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le chemin ». Je suis le chemin, la vérité et la
vie
, dit le Christ. 1. La vérité est le chemin Christ est la Vérité
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l’absurde » ; mais cela seul donne un sens à nos
vies
. Alors les règles, les morales et les lois qui nous disaient d’agir d
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Parole dite est leur chemin, leur vérité et leur
vie
dans ce monde ; ils meurent de l’avoir dite, et n’ont pas d’autre tâc
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equel tu es seul, parce qu’il est la parole de ta
vie
, sa mesure et sa vocation, son risque à chaque instant visible, et sa
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avons refusé l’éternel et nous lui préférons nos
vies
: c’est pourquoi nous vivons dans l’Histoire, et dans l’absence, ou d
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mais il est ce qui la transforme. Vertige de la «
vie
chrétienne », cette histoire de Dieu dans le temps, cette histoire de
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sance, initiation Les deux moments réels d’une
vie
d’homme, s’il est vrai que Dieu Seul est réel, ce sont la naissance e
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est Passage et tension, — passage de la mort à la
vie
, tension entre ce qui résiste et ce qui crée, victoire de la Parole s
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isqu’il est dans le même instant et la mort et la
vie
des êtres qu’il promet à l’existence ; mais détruisant le temps, il l
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qui doit vieillir, la tension de la mort et de la
vie
a mis des marques victorieuses. Qu’est-ce que la personne ? C’est la
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— soit durée… Mais l’absolu qui vient jucher nos
vies
nous meut parce qu’il est un ordre, une Parole reçue d’ailleurs, une
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té et le sérieux, le risque et la splendeur d’une
vie
d’homme. L’homme se distingue du singe en ce qu’il prophétise, unique
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e et vision prophétique. La mesure du temps de sa
vie
réside dans la seule vocation qu’il incarne. Sur le chemin qui commen
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était : La rencontre la plus importante de votre
vie
? M. Clément Vautel qui personnifie de nos jours le Bourgeois, répond
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u davantage de lecteurs durant la période de leur
vie
ou paraissaient leurs œuvres capitales. Et je doute qu’un Meyerson so
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te accession démocratique des grandes masses à la
vie
de l’esprit me paraît tout à fait improbable dans l’état actuel du ré
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rincipe communautaire vivant et puissant dans nos
vies
, c’est le drame de la civilisation, de la culture, de la cité moderne
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création dans la nature, dans l’histoire, dans la
vie
de l’esprit ? 24. Extrait d’un ouvrage intitulé Penser avec les m
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assa dans cette ville la plus grande partie de sa
vie
. Docteur en droit, il travailla d’abord au service d’une compagnie d’
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rait qu’il incite ses héros à pratiquer contre la
vie
bourgeoise une espèce de « grève perlée » : c’est à force de conscien
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fait inexplicable et monstrueux23 survenu dans la
vie
de son héros, Kafka nous amène à penser que le détail de l’existence
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entre eux attache l’homme aux autres formes de la
vie
, tandis que le second affirme la transcendance de l’acte. Étant orien
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c’est sans doute le seul qui ne lui coûte pas la
vie
. Or, ce seuil, comme le montre clairement M. Lévy-Bruhl, notamment da
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ement l’influence qu’exerce ce seuil sur toute la
vie
humaine et, probablement, sur la vie en général. Cela est d’autant pl
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sur toute la vie humaine et, probablement, sur la
vie
en général. Cela est d’autant plus nécessaire que de même que la scie
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lement dans les élites, mais se manifeste dans la
vie
publique, et dans les couches profondes de la nation. Je dis que la c
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dent faire de pures et simples descriptions de la
Vie
(avec majuscule). Ils ne redoutent rien tant que l’œuvre à thèse. Ils
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les contingences. Si j’étais plus avancé dans la
vie
— écrit-il —, je me rendrais compte de tous les aléas que représenter
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l être jeune, tout de même, et peu avancé dans la
vie
, pour s’ébahir, comme je le fais, d’une… « constatation » de cet ordr
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Je suis comme un enfant devant le mystère de « la
vie
… ». Profitant de mon innocence, que j’espère d’ailleurs provisoire, —
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s dangereux et difficile que l’avancement dans la
vie
: quelque chose que nous autres appelons, dans ce journal, une révolu
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mois ou quatre sans trop de soucis matériels. La
vie
paraît assez peu chère. Mais bien trop chère encore pour les gens du
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maines, A… qui de loin paraît en ruine, prouve sa
vie
par ses odeurs et la saleté de ses ruelles. Un ruisseau coule au mili
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des faubourgs des grandes villes. Le goût de « la
vie
saine » et du grand air, vous ne le trouverez que dans la « banlieue
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iance obscurément accordée à l’instinct ou à « la
Vie
», ou à la solidarité de l’espèce humaine, malgré tout. Pourtant c’es
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renseignements : famille paysanne, de tout temps.
