1 1924, Articles divers (1924–1930). M. de Montherlant, le sport et les jésuites (9 février 1924)
1 rase où rebondit un ballon. Si l’on considère la vie sociale comme un jeu sérieux dont on respecte les règles, non plus co
2 le tout ». Le sport comme un apprentissage de la vie  : tout servira plus tard : Ô garçons, il y a un brin du myrte civiqu
3 ort ainsi compris, plus que l’apprentissage de la vie , est l’apprentissage de la guerre, dira-t-on. M. de Montherlant répon
2 1926, Articles divers (1924–1930). Conférence de René Guisan « Sur le Saint » (2 février 1926)
4 forme. Honorons les saints pour l’exemple de leur vie  : mais Christ est le seul médiateur à qui doit s’adresser le culte, e
3 1926, Articles divers (1924–1930). Conférences d’Aubonne (7 avril 1926)
5 il a eu l’occasion de partager les conditions de vie et qui nous parlèrent l’un de la Réalité prolétarienne, l’autre de la
4 1926, Articles divers (1924–1930). Confession tendancieuse (mai 1926)
6 e ? Par ces trois mots commence le drame de toute vie . Ha ! Qui je suis ? Mais je le sens très bien ! je sens très bien cet
7 ître. Reste le monde, — les choses, les faits, la vie , comme ils disent. Je me suis abandonné au jeu du hasard, jusqu’au jo
8 e, tout ce qui sourd en moi de trop grand pour ma vie — toute ma joie ! » Ce n’était plus une douleur rare que j’aimais da
9 n ; c’est un mélange à doses égales de mort et de vie . Et c’est à l’intelligence de faire primer la vie, puisque n’est pas
10 vie. Et c’est à l’intelligence de faire primer la vie , puisque n’est pas encore parfait cet instinct qui est la Vertu. Ma v
11 r cette Vertu ; de me replacer dans le sens de ma vie  ; de rendre toutes mes forces complices de mon destin. D’abord donc,
12 che particulièrement à retrouver ces limites : la vie moderne, mécanique, nous les fait oublier, d’où cette fatigue général
13 pparaît parfois comme un arrêt artificiel dans ma vie , une vue stupide sur mon état qui peut m’être dangereuse. (On donne c
14 dans un débat étranger à ce véritable débat de ma vie  : comment surmonter un malaise sans cesse renaissant, comment m’adapt
15 se que moi, je vais m’oublier, me perdre dans une vie nouvelle : (Créer, c’est se surpasser). J’entends des phrases qu’il n
16 laisir ? Êtes-vous belle, mon amie, — et vous, ma vie  ? Certes, mais je vous aime moins que je ne vous désire. (Ce désir qu
17 équilibre, ou plutôt, son « mouvement normal » de vie . f. « Confession tendancieuse », Les Cahiers du mois, Paris, n° 21-2
5 1926, Articles divers (1924–1930). Les Bestiaires, par Henry de Montherlant (10 juillet 1926)
18 jusque dans la description la plus réaliste de la vie animale. Et n’est-ce pas justement parce qu’il est poète qu’il peut a
19 nsité de réalisme. Une perpétuelle palpitation de vie anime ce livre et lui donne un rythme tel qu’il s’accorde d’emblée av
20 es de désir ». Une intelligence si profonde de la vie animale suppose entre l’homme et la bête une sympathie que Montherlan
21 er à l’esprit, profitant de son désaccord avec la vie . Ni métaphysicien, ni logicien, dit-il d’Alban — (de lui-même) — il n
22 s dit les choses sentimentales. Le tragique de la vie ne lui échappe pas. Il en parle, il le chante avec pathétique. Mais c
23 ique une puissance physique, un mouvement vers la vie ardente qui peut entraîner l’âme dans un élan de grandeur. N’est-ce p
24 nce de l’instinct universel et nous élèvent à une vie plus âpre et violemment contractée, par la grâce de l’éternel Désir ?
