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ste comme un cri, mais un cri qui se perd dans le
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, car le nihilisme ne peut rien fonder. L’on a assisté récemment, en A
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ividu. D’où les excès anarchisants, qui créent le
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social des grandes villes hellénistiques, vide social qui appelle les
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le vide social des grandes villes hellénistiques,
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social qui appelle les tyrans. Rome, en réponse à ce défi, invente l
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us de deux-cents jours fériés sous Dioclétien. Le
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de l’âme, inoccupée, appelle les tempêtes de l’esprit. Le christianis
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ercheurs, mais celle-ci ne saurait opérer dans le
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: elle a faim de réalités (chiffrées ou non) à déchiffrer, à brasser
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t. La rhétorique, naguère si décriée n’est plus «
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» ni « superficielle » : elle est de nouveau cet « art de persuader »
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et à toutes les classes. Faute de quoi, un grand
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social se formerait, d’où monterait l’appel aux dictateurs… Votre liv
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tomation, de gagner des loisirs accrus du « temps
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» comme disait l’Encyclopédie, au lieu de tendre à ne rien faire, nou
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a engage des réalités, non pas une formule encore
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. Mais ensuite, dans le nouveau texte, on en vient à des jeux d’esprit
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yaumes de la terre. Ou encore : jette-toi dans le
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du haut du temple et les anges te porteront ».) Il s’agit dans les tr
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us sommes ici à discuter bien à l’abri et dans le
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et des jeunes se font tuer, ce n’est plus supportable. Il nous faut f
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: à force de tout confier à l’ordinateur, l’homme
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sa mémoire, ne l’entretient pas et alors, comme un muscle non entraîn
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s l’anarchie. À ce moment se crée un sentiment de
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social. C’est une sorte d’angoisse diffuse d’où naît l’appel à une co
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vidu ne s’oppose à l’État qu’à la manière dont le
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s’oppose au plein : plus le vide est absolu, plus l’appel est puissan
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manière dont le vide s’oppose au plein : plus le
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est absolu, plus l’appel est puissant. À bien des égards même, l’état
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n appareil collectiviste. De nouveau se recrée le
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social. Quelle sera la nouvelle société ? En ce point crucial de l’hi