Vie
laborieuse, peu ou point de gains depuis des années. Pas de relations
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les lieux communs sur quoi repose, tacitement, la
vie
sociale, sont aujourd’hui vidés de leur signification à la fois symbo
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nverse. Par où l’on voit que le contraire de la «
vie
spirituelle », c’est « le public ». Cette vie spirituelle et ce publi
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a « vie spirituelle », c’est « le public ». Cette
vie
spirituelle et ce public nous posent des exigences dont il faut admir
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ce sujet quelqu’un qui connaît bien son monde. La
vie
même de cet homme consiste en effet à connaître intimement le plus gr
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c’est souvent la même chose — leurs idées sur la
vie
, sur la mort, sur le mariage. Et quand je dis que sa vie consiste à c
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r la mort, sur le mariage. Et quand je dis que sa
vie
consiste à connaître ces choses, il faut prendre le mot dans le sens
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seigner le sens dernier des circonstances de leur
vie
. C’est le pasteur. Sa paroisse comprend les villages de N. et de V. o
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. Il reste par bonheur : les assurances sociales,
vie
, décès, « avec doublage », vieillesse, accidents du travail, incendie
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sait plus bien ce qu’il craint davantage : de la
vie
qui ne rapporte plus, ou de la mort qui rapporte « en doublage »… 20
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ser nos préjugés en fonction du vrai but de notre
vie
, de nous refaire une hiérarchie éthique, et de rendre ainsi à l’argen
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journal socialiste du Midi, sous la rubrique « La
vie
régionale », qui chaque jour m’apporte d’inénarrables sujets de médit
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ture. Ils vous diront d’abord que le fond de leur
vie
, c’est l’ennui. Ils expliqueront presque toujours cet ennui par les c
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dront de ce que, dans leur pays, il n’y a plus de
vie
, d’initiative, de vrai plaisir. On n’est plus fier d’en être, on appr
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ue formulent des individus pris à part, dans leur
vie
concrète. Je constate qu’elles vont toutes dans le sens de ce que pro
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bottes de sept lieues ! Désormais il échappe à la
vie
, au voisinage et au dialogue. Son existence réelle se confond avec to
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propension à localiser les symboles. Car, pour la
vie
spirituelle, il n’est pas de lieux séparés, on peut toujours passer d
53
e par quelque ruse de la métamorphose, qui est la
vie
même de la vie. Et pourquoi dire dès lors : ceci est cause de cela ?
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use de la métamorphose, qui est la vie même de la
vie
. Et pourquoi dire dès lors : ceci est cause de cela ? Quand l’inverse
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elui-là peut être considéré comme anormal dans sa
vie
sexuelle »37. Nous venons de voir que Schlemihl est le type même de l
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ramène tout ce qui est vraiment grave dans notre
vie
; et la fameuse « question sexuelle » ne tire son importance démesuré
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eu en avant de lui-même, là où il peut dominer sa
vie
et la construire avec tout son instinct à l’image d’une vision de l’e
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e, et de la Fable, plus profondément vrais que la
vie
. (Plus riches d’enseignements concrets, et d’invites à la métamorphos
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n bottes de sept lieues qui traverse encore notre
vie
, n’est-ce pas l’ombre de Chamisso ? Une ombre qui a perdu son homme,
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n dire encore : je laisse tout cela se mêler à ma
vie
, dans l’heureux étourdissement de la lumière maritime. Pour mes pensé
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de Pédenaud. J’ai l’impression que je lui gâte la
vie
. Trois fois la semaine au moins, il me voit venir avec une grande env
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s sans gravité, bien sûr. Mais quel drame dans la
vie
d’un buraliste de recette auxiliaire ! Depuis lors, il rougit et tran
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formations qu’ils sont en train de causer dans la
vie
provinciale. Je n’ai pas compté le nombre de lignes actuellement expl
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ys. La voie ferrée était une sorte d’insulte à la
vie
locale ; elle la traversait abstraitement, sans la voir, sans tenir c
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e. Mais aussi elle tient compte des rythmes de la
vie
locale, du calendrier des marées, de l’heure matinale des foires, dan
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disposent, ne fût-ce que pour une heure, de leur
vie
. Oui, voilà bien les hommes avec lesquels je rêverais d’entreprendre
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on excessive, deux choses qui compliquent fort la
vie
, je crois ; ou bien l’on écrit des choses intelligentes, et c’est enc
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n l’on écrit simplement pour gagner sa chienne de
vie
, et c’est le bon moyen de traîner la misère la plus honteuse qui se p
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les générations. Par les menues expériences d’une
vie
diminuée et matériellement difficile, M. Denis de Rougemont sait trac
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Changer la
vie
ou changer l’homme ? (1937)q Variations du communisme Opposez
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tures séculières de la révolution chrétienne.) La
vie
et la pensée chrétiennes, en effet, se réfèrent à chaque instant à ce
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reconnaît du même coup l’origine et le but de sa
vie
: il connaît dès lors son péché, tout ce qui l’écartait de sa voie. M
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, du sens même de son action, de sa pensée, de sa
