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igner ce qui nous distingue, au lieu de mettre en
valeur
ce qui nous est commun ; qu’on risque ainsi de nourrir les préjugés,
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opposition de l’Orient et de l’Occident revêt une
valeur
différente, encore que par sa forme elle semble correspondre au table
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e, de leur angle de vision ou de leur jugement de
valeur
. Pourtant la chose ne me paraît pas si simple, et j’y sens une comple
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Occident ? Certes, l’Europe qui croit à l’absolue
valeur
de la personne dans chaque individu, n’en a pas moins connu les tortu
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utionnel, mais par un style de vie, un système de
valeurs
, un certain sens donné au fait de vivre, à l’amour, à la mort, aux re
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ry, hédoniste épris de la règle et persuadé de la
valeur
des conventions ; mais n’est-ce pas lui qui ouvrit, en 1919, le grand
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fit leur grand succès, mais qui limite aussi leur
valeur
scientifique. Peu de systèmes, sans doute, méritèrent à ce point qu’o
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ent et révèle une tendance générale au réveil des
valeurs
de liberté. Première illusion fataliste : « L’URSS est l’avenir… » —
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Le rôle mondial des
valeurs
occidentales (octobre 1957)f L’énoncé des plus hautes valeurs euro
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tales (octobre 1957)f L’énoncé des plus hautes
valeurs
européennes tient dans l’œuvre de Bach et dans celle de Mozart. La Me
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allait bien rappeler ici qu’une réflexion sur nos
valeurs
occidentales ne saurait être académique ; elle s’inscrit dans une sit
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le la plus simple, je crois : la diffusion de nos
valeurs
n’est pas co-extensive avec celle de nos produits et n’en est pas non
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et laboratoire de toute l’histoire, de toutes les
valeurs
et de tous les produits d’ordres divers qui ont caractérisé notre civ
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ns ancienne et moins complexe du point de vue des
valeurs
et des tensions. Le Sud-Est européen, de la Puszta hongroise à l’Asie
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alisation planifiée mais grossière, aux dépens de
valeurs
européennes plus complexes, qui furent éliminées avec les anciennes c
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urent éliminées avec les anciennes classes, et de
valeurs
autochtones et populaires systématiquement refoulées. Reportées sur u
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arement, secrètement, parfois inconsciemment, nos
valeurs
spécifiques se voient assimilées et retrouvent leur pouvoir créateur,
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notre civilisation. Le système très complexe des
valeurs
spirituelles, morales et intellectuelles qui explique seul la genèse
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e un sens à l’aventure occidentale, ce système de
valeurs
reste ignoré, refusé d’instinct par les masses ou expressément combat
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ythme d’expansion de nos produits et celui de nos
valeurs
régulatrices est en train de fomenter dans le monde entier des tensio
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riment et transportent, en fait, tout un monde de
valeurs
complètement étranger à nos croyances traditionnelles ? » Une autre f
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quilibres anciens, appelant d’autres ensembles de
valeurs
, mais ne pouvant les communiquer, les expliquer et les faire vivre.
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se » intacte et leur famine, mais de déclarer nos
valeurs
? Ils nous obligent à nous interroger sur ce qui va de soi dans nos f
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s ordres : produits, principes de vie publique et
valeurs
. Produits : les machines, la technique, l’industrie, le confort maté
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té nationale et l’idée d’une loi internationale…
Valeurs
: la personne humaine considérée comme inviolable ; le respect de la
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où ils condamnent notre présence ; enfin que nos
valeurs
sont difficiles à « vendre » (au sens américain du verbe) et sont le
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uits et ces principes procèdent en réalité de nos
valeurs
, et ne trouvent que par elles, dans le champ magnétique qu’elles défi
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anière plus ou moins directe ou correcte, de deux
valeurs
fondamentales élaborées aux origines mêmes de l’Europe ; la notion gr
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onnelle. C’est de la conjonction séculaire de ces
valeurs
grecques et chrétiennes que procède l’idée de liberté dans ses différ
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pes ne peuvent aller sans impliquer le système de
valeurs
dont ils procèdent. User des uns ou invoquer les autres hors du conte
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et déséquilibrer les autres, ou bien imposer nos
valeurs
en même temps que nos créations. On voit que l’alternative est utopiq
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de quartier européen ». f. « Le rôle mondial des
valeurs
occidentales », Occident, Bruxelles, n° 4, octobre 1957, p. 39-42. Pr
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ndial fait parfois oublier le rôle que jouent les
valeurs
occidentales même dans les pays qui ne se sentent pas ou ne se veulen
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ublication en recueil qui leur donnera leur vraie
valeur
, chacune d’elles appuyant, nuançant ou parfois corrigeant les autres.
