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nces d’Europe une lettre ouverte les appelant à s’
unir
contre les Turcs. En réalité, c’est contre l’anarchie des États souve
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déclaration commune, constatant la solidarité qui
unit
les peuples en lutte contre l’oppression nazie. Ils désignent les but
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sés et garantis, cela signifie colonisés mais pas
unis
. Et même : colonisés parce que désunis ! Voici plus de vingt ans que
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, tant négatives que positives, nous commandent d’
unir
l’Europe, mais le fait est que rien ou presque rien n’est fait, à l’é
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ge. J’écris à ceux qui savent que l’Europe doit s’
unir
, mais qui se posent ces deux questions : peut-on faire l’Europe ? et
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dis : « L’Europe, c’est quelque chose qu’il faut
unir
. » Définition active, conforme à son objet : car ce qu’on nomme l’idé
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s Européens sont trop différents entre eux pour s’
unir
, soit qu’ils ressemblent trop à tous les autres hommes pour former un
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y. Dès ce temps-là, les plans se multiplient pour
unir
une Europe dont il faut croire, au moins, qu’elle est là comme besoin
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avant la révolte de Budapest. Trop divers pour s’
unir
? — L’argument des contrastes séculaires, invoqué sans fatigue contre
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e ; mais seulement de bien voir la relation qui l’
unit
à certains choix fondamentaux, caractéristiques de l’Europe. Pour dés
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urations pathétiques, sans propagande, qu’il faut
unir
l’Europe, pour la sauver d’abord, et pour servir le monde ensuite. La
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nts et sans échappatoires possibles désormais : l’
unir
, au-delà de nos fausses souverainetés, pour préserver nos vraies dive
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urope, et c’est tant mieux, mais on ne peut pas l’
unir
non plus par la concertation des États « souverains ». Il faut faire
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union que l’on s’efforce depuis vingt-cinq ans d’
unir
l’Europe ! Voilà qui explique suffisamment, je crois, pourquoi l’on n
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oute, au nom du « réalisme », toute possibilité d’
unir
l’Europe. Dissocier ce conglomérat de clichés indurés et de préjugés
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te communiste : « Nationalistes de tous les pays,
unissez
-vous ! Vous n’avez rien à y perdre, que vos étrangers ! » Cela dit, l
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s des vingt-deux cantons souverains de la Suisse,
unis
par la présente alliance… forment dans leur ensemble la Confédération
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nations ! Vous savez bien que vous ne pourrez pas
unir
l’Europe en proclamant périodiquement votre attachement aux causes mê
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lpes. Décréter que le Rhin sépare et que le Rhône
unit
donne la mesure de l’honnêteté des manuels imposés par les États-nati
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très fortes à quelques égards, l’impossibilité d’
unir
l’Europe le démontre avec une évidence presque écrasante. Que les nat
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ose de profond et de constitutif les retient de s’
unir
. C’est par définition et par structure, non par méchanceté ou bêtise,
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our dominer et absorber les voisins. Si l’on veut
unir
l’Europe, il faut partir d’autre chose que de ses facteurs de divisio