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t, trop souvent et trop aisément défini comme une
utopie
. Je ne veux en garder ici que le sens le plus général, celui de chang
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s, ou but dernier, de l’homme. C’est toujours « l’
utopie
», qu’on choisit par un acte de foi, qui détermine notre vision rétro
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a raison de Descartes, la logique de Condillac, l’
utopie
d’une mathématique sociale telle que la rêva Condorcet11, voilà ce qu
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imites et sans foyer. Sans espérance, il crée des
utopies
. Sans obéissance, il imagine des lois fatales. Sans Messie, il se fai
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etzschéenne, c’est l’aventure, le romantisme et l’
utopie
, enfin le risque créateur qui reviennent tenter l’esprit. Il serait v
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es, de nos pensées, de nos actions et même de nos
utopies
. Il n’est pas difficile, après coup, de distinguer les très puissante
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derne se fondent presque toutes nos exagérations,
utopies
morales, subtilités intempérantes, ou enthousiasmes politiques. Quelq