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ignore que ce mythe, demeuré si puissant dans nos
vies
, détient une signification secrète, qui est le combat du Jour et de l
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iant se verrait en mesure de gagner maigrement sa
vie
dans une profession libérale ? On le croit souvent. Pour ma part, je
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é que j’appris ce qu’il faut savoir pour vivre la
vie
dite sérieuse. Ce qui fait que l’on gagne sa vie, ou qu’on supporte d
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vie dite sérieuse. Ce qui fait que l’on gagne sa
vie
, ou qu’on supporte de ne la point gagner, vous le savez bien : ce son
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né sans le vouloir : une atmosphère, un milieu de
vie
, et bien au-delà d’une instruction : des possibilités de culture, au
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nde, ce n’est pas le moment de les oublier ! — la
vie
nocturne de l’étudiant, des lectures qui ne servent à rien, des prome
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isons du monde de condamner, mais sans quoi notre
vie
demeurerait privée de sa plus émouvante saveur. Je sais : toutes les
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mplement lyriques. Durant des mois d’hiver, notre
vie
tournoyait dans l’atmosphère des « Théâtrales » — curieux terme, comp
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e sa famille et de sa cité, aux dépens même de la
vie
d’autrui. Un grand nombre de crimes furent commis dans l’Italie du xv
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ui », c’est-à-dire qu’il doit connaître un but de
vie
meilleur. S’il est vrai que d’abord, il s’agit de partir de l’homme r
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il se trouve, au but final et simple assigné à sa
vie
. Or nous voyons au xxe siècle plusieurs « orthodoxies » se constitue
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la prière et l’obéissance la Rédemption de toute
vie
créée, la plénitude universelle : Dieu tout en tous. Au regard d’une
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vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la
vie
, gratuitement. » 3. Je ne puis ici que déclarer, sans démonstratio
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alement à une mise au pas faute de laquelle toute
vie
serait impossible. C’est ce qui se produit en Allemagne ou en Russie.
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de ce jour me parvint par hasard un livre sur la
vie
de Nicolas de Flue. Et je tombai sur le récit de la Diète de Stans, c
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quelque part, — loin de tout ce qui faisait notre
vie
? Il faudrait essayer de répondre. L’homme n’est pas né pour faire n’
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i, le coup de téléphone que j’ai dit, et toute la
vie
qui se reprend à vivre, les délais à courir, le sujet à me fuir… Le s
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s tout d’un coup, me voilà pris ! Je découvre une
vie
d’homme réel, un siècle décisif de notre histoire, un grand drame rel
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, sans doute, mais c’est encore le même rythme de
vie
— vient mêler sa guirlande à mes images, comme la devise du tableau,
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me la devise du tableau, tandis que je songe à la
vie
de Nicolas Manuel Deutsch. C’est un autre guerrier qui parle en ses T
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ou qu’il poursuit ; dans les métamorphoses de sa
vie
: toujours vêtue aux couleurs de sa fièvre et de sa nouvelle aventure
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les hommes les plus vivants de cette époque où la
vie
s’exaspère ont-ils fait à la mort, dans leurs rêves, la part que nous
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ieuse et impétueuse, comme ceux qui savent que la
vie
n’est pas le but de la vie, qu’elle ne mérite pas de majuscule, et qu
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ceux qui savent que la vie n’est pas le but de la
vie
, qu’elle ne mérite pas de majuscule, et qu’elle est quelque chose qui
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avec la profondeur et la hauteur sans quoi toute
vie
demeure plate et basse. ⁂ Quanta bella giovinezza Che si fugge tut
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, je ne sais quel printemps platonicien, c’est la
vie
savoureuse et forte qui figure à leurs yeux le train normal de l’homm
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heur peut arriver sur la terre. » Le secret de la
vie
généreuse est la conscience de sa brève vanité. Dix-huit siècles de c
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ri, mais nous préférons aujourd’hui l’éloge de la
vie
au grand air. Et tout se passe comme si le souci de l’hygiène, et cel
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poignard suisse16. Et voilà qui résume toute sa
vie
. Car ce poignard, c’était déjà celui qu’il joignait à son monogramme,
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sieurs à son époque, est d’avoir su conduire leur
vie
vers un but qui transcende toutes nos activités. Fougueux et appliqué
