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e la « Suisse des patries », formule vétuste, à l’
utopie
brutale d’une nation unifiée, c’était un exercice intempestif, promis
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sme mal compris, de leur impérialisme utopique. L’
utopie
des cantons, c’est de rêver une indépendance de droit qui ne sacrifie
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crifierait rien à leur interdépendance de fait. L’
utopie
du pouvoir central, c’est de rêver une uniformité obtenue par décrets
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artisans ou sectaires, d’autre part des rêveries,
utopies
et tabous de la grandeur nationale prise comme but absolu. Un jour, d
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en politique étrangère) ou de se battre pour une
utopie
. Rien de moins révolutionnaire, mais rien non plus de moins réactionn
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as même privée mais secrète. Je nageais en pleine
utopie
, je le savais, et j’écrivais de l’utopiste : « Sans lui, l’humanité s
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. L’Europe de formule unitaire me paraît donc une
utopie
non seulement dangereuse mais sans avenir. c) L’Europe fédérée reste
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te idée de neutralité. Mon idéal très clair — mon
utopie
— est que la Suisse adhère un jour à une union européenne de type exp
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es de plein emploi de leurs facultés142. Trois
utopies
: pays pilote, parc national ou district fédéral européen ? 1. Tou
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point de la planète pour transformer cet idéal en
utopie
. Au surplus, les réalités ont déjà dépassé cette fiction helvétique.
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un tiers terme. Le Suisse moyen pensera de mon «
utopie
» que c’est bien joli, mais que nous ne sommes pas faits pour le rôle