1 n culturelle en Europe, en relation avec l’idée d’ union européenne est le type même du sujet impossible à traiter : c’est ce

2 le plus large du terme. Il serait vain de rêver d’ union là où n’existe pas d’unité préalable sur quoi bâtir. Il faut faire l’

3 d’unité préalable sur quoi bâtir. Il faut faire l’ union politique pour préserver ce mode de vie et cette culture qui sont les

4 t restaurer l’unité culturelle si l’on veut que l’ union politique devienne possible. Les deux actions sont les aspects d’un s

5 plate-forme commune, nous avons travaillé pour l’ union de l’Europe, avec des résultats plus qu’honorables. Lors de la Confé

6 complets, et cela dans un domaine décisif pour l’ union fédérale. Et pourtant l’Europe n’est pas faite. Pourquoi ? À mon avis

7 e. Il se peut qu’il y ait là une contribution à l’ union de l’Europe, mais elle serait, au mieux, très indirecte, exagérément

8 sur la participation civique, peut seule fonder l’ union européenne et restaurer les bases communautaires dans lesquelles ni c

9 sur quelles bases d’unité culturelle édifier son union politique ? La deuxième table ronde, que nous inaugurons, se demande

10 réflexion morale et culturelle les efforts pour l’ union que nos gouvernements se disposaient à faire porter principalement su

11 aussi, la carence totale de réalisations de notre union politique. Or, la cause de cette carence est en interaction précise a

12 quoi ? Et en vue de quelles fins faut-il créer l’ union des gens de l’Europe tels qu’ils sont, ou tels qu’ils peuvent devenir

13 de la coexistence en perpétuelle interaction de l’ union et des petites communautés, de l’unité globale et des autonomies loca

14 n qui monte. J’y vois aussi la condition de toute union possible de l’Europe. J’ai dit souvent mon scepticisme à l’égard de l

15 une fois de plus, ici, parler de l’Europe, de son union , et de la création des régions qui rendra seule possible cette union.

16 ation des régions qui rendra seule possible cette union . […] ⁂ Au terme de la quatrième et dernière séance de débats, je che

17 d’État et Premiers ministres nous répètent que l’ union de l’Europe est urgente, ils ne l’ont pas faite. Si l’on ne veut pas

18 ut pas la fédération, seule forme concevable de l’ union des peuples de l’Europe. Il faut opter. Voulons-nous l’Europe unie po

19 mbre de la devise : tous pour un. Le but de notre union européenne n’est pas de constituer une puissance mondiale écrasante,