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bons esprits de notre temps imaginent d’opposer l’
utopie
d’une mondialisation de nos expériences, nonobstant leurs aberrations
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rement inamicale Mais laissons là l’impensable
utopie
d’une Terre sans paysages, dont tous les sites auraient été rongés pa
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parler, mais seulement une technostructure. Cette
utopie
n’a d’autre sens, ici, que de rendre sensible une tendance très réell
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issance la notion de croissance indéfinie du PNB.
Utopie
analogue à celle qui rêve que la balance commerciale devienne un beau
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sulter non de l’échec mais de la réalisation de l’
utopie
industrielle, de moins en moins gênée par les freins naturels et huma
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fée. Nous vous laissons à vos enfantillages. »
Utopies
et Prévisions La faiblesse générale des utopies, c’est qu’elles pa
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topies et Prévisions La faiblesse générale des
utopies
, c’est qu’elles paraissent moins riches d’avenir que le présent. On p
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d’avenir que le présent. On peut même dire que l’
Utopie
se définit comme un système sans avenir. C’est que la plupart des uto
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s du passé. Comme l’a fait remarquer Toynbee, les
Utopies
sont en réalité des « programmes d’action déguisés en descriptions so
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ernier pour le voyant, figure en revanche, dans l’
utopie
de Marx, l’ultime aboutissement d’une dialectique de la matière, enfi
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sé projeté dans le vide, en d’autres termes : à l’
utopie
réactionnaire. Ce qui nous trompe, quant à la nature même de l’avenir
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nstein publiera sa « Relativité restreinte ». Des
utopies
de Wells vont s’inspirer les physiciens qui construiront la théorie d
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iècle, on atteignit probablement les sommets de l’
utopie
technologique. L’automation généralisée était pour demain, les véhicu
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à partir des problèmes du présent ; une espèce d’
utopie
à rebours, d’anticipation à rebours, et donc en permanence modifiable
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s nos prévisions et leur idéal inconscient, est l’
utopie
au sens originel, le « pays de nulle part », donc de pure théorie. C’
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plète et détaillée (c’était le défaut majeur de l’
utopie
de Fourier) mais avec assez d’inconnues, voire de contradictions et d
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ructure dynamique d’institutions sans précédent.
Utopie
! radotent ceux qui n’ont pas encore vu à quoi mènent les États-natio
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mais l’idée même de régions autonomes. C’est de l’
utopie
, disent-ils sans réfléchir. C’est de l’utopie, en effet, puisque cela
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e l’utopie, disent-ils sans réfléchir. C’est de l’
utopie
, en effet, puisque cela supprimerait la guerre. Or, « il y a toujours
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rons, en même temps que sur ses effets. 8. — «
Utopie
! » On sait que le mot forgé par Thomas More, qui en fit le titre de
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tels qu’ils sont, ici et maintenant, tandis que l’
Utopie
est fuite devant le réel hors de l’espace mais aussi hors du temps. E
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l’espace mais aussi hors du temps. En revanche, l’
Utopie
selon Thomas More, le nowhere, le nulle part ou le n’importe où, dési
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tout, sans tenir compte de rien qui vive, c’est l’
utopie
par excellence : le poncif à plaquer n’importe où, donc nulle part. C
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n’importe où, donc nulle part. Ceux qui crient :
Utopie
! dès que je parle de régions sont tout simplement contre ; c’est leu