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rmes politiques, et plus souvent, hélas ! que nos
valeurs
, nos délires caractéristiques, dont le nationalisme est un tragique e
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olonialisme honni fut aussi la première « mise en
valeur
» des possibilités complémentaires qu’offrent aux hommes les variétés
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que nation distincte. Et cela s’explique. Car les
valeurs
européennes, aux yeux du monde, ne sont universelles que dans la mesu
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i le mandarinat, ni le Bushido (je ne juge pas de
valeurs
, j’enregistre des faits.) Les civilisations antiques, sans lesquelles
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cacité d’un front commun fondé sur le respect des
valeurs
transcendantes : car l’alliance de plusieurs absolus, considérés en t
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on, du seul fait de ses origines multiples et des
valeurs
souvent incompatibles qu’elle en a héritées, l’Europe n’a jamais pu s
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colonialisme périmé. Si j’ai cru bon de mettre en
valeur
ces trois vertus cardinales de l’Europe, ce n’est pas seulement parce
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eur genèse, à tout le complexe dialectique de nos
valeurs
. Mais d’autre part, nous venons d’observer que toutes ces créations s
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onter des synthèses nouvelles, mais au niveau des
valeurs
créatrices de la culture, et non pas au niveau de ses sous-produits.
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hnique, dans le contexte de sa culture, grâce aux
valeurs
et aux vertus de cette culture. C’est un fait que l’Europe a répandu
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nos produits en un mot. Mais il ne reçoit pas les
valeurs
, religieuses, éthiques et philosophiques, qui expliquent seules la ge
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tels que le nationalisme par exemple — au nom de
valeurs
hostiles aux nôtres. Le monde entier s’européanise dans ses apparence
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ais nous refusons d’accorder à la politique cette
valeur
absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires — tant qu’un j
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ais nous refusons d’accorder à la politique cette
valeur
absolue de fin en soi que lui donnent les totalitaires, tant qu’un jo
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n, du seul fait de ses origines multiples, et des
valeurs
souvent incompatibles qu’elle en a héritées, l’Europe n’a jamais pu s
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eur genèse, à tout le complexe dialectique de nos
valeurs
; mais d’autre part, toutes ces créations sont en expansion vers le m
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onter des synthèses nouvelles, mais au niveau des
valeurs
créatrices, et non pas au niveau des sous-produits de notre culture.
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hnique, dans le contexte de sa culture, grâce aux
valeurs
et aux vertus de cette culture. C’est un fait que l’Europe a répandu
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nos produits en un mot. Mais il ne reçoit pas les
valeurs
religieuses, éthiques et philosophiques, qui expliquent seules la gen
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tels que le nationalisme par exemple — au nom de
valeurs
hostiles aux nôtres. Le monde entier s’européanise dans ses apparence
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es siècles, elle l’a dû à sa faculté de créer des
valeurs
morales, des structures de la société, et des techniques, que tous le
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anique et celtique, arabe et slave —, à cause des
valeurs
souvent contradictoires ou incompatibles qu’elle en a héritées, la ci
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colonialisme périmé. Si j’ai cru bon de mettre en
valeur
ces trois vertus cardinales de l’Europe, ce n’est pas seulement parce
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de reçoit nos produits. Mais il ne reçoit pas les
valeurs
religieuses, éthiques et philosophiques, qui expliquent seules la gen
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ns aussi vu qu’elle exporte ses produits sans les
valeurs
qui contribuèrent à les créer. Elle envoie, dans le monde d’aujourd’h
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’origine : j’entends la croyance chrétienne en la
valeur
égale de tout homme devant Dieu, quelle que soit sa nation, sa couleu
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oment même où l’Occident voit sa technique et ses
valeurs
techniques adoptées par le monde entier, l’Occident se met à douter d
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grands penseurs de se lamenter sur le déclin des
valeurs
spirituelles, et sur la mise en esclavage de l’homme par les machines
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les Européens de demain ne croyaient plus à leurs
valeurs
, à leurs idéaux, à tout ce qui a fait la grandeur de l’Europe ? Et qu
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oser aux ambitions mondiales du communisme, ni de
valeurs
à proposer au tiers-monde récemment libéré ? Vouloir faire l’Europe p
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s gloire. Prendre au sérieux nos principes et nos
valeurs
, c’est une affaire d’éducation. Contrairement à l’Asie et à l’URSS, l
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ntralisée de la production, poussant à la mise en
valeur
, par l’intermédiaire des communes, des régions défavorisées du territ
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me chargé d’une mission normative et créatrice de
valeurs
générales dans la cité, — cette attitude « classique » ou sociale de
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èce de rigueur féminine — déconcertant toutes les
valeurs
nordiques, et trop facilement rationnelles — qu’elle fait régner sur