6 1926, Articles divers (1924–1930). Soir de Florence (13 novembre 1926)
25 est un silence qui s’impose à nos pensées. Ici la vie n’a presque plus de sens, comme le fleuve. Elle n’est qu’odeurs, form
26 ons un sortilège pénétrant comme cette brume, une vie étrangère, une paix qui n’est pas humaine, et qui nous laisse gourds
27 qua les rumeurs de villes d’usines. Il y avait la vie des hommes pour demain, et il était beau d’y songer un peu avant de n
28 politesses, politiques, regards, musiques — cette vie rapide dans un décor qui est le rêve éternisé des plus voluptueuses i
7 1927, Articles divers (1924–1930). Jeunes artistes neuchâtelois (avril 1927)
29 riste de sa technique sert une vision aigüe de la vie . La série de gravures sur bois colorées qu’il intitule la cité est un
30 e ; l’œuvre n’atteignait pas encore pleinement sa vie propre. Depuis, Léon Perrin semble avoir évolué vers une plus grande
8 1927, Articles divers (1924–1930). Dés ou la clef des champs (1927)
31 reau, les gages insupportablement familiers d’une vie honnête de type courant. Pour dix sous et le prétexte d’un apéro, on
32 s ». Ce furent d’abord des images décousues de sa vie , brillantes ou misérables, passionnées. Mais bientôt : — « Destin, s’
33 . Quand je songe à tous ces gens qui perdent leur vie à la gagner9, et leur façon inexplicable de lier des valeurs morales
34 ent supérieure à la leur. Ils voudraient que leur vie garantît un 5 % régulier de plaisirs, avec assurance contre faillites
35 xes, mais cela ne suffit plus à m’en délivrer. Ma vie m’a repris, je ne suis pas heureux. Je sais très bien que je devrais
36 rophe, soudain plein de mépris et de désespoir, ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai
37 lein de mépris et de désespoir, ô vie sans faute, vie sans joie… Ah ! plus amère, plus amère encore, saurai-je un jour te d
9 1928, Articles divers (1924–1930). Un soir à Vienne avec Gérard (24 mars 1928)
38 es, répondit Gérard, malgré les apparences, cette vie sentimentale est une des seules réalités qui correspondent encore à l
39 le rattachaient aux buts les plus hauts de notre vie . Ces citadins blasés s’amusent plus grossièrement que des barbares, i
40 ils s’imaginent pouvoir faire une place dans leur vie aux “divertissements” entre 10 heures du soir et 4 heures du matin, m
41 qu’elle entraîne, nous révèle le sens réel de nos vies , et peu à peu, de leurs moindres coïncidences. La fatigue calme son l
42 barbarie spirituelle. Il plaisante. Il dit que la vie ressemble surtout à un film où les épisodes s’appellent par le simple
43 orrespondances, chaque geste, chaque minute d’une vie résume cette vie entière et fait allusion à tout ce qu’il y a sous le
44 haque geste, chaque minute d’une vie résume cette vie entière et fait allusion à tout ce qu’il y a sous le soleil, et même
45 . Croyez-moi, ce qu’il faudrait écrire, c’est une Vie simultanée de Gérard, qui tiendrait toute en une heure, en un lieu, e
10 1928, Articles divers (1924–1930). Miroirs, ou Comment on perd Eurydice et soi-même » (décembre 1928)
46 la mort. La mort absolue, celle qui n’est pas une vie nouvelle. La mort dans la transparence glaciale de l’évidence. Un jo
11 1929, Articles divers (1924–1930). La tour de Hölderlin (15 juillet 1929)
47 sagement des odes à la liberté… Et voici dans sa vie cette double venue de l’amour et du chant prophétique, confondant leu
48 ier — vivra très doucement, inexplicablement, une vie monotone de vieux maniaque. Le buisson ardent quitté par le feu se de
49 te… Quel est donc ce sommeil « dans la nuit de la vie  » — et cet aveu mystérieux : « La perfection n’a pas de plainte »… Vi
50 leurs chopes. « Gemütlichkeit ». Évidemment : la vie normale. Il y a pourtant cette petite chambre… Est-ce que tout cela e
12 1930, Articles divers (1924–1930). Le prisonnier de la nuit (avril 1930)
51 un matin d’été la grâce tendrement dénouée de ta vie comme de cette nuit le jour d’un grand été qui consent… o. « Le pr
13 1930, Articles divers (1924–1930). Au sujet « d’un certain esprit français » (1er mai 1930)
52 rt de Nietzsche et celui de Schiller. Romancer la vie de ces excessifs est assez bien vu ; mais tenter de leur opposer un e
14 1930, Articles divers (1924–1930). « Vos fantômes ne sont pas les miens… » [Réponse à l’enquête « Les vrais fantômes »] (juillet 1930)
53 nterrogation que posent tacitement toute forme de vie , et explicitement — croyons-nous — certaines expériences particulière