1 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. Le paysage historique, ou comment se forme une fédération — « Il a fallu plus de six siècles pour fédérer les cantons suisses »
1 e la « Suisse des patries », formule vétuste, à l’ utopie brutale d’une nation unifiée, c’était un exercice intempestif, promis
2 sme mal compris, de leur impérialisme utopique. L’ utopie des cantons, c’est de rêver une indépendance de droit qui ne sacrifie
3 crifierait rien à leur interdépendance de fait. L’ utopie du pouvoir central, c’est de rêver une uniformité obtenue par décrets
2 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. L’union, sauvegarde de la diversité ou comment fonctionne une fédération — Les institutions et la vie politique
4 artisans ou sectaires, d’autre part des rêveries, utopies et tabous de la grandeur nationale prise comme but absolu. Un jour, d
3 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La morale quotidienne et le climat de culture ou comment on vit dans une fédération
5 en politique étrangère) ou de se battre pour une utopie . Rien de moins révolutionnaire, mais rien non plus de moins réactionn
6 as même privée mais secrète. Je nageais en pleine utopie , je le savais, et j’écrivais de l’utopiste : « Sans lui, l’humanité s
4 1965, La Suisse ou l’histoire d’un peuple heureux. La Suisse, dans l’avenir européen
7 . L’Europe de formule unitaire me paraît donc une utopie non seulement dangereuse mais sans avenir. c) L’Europe fédérée reste
8 te idée de neutralité. Mon idéal très clair — mon utopie  — est que la Suisse adhère un jour à une union européenne de type exp
9 es de plein emploi de leurs facultés142. Trois utopies  : pays pilote, parc national ou district fédéral européen ? 1. Tou
10 point de la planète pour transformer cet idéal en utopie . Au surplus, les réalités ont déjà dépassé cette fiction helvétique.
11 un tiers terme. Le Suisse moyen pensera de mon «  utopie  » que c’est bien joli, mais que nous ne sommes pas faits pour le rôle