1
s général de convergence inspire les mouvements d’
union
continentale qui créent le Conseil de l’Europe et le Marché commun, p
2
et en Amérique latine, cependant qu’une volonté d’
union
mondiale anime les Nations unies et l’Unesco, le Conseil œcuménique d
3
ersification, exigence simultanée de plus grandes
unions
supranationales et de plus petites unités infra-nationales, solidarit
4
multinationales du type de la Regio Basiliensis,
unions
professionnelles et industrielles tendant à dévaloriser les frontière
5
ole, vers des autonomies plus locales et vers des
unions
plus vastes, qui est le battement même du cœur d’un régime sain, j’en
6
ion ». Quant à « fédération », c’est simplement «
union
politique d’États » (mais on a soin de préciser qu’en vers, cela fait
7
our ainsi dire congénital. Or s’il est vrai que l’
Union
de l’Europe est l’entreprise capitale de ce siècle, et s’il est vrais
8
de ce siècle, et s’il est vraisemblable que cette
union
sera fédérale ou ne sera pas, on sent tous les dangers qu’entraînent
9
n deux natures, sans confusion (ni) séparation. L’
union
n’a pas supprimé la différence des natures, mais plutôt elle a sauveg
10
deux natures sans confusion ni séparation et de l’
union
qui loin de supprimer la différence des natures sauvegarde leurs prop
11
ctives. C’est dans ce double dynamisme créateur d’
unions
plus vastes à proportion de tâches nouvelles, mais aussi de communaut
12
xe . Nous voici sur le seuil de l’ère des grandes
unions
et des petites unités fonctionnelles, et l’on va peut-être trouver, d
13
e unité de base existe, sur laquelle fonder cette
union
. Il s’agit de l’unité d’une culture, de laquelle participent tous le
14
de l’Europe, irrité par ce genre d’objections à l’
union
, j’écrivis sur une page de bloc‑notes « à faire circuler » autour du
15
parti, et c’est là-dessus qu’il faut bâtir notre
union
, si l’on veut qu’elle mérite le nom d’Europe. ⁂ Si l’on me demande m
16
différenciée se traduit tout naturellement par l’
union
dans la diversité, et cette forme d’union porte un nom bien connu dan
17
t par l’union dans la diversité, et cette forme d’
union
porte un nom bien connu dans l’histoire des régimes politiques, c’est
18
ce : fédéralisme. Je ne vois pas d’autre forme d’
union
qui réponde à la double exigence du respect des diversités et de l’in
19
mies seront perdues une à une, si nous refusons l’
union
qui ferait leur force ; mais en retour, cette union ne saurait être a
20
ion qui ferait leur force ; mais en retour, cette
union
ne saurait être acquise au prix des libertés qu’elle est censée servi
21
ure pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une
union
fédérale. Ce qui paraît beaucoup plus difficile à expliquer, c’est qu
22
est l’obstacle apparemment insurmontable à cette
union
que tout indique, que tout exige, que tout le monde admet qu’il faut
23
rien n’est moins mystérieux : l’obstacle à toute
union
possible de l’Europe (donc à toute union fédérale) n’est autre que l’
24
à toute union possible de l’Europe (donc à toute
union
fédérale) n’est autre que l’État‑nation, tel que Napoléon en a posé l
25
diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute
union
, alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi peu dé
26
iècle. Rien donc de plus hostile à toute espèce d’
union
tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation qui, par aille
27
c’est sur la base de cet obstacle radical à toute
union
que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’unir l’Europe ! Voilà qui
28
n n’a pas avancé d’un mètre en direction de notre
union
politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés,
29
re en direction de notre union politique. Entre l’
union
de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité huma
30
précise, en Europe, il nous faut décider si notre
union
aura pour but la Puissance collective ou la Liberté des personnes. Il
31
: ces deux finalités commandent deux politiques d’
union
, dont je crains bien qu’on ne puisse pas impunément continuer à mêler
32
dilemme Puissance ou Liberté comme finalités de l’
union
. Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois
33
s ministres, d’essayer d’apaiser les ennemis de l’
union
en jurant de ne jamais toucher aux droits sacrés de vos États-nations