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t tous le paradoxe fondamental du fédéralisme : s’
unir
non seulement dans la diversité mais pour que les diversités demeuren
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ons qui ne sont pas d’une originalité débordante.
Unir
les États européens en un corps politique assez puissant pour sauvega
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serait le plus sûr moyen de les perdre ! f. « S’
unir
, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies dive
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pense, avec Robert Schuman, qu’il est possible d’
unir
nos pays pour cette raison littéralement fondamentale qu’une unité de
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récis et sans échappatoire possible désormais : s’
unir
, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies dive
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ons seront devenus plus solides que les liens qui
unissent
chacune de ces régions à sa capitale nationale. Et à ce moment-là, il
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dans le cœur du peuple révolutionnaire, ils sont
unis
d’un lien indissoluble. Cette liaison de l’universel et du personnel
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t que la condition de notre survie, c’est de nous
unir
très vite dans une fédération. Or, pour moi, le couple est la premièr
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fférents les uns des autres pour jamais pouvoir s’
unir
? » J’ai répondu : « Ne craignez-vous pas que les hommes et les femme
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ns de la cause que le Rhin sépare et que le Rhône
unit
donne la mesure. Vous voulez faire une révolution régionaliste et féd
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ns sont trop différents les uns des autres pour s’
unir
et qu’on ne pourra jamais les fédérer, parce que nos vingt-cinq États
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peuples de ses deux rives, mais que le Rhône les
unit
; allez savoir pourquoi ! (Mais non, surtout ne le demandez pas, vous
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nomiques, qui doivent vivre ensemble, qui doivent
unir
cela dans une création permanente et quotidienne. Et chacun des deux
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aire l’Europe avec l’État-nation. Il fallait donc
unir
l’Europe d’une manière fédéraliste, c’est-à-dire en appliquant notre
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e idée : le fédéralisme. Qu’il définit ainsi : “S’
unir
pour permettre aux autonomies de rester autonomes et toujours faire c
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frontières naturelles » (le Rhin sépare, le Rhône
unit
…). Nos « précieuses diversités » ne sont pas du tout nationales. Elle
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erme de notre alternative — l’Europe a réussi à s’
unir
, c’est-à-dire à dépasser le stade des États-nations centralisés de mo
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ivise les peuples de ses rives, mais le Rhône les
unit
; allez savoir pourquoi ?) se dévalorisent entre les Neuf, des région
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ns sont trop différents les uns des autres pour s’
unir
et qu’on ne pourra jamais les fédérer, parce que leurs vingt-huit Éta
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peuples de ses deux rives, mais que le Rhône les
unit
— allez savoir pourquoi ! De même, les Pyrénées séparent l’Espagne de
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tomiques !), ou dispersés à travers le monde mais
unis
par le Saint-Esprit. Ils ont été depuis deux-mille ans le sel de la T