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avenir immédiat de l’Europe. Ils voient qu’elle s’
unit
trop lentement, peut-être mal. Ils n’ont pas grande confiance dans le
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s fiscs, les douanes et la bureaucratie s’étaient
unis
pour étrangler. Quant à nous : notre raison d’être n’est pas d’organi
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intéresseraient l’Europe et les vrais moyens de l’
unir
. Inversement, les donneurs virtuels proposent à des instituts de cult
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uveau délai de grâce est offert à l’Europe pour s’
unir
, et pour mieux voir les vraies raisons qu’elle a de le faire. Et cela
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r sa division mais déjà parvenue à la veille de s’
unir
, — ce problème va nous apparaître dans sa plus nue réalité. Comment r
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ieurs de nos pays, nationalistes et communistes s’
unissent
pour dénoncer « l’emprise économique des USA », représentée à leurs y
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USA ? Leur nom même suffit à répondre : ils sont
unis
. Ils ont créé entre eux le « grand marché commun » qui est la conditi
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e toutes ses difficultés, pourquoi parlerait-on d’
unir
l’Europe ? Trop de gens posent encore à notre union des conditions pr
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t simplement pourquoi l’Europe doit aujourd’hui s’
unir
, et quelle Europe, et pour quelles fins humaines. Quand nos peuples s
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us essayerons de fixer. 1. Il faut que l’Europe s’
unisse
pour redevenir une force, capable d’assurer l’indépendance et la pros
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ou revivront ensemble. 2. Il faut que l’Europe s’
unisse
pour sauver le foyer d’une civilisation devenue mondiale, qui nous dé
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. Ce fut le dernier mot du rapport de Toynbee : «
Unissons
l’Europe maintenant ! Nous n’avons pas de temps à perdre. » Pourtant,
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e a formulé les buts communs susceptibles de nous
unir
. Car ce ne sont pas seulement leurs origines, mais les buts qu’ils re
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ant la contradiction apparente entre l’exigence d’
unir
nos pays, et celle de sauvegarder les diversités qui ont fait la rich
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s des vingt-deux cantons souverains de la Suisse,
unis
par la présente alliance… forment dans leur ensemble la Confédération
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n’est donc pas exact que nos nations, en vue de s’
unir
, doivent sacrifier ce qui subsiste de leur souveraineté nominale. Qua
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urvivre, et sauver la civilisation, que si elle s’
unit
. « D’ici vingt-cinq ans, disait récemment la reine Juliana, nous vivr
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rope disposerait encore à la seule condition de s’
unir
— tous les traités et pactes que l’on pourra conclure seront insuffis
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our tous ceux qui ont compris que l’Europe doit s’
unir
, mais que le développement de l’esprit européen reste la condition pr
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détend ? Redisons donc que les motifs profonds d’
unir
l’Europe ne dépendent pas de la menace soviétique. Ils seraient à peu
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vec ses deux-cents divisions. Si l’Europe doit s’
unir
pour survivre, c’est qu’elle est affaiblie par ses propres barrières,
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morale et culturelle de nos pays, la volonté de s’
unir
et la conscience vivante d’une unité de destin et d’avenir, qui est l
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es hommes de se connaître et de rechercher ce qui
unit
». D’où les propositions suivantes : 1. « …que toute censure soit pro
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es opinions différentes, mais une chose doit nous
unir
: l’effort à accomplir pour être utiles à l’homme. Et si je parle de
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ns d’Europe, sous la forme d’un dilemme vital : s’
unir
immédiatement, ou périr en ordre dispersé. Quant à la méthode proprem
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ura pas été entrepris, il sera vain de parler « d’
unir
l’Europe » à des hommes qui ne savent pas quel est l’état du monde. I
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e nouveau, rendre attentif aux liens concrets qui
unissent
la plus petite de nos communes aux destinées du continent, tel est le
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on découvrira bientôt, en agissant, les liens qui
unissent
son existence de tous les jours à des réseaux de forces et d’intérêts
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militants » de bonne volonté qui nous répètent «
unissez
-vous ! » mais gardent les mains dans leurs poches. Bref, pas d’action
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int : Qu’est-ce que l’Europe ? Pourquoi faut-il l’
unir
? nous n’aurions pas une seule brochure à lui tendre sans hésiter pou
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uerres entre les États européens, d’autre part, d’
unir
les forces du continent pour que l’Europe puisse résister aux pressio
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retrouver sa prospérité économique. Si l’Europe s’
unissait
, disent-ils, elle formerait une fédération de près de 430 millions d’
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coopérer avec les institutions qui ont pour but d’
unir
nos peuples. Les intérêts de la Suisse et ceux de l’Europe entière so
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retrouverons toujours le même type de problèmes :
unir
sans uniformiser, maintenir les différences au sein d’une harmonie, f
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ent dans le même sens. Rien de plus efficace pour
unir
nos élites que la confrontation de leurs diversités avec d’autres cul
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agir ; et que l’Europe seule, si toutefois elle s’
unit
, offrirait un domaine à la mesure du siècle et des ambitions raisonna
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notre union. Rien de plus vain que de répéter : «
Unissons
-nous ! Unissons-nous ! » — tant que nos contemporains n’auront pas vu
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n de plus vain que de répéter : « Unissons-nous !
