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age encore il l’aimait, plus il luttait contre la
vie
, plus il vivait. Un soir, émerveillé de la revoir, il dit : — Je suis
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— L’hiver a fait son temps, songea-t-il, dans ma
vie
. Pour la deuxième fois, il alla au marché de l’aube. — Choisis la pie
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d, je ne te vendrai rien à crédit. Tu possèdes ta
Vie
, et tu possèdes aussi ton Bien. Veux-tu davantage ? Voici, l’une des
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e d’imagination réaliste, prolonge encore dans la
vie
de nos cantons une existence condamnée ailleurs par des faits que je
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’est plus populaire et ne fait aussi partie de la
vie
nationale qu’en Suisse. Depuis que les communes suisses se libérèrent
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Cet entraînement intensif renvoie les hommes à la
vie
civile, bronzés, endurcis et chargés d’expérience que la vie paisible
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bronzés, endurcis et chargés d’expérience que la
vie
paisible des villes ou des villages ne leur aurait pas donné en dix a
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recrue de retrouver à son retour sa place dans la
vie
civile. L’insuffisance technique résultant d’une si brève période de
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vice est compensée par un entraînement annuel. La
vie
civile également apporte au citadin de fréquents contacts avec les af
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rs militaires. Un capitaine, par exemple, dans la
vie
civile, surveille sa compagnie : il sait toujours où ses hommes habit
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int le connaître, mais limiter sa part dans notre
vie
, et nul amour ne peut survivre à cette méfiance ou à cette avarice an
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t la conscience, et le sérieux, et la réalité des
vies
au jour. Nous sommes deux. Il n’y a que deux philosophies : celle du
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t. Aussi ne pense-t-elle pas qu’elle a « perdu sa
vie
». Liszt à la fin d’un concert triomphal, s’incline et prononce à mi-
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dans une ère étrange et brutale, où ces formes de
vie
qui sont encore les nôtres ne peuvent plus apprivoiser le destin. Soi
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isme à sa manière, le charme est détruit dans nos
vies
. Nous sommes pareils à celui qui s’éveille et goûte encore quelques i
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onnais qui ne parviennent à leur régime normal de
vie
(comme un moteur prend son régime normal à tant à l’heure) que dans l
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me, à travers la vision d’un saint qui vivrait sa
vie
consacrée dans les rues, les cafés, les métros. Je le vois sortant de
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e stricte mémoire à la candeur intarissable de la
Vie
, toujours pressée d’imaginer un monde où tout peut encore continuer.
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au marché le plus proche. Nulle part au monde la
vie
n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là n’est q
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nnait, répondait. La force était au secret de nos
vies
, nouée parfois dans une rancune obscure, ou bien dans la contemplatio
21
, c’est comme le sang, c’est que tu es blessé, ta
vie
s’en va). La force était mémoire et allusion, elle était ce vieil arb
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la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en
vie
tant de passé, et garder tant de morts dans la présence, elle ne cess
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ux, plus qu’aucun autre peuple dont j’aie vécu la
vie
. Seulement, il est sérieux sans pose, avec pudeur, préférant affecter
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sse prolétarienne serait relevée de son fardeau à
vie
. 2) Économie. La hantise du salaire ne serait plus le seul mobile du
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». Au centre unique, étendant sur l’économie, la
vie
politique et les coutumes d’un pays le carcan géométrique de ses décr
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es nuits et des saisons, sont nécessaires à notre
vie
, comme les cadences et les contrastes composés sont vitaux pour nos œ
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istait jadis à donner sens aux propositions de la
vie
. Ses règles émergeaient de la nature profonde, elles prolongeaient la
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e sens profond des choses et des événements de la
vie
, en décalquant le désordre varié des objets ou des sentiments ? Par l
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ambitionne de conformer son art aux « lois de la
vie
», non plus aux procédés du conte. « Le roman, dit M. Jaloux, ne conn
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ne connaît d’autres lois que les lois mêmes de la
vie
. » Cette proposition des plus étranges est reçue sans le moindre éton
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opportunes. Sa rapidité folle – par rapport à la