vie
corporelle ! Précisons, car nous ne parlons pas de vérités « purement
74
’homme, tel que le voit le chrétien, de sauver sa
vie
matérielle et morale, d’échapper à la guerre, à la misère, à l’oppres
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es à s’entendre et à vivre heureux ? « Changer la
vie
», criait l’enfant Rimbaud ! Et les intellectuels de gauche reprennen
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leur ôte toute liberté, et bientôt leur ôtera la
vie
! Ne faut-il pas « aller au plus pressé », sauver d’abord sa peau, re
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que l’intérieur importe seul, et que le « pain de
vie
» suffit à nourrir l’homme ! Peut-être suffit-il à vous nourrir, pers
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dans de lui. Cet homme n’est plus le maître de sa
vie
. Il est l’agent d’une vocation venue d’ailleurs, mais pour lui seul e
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trêve la déviation spiritualiste qui menace notre
vie
chrétienne, et qui est la cause certaine des succès du marxisme. Tant
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e ou soviétique : c’est la « mise au pas » de nos
vies
et de tous les aspects de nos vies, tant spirituels que matériels, au
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u pas » de nos vies et de tous les aspects de nos
vies
, tant spirituels que matériels, au service de l’État déifié. Cette si
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réaliser l’Évangile dans tous les domaines de la
vie
. La seule lutte efficace contre le matérialisme, c’est la lutte qu’il
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ur de sa déportation en Sibérie. q. « Changer la
vie
ou changer l’homme ? », Le Communisme et les chrétiens, Paris, Plon,
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sa mission. » Nous ne savons rien du reste de sa
vie
, et n’avons nul besoin d’en rien connaître pour reconnaître la portée
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i seule l’élève, l’assemble et donne un sens à la
vie
de chacun. Ce peuple errait sans « fin » dans le désert, sans but jus
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de leur bouche les règles de la conduite de notre
vie
, et que toutes nos actions doivent avoir pour objet de plaire à Dieu.
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inventions négligées, méprisées ! Nous adorons la
Vie
et le Progrès, le foisonnement et la diversité, et toute mesure ne se
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harmonie dans le dynamisme, le Sens général de la
vie
. Si l’on admet que la destination de toute culture, c’est de concentr
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vraies règles du jeu ? Qui t’a fait croire que ta
vie
était une partie à jouer entre toi et le monde, par exemple ; ou enco
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que morte. Mais la Bible nous dit qu’elle est la
Vie
, et que notre vie n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l
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a Bible nous dit qu’elle est la Vie, et que notre
vie
n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l’éternité est quel
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ctuelle ? C’est un mystère plus profond que notre
vie
, et la raison n’est qu’un faible élément de notre vie. C’est un mystè
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et la raison n’est qu’un faible élément de notre
vie
. C’est un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la
94
e Érasme. Le problème du salut est un problème de
vie
ou de mort. Or il est seul en cause pour le théologien. Et tout est c
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, dès qu’on en vient à une épreuve radicale de la
vie
. Au « tu dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche o
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on, le caractère spécifique de la pensée et de la
vie
des hommes qui ont fait l’Europe et qui veulent la maintenir. Et l’in
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aissait mourir de faim. Ce blasphème assombrit sa
vie
, et la révélation qu’en eut plus tard Søren fut décisive pour son dév
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s bien, tous… » Le seul événement extérieur de sa
vie
avait été la rupture de ses fiançailles. Mais l’acte qui résume toute
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qui provoqua un énorme scandale. Il décrivait la
vie
de Nynster. Était-ce celle d’un témoin de la vérité ? Non, s’écriait
100
: Un témoin de la vérité, c’est un homme dont la
vie
est familière avec toute espèce de souffrance, … un homme qui témoign
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ns être enterré. Voilà un témoin de la vérité, sa
vie
et son existence, sa mort et son enterrement, et l’évêque Nynster, no
102
t devant l’énormité — l’absence de normes — de la
vie
telle qu’ils la découvrent. Ils se rendorment, ou bien édifient des s
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poir et de l’absurdité de l’existence ; toute une
vie
tendue vers l’impossible, toute une œuvre de sarcasmes précis contre
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mystère de ce triomphe, le sens dernier de cette
vie
et de cette mort. Le premier est de Kierkegaard : Forcer les hommes
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lles et toute son œuvre d’écrivain… S’il reste en
vie
, dit-il, il poursuivra sa lutte religieuse, mais il craint qu’elle ne
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rt, et alors il n’y a pas de vrai sérieux dans ma
vie
tant que je n’ai pas trouvé dans la foi, ou mieux : tant que la foi —
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de voisins que rien en nous, que rien dans notre
vie
n’attendait et ne prévoyait. Ce n’est qu’au prix d’un désordre social
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insoluble dès qu’on la pose dans le concret d’une
vie
connue. Prenons deux hommes qui furent tous deux de prodigieux produc
109
t redouter je ne sais quelle invisible et brusque
vie
tout près. Nuit des villes, rouge et circulante, pleine de rumeurs, c
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its en soi et par comparaison. Il y a dans chaque
vie
d’homme à peu près digne de ce nom, un fait qui commande tous les aut