égale
union
supracantonale : Un pour Tous. Les partisans de la souveraineté total
18
tions. Alors que le peuple tend passionnément à l’
union
de toutes les forces nationales, les gouvernements cantonaux se repou
19
n peu partout, on affecta de considérer ce plan d’
union
comme un brandon de discorde entre les confédérés. (Tels sont encore
20
quels se heurtent de nos jours tous les projets d’
union
de l’Europe, et notamment la CEE.) Repoussé par le peuple de quelques
21
is le danger majeur qu’elle avait fait courir à l’
union
suisse (notamment par l’appel du Sonderbund à des puissances étrangèr
22
omme principe et comme fin de la construction : l’
union
est faite d’autonomies expressément énumérées55. Non seulement on n’a
23
es concepts, mais dans les faits. Car, en fait, l’
union
est réelle et les autonomies le sont aussi. L’union est forte dans la
24
ion est réelle et les autonomies le sont aussi. L’
union
est forte dans la mesure où les autonomies y contribuent, et elles y
25
d’aujourd’hui. En effet, tout le processus d’une
union
politique du continent, dont personne n’oserait dire qu’elle n’est pa
26
de nos jours par un sophisme. Les partisans de l’
union
immédiate exigent que les États-nations renoncent d’abord à leur souv
27
lleurs dans le même sophisme quand ils refusent l’
union
immédiate sous prétexte qu’elle impliquerait l’abandon préalable, vol
28
personne : ni par une autorité supérieure (que l’
union
de l’Europe pourrait seule créer) ni par les forces propres de chaque
29
sans lesquelles il n’est point de fédérations, l’
union
et les autonomies, ne sont pas supprimées, oblitérées ni mélangées, m
30
on qui se constituent dès la fin du xixe siècle (
Unions
des paysans, des arts et métiers, du commerce et de l’industrie, des
31
cette année-là, le délégué de Vaud, partisan de l’
union
fédérale, déclare qu’il s’agit de savoir si la Suisse est un peuple,
32
la théorie de l’équilibre des compétences entre l’
union
et les autonomies et à prôner une « nationalité internationale » anal
33
iardi ou Hans Nabholz voient en lui le principe d’
union
de nos petites républiques, et cela dès les origines, encore qu’il so
34
tre député genevois, Lafontaine, s’oppose à toute
union
suisse car « chaque canton est trop attaché à sa souveraineté et la r
35
ieu ; mais c’est tout simplement le seul régime d’
union
qui paraisse concevable et possible pour un continent composé de nati
36
lités d’adaptation à l’Europe qui évolue vers son
union
, et aux formes nouvelles de civilisation qui sont en train de naître
37
fédération des États-Unis d’Amérique est née de l’
union
des États, comme celle de la Suisse de l’union des cantons, mais ceux
38
l’union des États, comme celle de la Suisse de l’
union
des cantons, mais ceux-ci ne sont pas des créations abstraites délimi
39
voient la condition préalable et nécessaire de l’
union
politique désirée. Leurs adversaires estiment en revanche que cette u
40
Leurs adversaires estiment en revanche que cette
union
est impossible, parce que les peuples de l’Europe, affirment-ils, son
41
enter une synthèse des autonomies locales et de l’
union
. Cet équilibre est illustré par le système bicaméral, que les législa
42
ce mot pourrait aussi bien désigner la volonté d’
union
des États, et la désigne en effet sur le plan européen, depuis une vi
43
Mais les liens entre les députés socialistes et l’
Union
syndicale suisse ne sont guère moins évidents : le parti socialiste e
44
t guère possible de décider qui, du parti ou de l’
Union
, exerce sur l’autre un contrôle. Il en va de même pour les relations
45
e pour les relations entre le parti agrarien et l’
Union
suisse des paysans, encore que celle-ci compte presque autant sur l’a
46
fin, derrière les radicaux, il y a le patronat, l’
Union
suisse des Arts et Métiers, les petits commerçants, la presse moyenne
47
ité linguistique. Les fédérations qui composent l’
Union
syndicale suisse, et surtout celles de la Suisse romande, restent jal
48
rganisation des syndicats : par industries et par
unions
locales et cartels cantonaux. Il serait difficile, dans ces condition
49
me des intérêts locaux et cantonaux. Les grandes
Unions
de paysans ou d’artisans offrent les mêmes caractéristiques que les s
50
ses magasins, dont il fait autant d’associés de l’
Union
des Coopérateurs Migros. Il crée l’Hôtel-Plan, ingénieuse organisatio
51
le, mais vital, entre les autonomies locales et l’
union
fédérale, que nous avons décrit en parlant des institutions politique
52
total plus de 800 000 syndiqués, ainsi répartis :
Union
syndicale suisse : 437 000 ; syndicats chrétiens (cathol.) 79 000 ; s
53
mes : 18 000 ; fédérations d’employés : 132 000 ;
Union
fédérative du personnel des administrations et entreprises publiques
54
ns « de faîte » (nationales) du patronat sont : l’
Union
suisse du Commerce et de l’Industrie (ou Vorort), qui groupe 17 chamb
55
commerce et 105 associations professionnelles ; l’
Union
centrale des associations patronales, 30 associations professionnelle
56
ciations professionnelles et 22 régionales ; et l’
Union
suisse des Arts et Métiers (petit patronat), 24 unions cantonales et
57
n suisse des Arts et Métiers (petit patronat), 24
unions
cantonales et 168 associations professionnelles. Pour compliquer enco
58
un atout notable dans les négociations. » 76. L’
Union
suisse des Paysans compte 66 sections et 600 000 affiliés. L’Union de
59
Paysans compte 66 sections et 600 000 affiliés. L’
Union
des Arts et Métiers a été citée un peu plus haut. Les Coopératives de
60
peu plus haut. Les Coopératives de consommation :
Union
suisse des coopératives et Fédération des coopérateurs Migros sont or
61
uropéens de conviction sans doute et souhaitant l’
union
du continent, mais plus authentiquement encore : dans la mesure où il
62
uestion se ramène alors à savoir quelles formes d’
union
les Européens vont choisir. Trois formules leur sont proposées, et so
63
être qu’une forme de transition tactique vers une
union
plus sérieuse et concrète. On en passera par là, probablement, mais p
64
rope, voilà qui ne saurait être réalisé que par l’
union
de type fédéraliste. L’exemple de la Suisse des cantons apparaît déci
65
cette unification tout extérieure aux dépens de l’
union
réelle. Toutefois, une unité économique massive de plusieurs centaine
66
’Europe, et que la forme que prendra l’inévitable
union
européenne rendra possible ou non l’avenir de ce pays. Une Europe des
67
ui la propose ? Les Suisses devant le projet d’
union
de l’Europe La Suisse est née de l’Europe et en détient le secret.