Unissons
-nous ! » — tant que nos contemporains n’auront pas vu pourquoi. (Nos
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niveau de notre société, c’est que la nécessité d’
unir
l’Europe n’est pas simple affaire d’opinion — favorable ou non — et n
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ntellectuelles et sociales de l’Europe, si elle s’
unit
. (Un seul exemple : le fait que nous sommes 340 millions à l’ouest du
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éen de la culture : « Méthodes et mouvements pour
unir
l’Europe », Genève, n° 2, mai 1958, p. 27-34.
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éen de la culture : « Méthodes et mouvements pour
unir
l’Europe », Genève, n° 2, mai 1958, p. 35-40. bc. Denis de Rougemont
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ent dans le même sens. Rien de plus efficace pour
unir
nos élites que la confrontation de leurs diversités avec d’autres cul
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e ? Nous sommes ici dans une Europe en train de s’
unir
, face à un monde transformé par elle, et disons plus : fait par ses œ
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a guerre, alors qu’on peut aussi bien dire qu’ils
unissent
et relient ces mêmes peuples. Le Rhin divise Français et Allemands ?
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hin divise Français et Allemands ? Mais le Danube
unissait
les sujets de l’Empire austro-hongrois et le Rhône réunit les Langued
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st-ce qu’il sépare deux mots, ou est-ce qu’il les
unit
? L’historien nationaliste dira qu’il les sépare. L’historien fédéral
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. L’historien fédéraliste européen dira qu’il les
unit
en respectant leur diversité. Pas question de soumettre l’histoire, l
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ement dans l’optique de l’Europe que nous voulons
unir
, cette Europe qu’il s’agit de faire vivre tout d’abord dans l’esprit
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très fortes à quelques égards, l’impossibilité d’
unir
l’Europe le démontre avec une évidence presque écrasante. Que les nat
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de profond et de constitutif qui les retient de s’
unir
. Et nous voyons mieux ce que c’est, maintenant que nous avons défini
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our dominer et absorber les voisins. Si l’on veut
unir
l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de divisio
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les peuples de ses rives, tandis que le Rhône les
unit
. De même, les Pyrénées « séparent l’Espagne de la France ». En réalit
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strie, son commerce et sa technologie. Il fallait
unir
à cette fin nos maigres forces nationales. C’est ainsi que l’OECE (or
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est-ce pas, un motif formidable, écrasant même, d’
unir
enfin en une puissante fédération les 480 millions d’Européens qui vi
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ser, mais on ne peut rien bâtir, rien payer, rien
unir
et rien créer. On ne peut rien animer, si l’on peut tout bloquer… Si
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nimer, si l’on peut tout bloquer… Si donc on veut
unir
l’Europe, il faut partir d’autre chose que des obstacles à toute unio
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lon les cas : ainsi le Rhin divise, mais le Rhône
unit
! Or à mesure que ces frontières se dévalorisent, entre les pays de l
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tions et à travers leurs frontières. Puis il faut
unir
ces régions, et trouver ou créer les moyens de cette fin. Imaginons l
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ncore que le Rhin « sépare » alors que le Rhône «
unit
» les peuples. Toute l’économie est à refaire, faussée à la base par
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tée, et qu’elle entretient. Si les Européens ne s’
unissent
pas, ils seront colonisés d’ici dix ou quinze ans par l’Est ou par l’
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de notre guignol partisan. Or, les Européens ne s’
uniront
jamais sur la base des États-nations, c’est-à-dire sur la base de l’o
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ailleurs. Si les Européens ne parviennent pas à s’
unir
au-delà de leurs États-nations, ni à résoudre le complexe systémique