1 1988, Inédits (extraits de cours). Communautés, communes
1 ions comme le Conseil des communes d’Europe, ou l’ Union des villes et des pouvoirs locaux, qui me semblent vouloir trop s’en
2 uer seule. De même, c’est la force résultant de l’ union fédérale qui permet de garantir les libertés des entités fédérées. »
2 1988, Inédits (extraits de cours). Culture
3 s de la culture européenne 16 janvier 1969 « L’ union n’a pas supprimé la différence des natures, bien plutôt elle les a sa
4 e unité de base existe, sur laquelle fonder cette union . Il s’agit de l’unité d’une culture, de laquelle participent tous les
5 péenne. On ne peut penser à une fédération, à une union des Européens que parce qu’il y a une unité de base, qui est une unit
6 unité culturelle, sur laquelle on peut bâtir une union , librement constituée. L’unité, c’est quelque chose qui est donné, ou
7 ue chose qui est donné, ou qui n’est pas donné. L’ union , c’est quelque chose que l’on fait, qui résulte d’une action délibéré
8 différenciée se traduit tout naturellement par l’ union dans la diversité, et cette forme d’union porte un nom bien connu dan
9 t par l’union dans la diversité, et cette forme d’ union porte un nom bien connu dans l’histoire des régimes politiques, c’est
10 nce : fédéralisme. Je ne vois pas d’autre forme d’ union qui réponde à la double exigence du respect des diversités et de l’in
11 mies seront perdues une à une, si nous refusons l’ union qui ferait leur force ; mais en retour, cette union ne saurait être a
12 ion qui ferait leur force ; mais en retour, cette union ne saurait être acquise au prix des libertés qu’elle est censée servi
13 ure pluraliste, on ne peut fonder sur elle qu’une union fédérale. c. Avec l’introduction suivante des éditeurs : « La cult
14 l’élément principal sur lequel peut se fonder une union européenne. Aux apports d’Athènes, de Rome, de Jérusalem soulignés pa
15 ractéristique de la culture européenne : l’idée d’ union sans fusion ni séparation, la dialectique toujours ouverte de l’Un et
16 tue l’unité de base sur laquelle peut se fonder l’ union des Européens dans leur diversité, car cette culture, une, est aussi
17 lors que l’unité de la culture nous est donnée, l’ union est de l’ordre du faire, de la tâche à accomplir. Le fédéralisme corr
18 adoxe de la culture européenne une et diverse : l’ union y est conçue non pour unifier ou uniformiser, mais pour sauvegarder e
3 1988, Inédits (extraits de cours). État-nation
19 diversité réelle. À l’extérieur, il refuse toute union , alléguant une indépendance et une souveraineté absolues aussi peu dé
20 : 1. La tribu est une totalité. 2. Son principe d’ union est d’abord religieux. 3. Son territoire est considéré comme le centr
21 ppose ou croit devoir s’opposer à toute formule d’ union , et surtout de fédération, je pense que leur opposition est motivée p
22 Pourquoi les nationalistes s’opposent-ils à toute union de l’Europe, et notamment à la forme fédérale qu’ils tiennent pour un
23 n’est presque aucune de ces mesures d’urgence, d’ union sacrée, prise par l’État, qui ait été rapportée une fois que la paix
24 encore assez de force pour pouvoir s’opposer à l’ union des pays européens. Aucun de nos États-nations européens n’est assez
25 re assez solide pour résister à d’autres formes d’ union imaginables, notamment à la forme fédérale. 22 novembre 1968 Le premi
26 sans atteintes, préparant la guerre et refusant l’ union dans un esprit de clocher en somme très féodal. Par bien des aspects,
27 ontières, la course aux armements, pour freiner l’ union européenne pourtant rendue plus nécessaire encore par la situation de
28 niformisation, s’oppose le fédéralisme basé sur l’ union volontaire des communautés et des régions gardant leurs spécificités
4 1988, Inédits (extraits de cours). Europe
29 tte diversité n’est pas seulement un obstacle à l’ union , mais qu’elle est absolument valable en soi, et précieuse. Autant on
30 e en soi, et précieuse. Autant on peut dire que l’ union de nos pays est nécessaire pour le salut de chacun d’eux et le salut
31 n bien, peut-être même pour la sauver, mais cette union ne saurait être obtenue par le sacrifice des diversités, car si c’éta
32 considérée comme un ensemble, comme une possible union politique, présente les deux conditions de base nécessaires à toute f
33 rmes de culture ; d’autre part, un besoin vital d’ union , ne fût-ce que pour sauver ces diversités, qui sont chacune trop peti
34 e siècle est sans discussion possible celui de l’ union de l’Europe. Mais le principal obstacle à cette union est dans l’exis
35 n de l’Europe. Mais le principal obstacle à cette union est dans l’existence des États-nations et dans l’attachement des homm
36 ril 1970 Rien n’est plus hostile à toute espèce d’ union , tant soit peu sérieuse ou sincère, que cet État-nation qui, par aill
37 c’est sur la base de cet obstacle radical à toute union que l’on s’efforce, depuis vingt-cinq ans, d’unir l’Europe ! Voilà qu
38 pas avancé d’un centimètre en direction de notre union politique. Entre l’union de l’Europe et les États-nations sacralisés,