68
à nos jours le principe de l’Empire d’Occident, l’
union
sans unification, qui est l’idée fédéraliste. Entre-temps les nations
69
ope courent à leur ruine », faute d’un principe d’
union
, et que si leurs divisions persistent, l’avenir appartiendra « soit à
70
à unir ses cantons selon la maxime impériale de l’
union
dans la diversité. Proudhon s’est peut-être souvenu de son passage à
71
aractère très international », et c’est ce type d’
union
pluraliste qui peut seul assurer la paix de l’Europe. « Si cet idéal
72
laration qui va servir de base à la création de l’
Union
européenne des fédéralistes. Celle-ci groupe rapidement une vingtaine
73
énéralisée sur les formes que va devoir prendre l’
union
politique de l’Europe. Impossible d’omettre, dans ce bref historique,
74
pris de la majorité et ses routines, le projet d’
union
de l’Europe passait généralement pour chimérique. « Fumeux idéalisme
75
prévision de ceux qui faisaient notre opinion. L’
union
de l’Europe s’avérait bel et bien réalisable, puisqu’elle devenait ré
76
e étrangère de la Confédération »136. Adhérer à l’
union
européenne serait contraire à cette neutralité. La Suisse recevrait d
77
la Suisse prenne la moindre initiative visant à l’
union
européenne au plan politique. Elle ne pourrait qu’y perdre son presti
78
ns les intérêts de l’Europe entière ». Or c’est l’
union
qui est aujourd’hui dans l’intérêt de tous les peuples de l’Europe. S
79
s de l’Europe. Si la neutralité fait obstacle à l’
union
, il faut en réviser les termes, comme les Suisses l’ont fait maintes
80
ts constitutionnels : Si la Suisse adhérait à une
union
supranationale, le pouvoir fédéral serait amené à promulguer des déci
81
larait le 3 mai 1962 M. Homberger, directeur de l’
Union
suisse pour l’industrie et le commerce (dite Vorort). Réponse : Il e
82
les perdre. Il n’est pas vrai, d’ailleurs, que l’
union
de l’Europe menace d’effacer nos caractéristiques nationales. L’union
83
nace d’effacer nos caractéristiques nationales. L’
union
de la Suisse, depuis 1848, n’a pas effacé nos caractéristiques canton
84
ue, laquelle n’a pas été créée par le mouvement d’
union
européenne. De nos jours encore, à l’étranger, le nom de la Suisse év
85
n utopie — est que la Suisse adhère un jour à une
union
européenne de type expressément fédéraliste, qui renoncerait à la gue
86
’échelle du continent : sacrifier les patries à l’
union
, ou sacrifier l’union aux égoïsmes qu’on déguise en patriotisme, la S
87
: sacrifier les patries à l’union, ou sacrifier l’
union
aux égoïsmes qu’on déguise en patriotisme, la Suisse se doit d’en opp
88
ution fédéraliste, qui maintient les patries et l’
union
. Mais je réitère : si la Suisse ne la préconise pas, qui le fera ? No
89
que d’autres entreprennent, mais c’est un plan d’
union
qui nous convienne enfin, et auquel nous puissions adhérer « sans rés
90
tout autre pour jouer le rôle d’initiatrice de l’
union
fédérale du continent. Elle consulterait ses élites intellectuelles e
91
re un peu fort. Ils ne voulaient rien être dans l’
Union
, les voilà qui se proposent comme pays-capitale ! Leurs hôteliers n’y
92
uisse et neutralité », conférence au congrès de l’
Union
européenne des fédéralistes de Suisse, 1962. M. Miéville précise : «
93
, discours de février 1961. 139. Résolution de l’
Union
européenne suisse, Baden, 25 novembre 1962. 140. P. Guggenheim, Org
94
is dit que sur cette unité, on pouvait fonder une
union
. Mais j’ai pensé aussi que cette union de peuples si divers, à les en
95
fonder une union. Mais j’ai pensé aussi que cette
union
de peuples si divers, à les en croire du moins, ne pouvait être imagi