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, pensant que les visées politiques, c’était de l’
utopie
ou que c’était dangereux, a voulu se borner à l’économie, c’est-à-dir
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s, mais un peu désordonné… Ne craignez-vous pas l’
utopie
? Comment sera-t-il possible de changer le système actuel de notre so
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pour des questions d’état civil. N’est-ce pas une
utopie
? L’utopie, ce n’est pas de vouloir définir les régions d’après les f
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estions d’état civil. N’est-ce pas une utopie ? L’
utopie
, ce n’est pas de vouloir définir les régions d’après les fonctions et
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relevons tous d’un tas de réalités différentes. L’
utopie
, c’est ce qu’a fait Napoléon : l’État-nation. C’est de la démence, de
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ce que j’appelle la pluralité des allégeances. L’
utopie
, c’est vouloir que toutes mes allégeances soient limitées par une mêm
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’il est méthode d’invention permanente et non pas
utopie
à joindre un jour. Car il suppose la liberté, tandis que l’utopie pri
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un jour. Car il suppose la liberté, tandis que l’
utopie
prise pour programme est une fuite devant le réel, devant les risques
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Face à la crise de notre continent, l’
utopie
de Denis de Rougemont : l’Europe des régions (1er-2 décembre 1973)ap
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, à la lumière des événements de cet automne, l’«
Utopie
» qui l’anime — le mot est de lui — dans son projet de remodelage de
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et de remodelage de la société occidentale. Cette
utopie
, c’est l’Europe des régions. Depuis vingt-cinq ans que tout le monde
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t s’élaborer en même temps, l’un par l’autre. Mon
utopie
, c’est qu’à la longue, ces réalités s’avéreront plus solides que les
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! ap. « Face à la crise de notre continent, l’
utopie
de Denis de Rougemont : l’Europe des régions », 24 Heures, Lausanne,