1 enture du xxe siècle (1er mai 1948)g Il y a l’ utopie de l’Europe, et il y a l’aventure de l’Europe. Cette distinction fond

2 ai que la situation du monde rend très court. L’ utopie La faiblesse générale des utopies, c’est qu’elles sont en réalité

3 ès court. L’utopie La faiblesse générale des utopies , c’est qu’elles sont en réalité moins riches d’avenir que le présent.

4 ent. Je dirais même, sans trop de paradoxe, que l’ utopie peut se définir en général comme un système sans avenir. Le plus gran

5 otre temps, Arnold Toynbee, fait observer que les utopies classiques sont, en réalité, et je le cite : « des programmes d’actio

6 e sens, « défendre l’Europe » est aujourd’hui une utopie . Telle qu’elle est, pessimiste et divisée, encombrée de frontières qu

7 ique, c’est pratiquement ne rien vouloir, c’est l’ utopie . Au contraire, transformer l’Europe conformément à son génie, qui est

8 nts travaillent encore en fait, dans le sens de l’ utopie que je viens de décrire, et que le sort de l’aventure réelle n’est pa