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ateur, à quelle passion maîtresse ordonna-t-il sa
vie
? Peut-être à la recréation d’une unité de rythme et de vision au sei
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ctoire, homme d’État. Je vois ainsi l’unité de sa
vie
dans la recherche d’une forme et d’un sens. Si l’art n’y suffit pas,
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e don de stériliser d’un seul mot l’exemple d’une
vie
trop ardente : « romantique » ou « aventurier » ou mieux encore « hom
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t qui subsiste de lui nous montre, à la fin de sa
vie
, un regard doux et perspicace, un visage aigu de malade, peint avec l
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té d’un homme qui sait exactement ce que vaut une
vie
d’homme devant Dieu. 15. Vers du Biccocalied. À la bataille de la B
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ge, abrupte et déserte. Je n’oublierai cela de ma
vie
. Dans une anfractuosité du rocher, assis les jambes pendantes sur une
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c’est le réaliser, ici et maintenant et dans nos
vies
, à l’intérieur de nos frontières. C’est faire que notre Suisse ait vr
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pour l’approfondir, jusque dans le détail de nos
vies
, en sorte que cette réduction d’Europe fédérée qu’est la Suisse soit
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encore une fois assis au café des Deux Magots. La
vie
reprendra. Cela paraît irréel. » La seconde me dit : « Le petit nuage
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haque œuvre veut et crée son temps à soi, dans la
vie
de l’auteur qu’elle choisit. Mais aujourd’hui, je ne puis que subir l
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nt un avenir. Nous l’oublions souvent, dans notre
vie
individuelle. Les statistiques nous le rappelleront. On constatera l’
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rd’hui qu’au contraire, la vraie conscience de la
vie
ne s’est maintenue que chez les écrivains savants qui, à force d’ascè
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pas du Forum. On m’a loué de « penser près de la
vie
». Hélas ! je n’en suis que trop près, — et surtout de la vie des aut
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! je n’en suis que trop près, — et surtout de la
vie
des autres ! On voudrait parfois être riche, à seule fin de maintenir
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fièvre. Mais je découvre qu’aujourd’hui, dans la
vie
politique ou intellectuelle, plus personne n’est vraiment d’aplomb. N
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onnais qui ne parviennent à leur régime normal de
vie
(comme un moteur prend son régime à tant à l’heure) que dans le drame
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me, à travers la vision d’un saint qui vivrait sa
vie
consacrée dans les rues, les cafés, les métros. Je le vois sortant de
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, alors, pourrait rythmer toute la durée de notre
vie
, jusqu’à la mort, — sinon l’espoir d’un rendez-vous au-delà du monde,
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ce journal de petite attente. Il faut juger notre
vie
par sa Fin, pour mesurer l’importance relative des événements qui nou
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est-ce pas, aux yeux de qui refuse d’envisager la
vie
comme une totalité orientée par l’esprit. L’esprit prévoit le mal et
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s’arrangera. » Or aujourd’hui pour « sauver » nos
vies
mêmes, nous voilà condamnés, de la manière la plus tragi-comique, à s
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petit nuage » passeraient aussi, probablement, sa
vie
et celle de tant de frères. Mais au-delà de l’optimisme humain toujou
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l’échelle des valeurs. Le cadre matériel de notre
vie
est parfait, mais il n’encadrera bientôt plus aucune vie digne de ce
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parfait, mais il n’encadrera bientôt plus aucune
vie
digne de ce nom. Quelques exemples : Je vois dans le budget d’une œuv
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doit jouer le même rôle que la minorité dans une
vie
fédérale saine : elle a droit à de plus grands égards, relativement,
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ans loyauté, dans n’importe quel domaine de notre
vie
, même « privée », c’est nier le fédéralisme et ruiner les bases de la
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iberté militaire, pénétrant dans l’intimité d’une
vie
bonhomme et opulente, dormant dans des auberges inconnues des tourist
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ière plus confiante et plus joyeuse d’accepter la
vie
instinctive, un peu plus de musique, un peu moins de scrupules, un pe
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vie quotidienne d’un de ces peuples, oui, dans sa
vie
apparemment banale. Depuis que j’ai lu Henri le Vert, j’entends tout
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veille compensé par la confiance plus naïve en la
vie
que manifestent par exemple les grands romans de Jérémie Gotthelf. Et