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Loisir ou temps
vide
? (juillet 1933)e Le malaise De même que le « spiritualisme »
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lasse possédante en vienne par fatigue à décréter
vides
les loisirs que ses ancêtres consacraient à la création de leur puiss
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ce, mais la création. Nous n’avons pas le goût du
vide
. Par cet acte, travail et loisir retrouveront leur commun sens : dans
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e, comme on le dit souvent. e. « Loisir ou temps
vide
? », Esprit, Paris, n° 10, juillet 1933, p. 604-608.
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d’une façon moins directe. III. Le temple est
vide
On ne pouvait mieux se moquer de l’intelligence. Craignons toutefo
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t par l’État, la pensée s’évanouit, le temple est
vide
. Un Palais de l’Esprit ne peut être qu’un palais vide, ou un musée. E
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. Un Palais de l’Esprit ne peut être qu’un palais
vide
, ou un musée. Et les objets qu’on y conservera, et les discours qu’on
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l’esprit pur ne peut être en réalité qu’un palais
vide
. Et ce vide que d’ailleurs il qualifie de bibliothèque, ne lui paraît
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ne peut être en réalité qu’un palais vide. Et ce
vide
que d’ailleurs il qualifie de bibliothèque, ne lui paraît pas moins n
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it, non pas seulement de « dire le vrai » dans le
vide
. La dénonciation des clercs « intéressés » n’est valable que si elle
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gagé de toute responsabilité. Qu’il pense dans le
vide
, hors de toute sanction, comme aussi hors de toute urgence. 38. Le c
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pelle toujours certains courants. Je parle ici du
vide
ou du vertige que crée en nous la ruine de l’individualisme. Là où nu
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l’art, c’est cette littérature qui parle dans le
vide
, pour rien de grand, pour personne de concret, ni pour aucune communa
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es snobs, nous en sommes arrivés à parler dans le
vide
, à ne parler qu’à ces lecteurs qui achètent les livres pour remplir l
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ions cru comprendre que les autres pièces étaient
vides
ou ne servaient que de débarras —, et rien ne pouvait nous faire soup
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y a guère à signaler. Sinon peut-être les maisons
vides
. Il faut avouer qu’on en trouve d’assez belles. Au fond d’un val qui
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disert, d’une élégance trop aisée, mais non point
vide
, — l’une des expressions les plus « pures » de la rhétorique valéryen
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amour courtois !… dites-vous. Mais voilà, je le «
vide
de sa riche, émouvante réalité humaine », Et vous citez la légende de