1 1963, Articles divers (1963-1969). Orientations vers une Europe fédérale (10 mai 1963)
1 ce nécessaire, il ne fédère pas, il annexe ; il n’ unit pas, il unifie. Et les coalitions qui se forment contre lui ne surviv
2 848, ont compris qu’isolés ils tombaient, mais qu’ unis ils pouvaient à la fois sauver leurs libertés locales et agir comme u
3 sation. Pour les uns, fédérer veut dire surtout s’ unir . Pour les autres, être fédéraliste veut dire surtout : rester libre c
4 s des vingt-deux cantons souverains de la Suisse, unis par la présente alliance… forment dans leur ensemble la Confédération
2 1964, Articles divers (1963-1969). L’idée européenne en Suisse (1964)
5 s citoyens se connaissent mutuellement », mais qu’ unissent les liens d’une « commune législation… et subordination au corps de l
6 nalistes et coloniales, seule la Suisse réussit à unir ses cantons selon la maxime impériale, fédéraliste, européenne, de l’
3 1964, Articles divers (1963-1969). Les arts dans la vie en Suisse (1964)
7 ion de la culture en Suisse, cette nécessité de s’ unir précisément parce qu’on entend rester soi-même, ou le devenir de mieu
4 1967, Articles divers (1963-1969). Le civisme européen : notes pour un « Petit Livre rouge » (été 1967)
8 urations pathétiques, sans propagande, qu’il faut unir l’Europe pour la sauver mais aussi pour servir le Monde. La connaissa
5 1967, Articles divers (1963-1969). Au-delà des nations (1967)
9 iers le général de Gaulle), ils ont essayé de les unir , et ils constatent, évidemment, « qu’elles ne sont pas encore prêtes
10 demment, « qu’elles ne sont pas encore prêtes à s’ unir  ». Or, il est clair — il devrait être clair — qu’en tant qu’États sou
11 ouverains les nations ne seront jamais prêtes à s’ unir  ! Il appartient à leur être même d’État, à leur définition même de na
12 dominer et absorber les voisins. Si donc on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de divisio
13 ce d’hégémonie, ou impérialisme quand il s’agit d’ unir l’Europe, mais plus encore à nous méfier de la formule nationale elle
14 ions. Presque tout ce qui coopère, se fédère ou s’ unit en Europe, qu’il s’agisse de savants, de festivals de musique, d’Égli
15 de syndicats, de sports, coopère, se fédère ou s’ unit en dehors des initiatives de l’État, par-dessus, par-dessous et à tra
6 1968, Articles divers (1963-1969). Vingt ans après La Haye : où en est l’Europe ? (mai 1968)
16 que, — les États-nations ne feront rien pour nous unir . Ils ne le veulent pas, ils ne le pourraient pas. Et il faut redouter
7 1968, Articles divers (1963-1969). De l’État-nation aux régions fédérées (1968)
17 très fortes à quelques égards, l’impossibilité d’ unir l’Europe le démontre avec une évidence presque écrasante. Que les nat
18 quelque chose de constitutif qui les retient de s’ unir . Et nous voyons mieux ce que c’est, maintenant que nous avons défini
19 our dominer et absorber les voisins. Si l’on veut unir l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de divisio
20 ns, à la différence des États, sont faites pour s’ unir et pour coopérer, comme l’ont fait nos cantons, quand ils ont vu que
8 1969, Articles divers (1963-1969). Le personnalisme, la contestation, les hippies et… le fédéralisme (27 septembre 1969)
21 as, il est bien certain qu’on n’arrivera jamais à unir ces États-nations. Il faut donc, nous répète M. de Rougemont, que ces
9 1969, Articles divers (1963-1969). Un souvenir de Solférino de Henry Dunant [préface] (1969)
22 liens nécessaires et l’interaction génétique qui unissent la guerre et les États-nations. Mais il fallait beaucoup de lucidité