39 re en direction de notre union politique. Entre l’ union de l’Europe et les États-nations sacralisés, entre une nécessité huma
40 rande animation de leurs échanges. La politique d’ union et la régionalisation sont liées. 22 avril 1977 Ce qui est le plus pr
41 identités diverses et par la solidité du pacte d’ union qu’il propose. 4. Les finalités de la fédération européenne 22
42 ed we fall », ou en latin « Viribus unitis », « L’ union fait la force » ; dans toutes les langues existent des proverbes qui
43 ation traditionnelle, « restez unis, vivez dans l’ union  », veut dire en même temps « vivez en paix ». 10 juin 1977 Au lendema
44 avril 1967 Il est clair que l’absence actuelle d’ union rend pratiquement impossible le plein développement économique de l’e
45 soit individuelle, soit globale ; que l’absence d’ union empêche nos pays de jouer un rôle au plan mondial ; et qu’enfin elle
46 t sur le plan de la technique. Alors que, par une union des vingt-cinq pays à peu près qui forment l’Europe (donc non compris
47 iteurs : « Selon Denis de Rougemont, la base de l’ union des Européens n’est pas l’économie, comme le croyaient les fondateurs
48 ais complémentaires. C’est pourquoi tout projet d’ union qui sacrifierait les diversités au profit de l’uniformisation est inc
49 st plus elle-même), le nationalisme (qui refuse l’ union durable et n’accepte de coopérer que pour des raisons tactiques répon
5 1988, Inédits (extraits de cours). Fédéralisme
50 en politique, de l’autonomie d’un groupe et de l’ union nécessaire pour sauver cette autonomie, de la liberté et de la partic
51 mation d’un régime de type fédéral : la volonté d’ union , des diversités réelles à sauvegarder, et un pacte juré librement. Ma
52 ne fête exactement de l’unité, plus même que de l’ union . C’est la fête du mouvement unitaire français. À ce moment-là, « fédé
53 ode de la Révolution est dominée par l’éloge de l’ union fédérale, les projets d’organisation fédérative de la France et même
54 ens du fédéralisme, c’est-à-dire précisément de l’ union dans la diversité, je dirais presque de l’union pour la diversité. On
55 l’union dans la diversité, je dirais presque de l’ union pour la diversité. On dit trop facilement l’union dans la diversité ;
56 union pour la diversité. On dit trop facilement l’ union dans la diversité ; c’est devenu une formule qu’on emploie sans bien
57 qu’elle entraîne, et il me semble que si on dit l’ union pour la diversité, on cerne la question de beaucoup plus près. 17 fév
58 précise, en Europe, il nous faut décider si notre union aura pour but la puissance collective ou la liberté des personnes. Si
59 dilemme puissance ou liberté comme finalités de l’ union . Mais je ne crois pas qu’il y ait un tiers parti tenable. Je ne crois
60 u contraire, de rechercher la meilleure formule d’ union sauvegardant chacun des termes. Ainsi, le pacte fédéral est un acte v
6 1988, Inédits (extraits de cours). Occident
61 est à la fois l’autonomie des communautés et leur union  ; il suppose quelque chose qui distingue ces communautés, et quelque
62 nous avons exactement le même type de paradoxe, d’ union de deux choses que la logique juge incompatibles. Il y a donc une esp
7 1988, Inédits (extraits de cours). Politique
63 me, c’est la liberté des personnes, obtenue par l’ union (que j’oppose toujours à l’unité) volontaire dans le respect des dive
64 ont correspondu à une politique de liberté par l’ union , tandis que toutes les réalisations étatiques, nationales, royaumes n
65 les principes exactement inverses, c’est-à-dire l’ union obtenue par l’association libre et jurée des diversités reconnues et
66 Puissance Tension Dialectique Diversité dans l’ union Réduction à l’homogène Statisme Rationalisme Unité des parties égalis
67 nheur des termes comme fédération, confédération, union , unification, intégration, États-Unis, communauté, supranationalité,
68 ser nommément, expressément, deux étiquettes de l’ union , comme supranationalité et fédération ou simplement coopération. Qu’i
69 z-vous établir, adopter, discuter une politique d’ union , si vous n’êtes pas capable de lui donner un nom ; un nom qui la dist
70 elui du fédéralisme qui n’uniformise pas, car les unions volontaires supposent l’existence de différences entre les parties et
71 ment toute discussion sérieuse sur les formules d’ union européenne et montre l’utilité d’établir un lexique des termes politi
8 1988, Inédits (extraits de cours). Région
72 le forme politique bien définie : le fédéralisme, union dans la diversité, union pour sauvegarder les diversités des membres
73 éfinie : le fédéralisme, union dans la diversité, union pour sauvegarder les diversités des membres qui s’unissent. Le thème
74 es membres qui s’unissent. Le thème des projets d’ union de l’Europe vient également converger avec tous les autres dans le tr
75 ts-nations actuels qui sont les obstacles à toute union  ; on unira l’Europe sur la base des régions telles qu’elles sont en t
76 versités, stimuleront entre elles des processus d’ unions volontaires, consenties précisément pour garantir les autonomies et r