vie
réelle – tenait l’auditeur en haleine ; son rythme était autorité. Le
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iments jusqu’au sublime, proposaient des types de
vie
haute, et réveillaient des forces endormies. Le conte était le libre
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début du jeu par un signal convenu, isoler de la
vie
courante la partie jouée. Mais le romancier réaliste ambitionne d’imi
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Mais le romancier réaliste ambitionne d’imiter la
vie
, qui ne commence et ne finit jamais. Force lui est donc d’entrer comm
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ou quelque chose qui ressemble à cela. « La vraie
vie
», je la connais autant que cet auteur. Je me méfie, et bientôt discu
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ifiant. Quelque chose qui n’en finit plus, car la
vie
ne met jamais de point final. Il y a jeu quand les conséquences s’épu
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sent avec le dernier coup ; mais le sérieux de la
vie
est, par définition, le domaine des conséquences indéfinies. L’hésita
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urs insuffisant pour égaler la durée réelle d’une
vie
. Quelque chose de méthodiquement insignifiant. Car la-vie-telle-qu’el
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elconques. Et c’est au nom de cette fidélité à la
vie
que M. Jules Romains va s’interdire, dit-il — « les enchaînements arb
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ur se justifier, n’en va-t-il pas de même dans la
vie
? Les romans traditionnels « préoccupés qu’ils sont, au nom des vieil
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rts pour imiter sans conventions le décousu de la
vie
réelle. Avouer l’ambition d’écrire un livre en se conformant aux « lo
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écrire un livre en se conformant aux « lois de la
vie
», c’est doublement tricher : avec la vie, et surtout avec l’art. Cet
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s de la vie », c’est doublement tricher : avec la
vie
, et surtout avec l’art. Cette tricherie généralisée doit amener, néce
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s sa naissance, aux conceptions bourgeoises de la
vie
, soit qu’il les décrivît d’abord, soit qu’ensuite il n’utilisât que l
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e des symboles. Le conteur, renonçant à imiter la
vie
, la récréera ; et renonçant à prouver qu’il dit vrai, aussitôt se ver
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e des contes. Il ne rejoindra le sens vrai de nos
vies
qu’en se livrant à la logique profonde des symboles et des mythes de
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noncent la terminaison du jeu, la rentrée dans la
vie
sérieuse. Idem : les rites d’entrée et de sortie relatifs à un espace
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séries de 10 cartes, nommées les Conditions de la
vie
, les Muses, les Arts libéraux, les Vertus, le Système céleste. Michel
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ose, car Jupiter étant symboliquement principe de
vie
, fait fonction de Dieu dans l’Humanité ; (b) La papesse, remplacée pa
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ée par Junon qui est l’espace ou sanctuaire de la
vie
, ce qui est le même symbole ; 4. Le tarot de Francfort, qui est entiè
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écriraient l’histoire de l’homme qui part dans la
vie
comme un Fol (arcane zéro) et aboutit à la connaissance de soi et du
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blème d’un voyageur, qui symbolise l’homme. Cette
vie
n’est qu’un court trajet dont nous pouvons adoucir les peines en nous
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de l’inconscience, des occasions manquées, de la
vie
d’illusion. Le Fou, dans ce sens, est la passion subie sans résistanc
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ce sens, est la passion subie sans résistance, la
vie
vécue au niveau animal. Rien n’a été appris ou gagné par la traversée
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a été appris ou gagné par la traversée du Jeu. La
vie
a vécu cet homme, ce n’est pas lui qui l’a vécue. Aussi la somme de c
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. Elle nous indique simplement le mouvement de la
vie
dans tous les règnes, — leur destinée. Le sphinx placé au sommet de l
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e ce que des créateurs ont pensé, au prix de leur
vie
souvent, et toujours par un acte initiateur et révolutionnaire. Les u
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artre, intéressa pendant dix ans, directement, la
vie
courante des habitants des Amériques Nord, Centre, Sud, et de l’Asie,
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ssi été sensible à une sorte de loufoquerie de la
vie
américaine. Parfois, on a l’impression que les gens sont un peu fous…
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é de l’Océan. ⁂ Et l’Amérique intellectuelle ? La
vie
scientifique est très remarquable ; l’énergie atomique en est la preu
61
es Américains nous apportent la franchise dans la
vie
, la liberté d’allure et beaucoup de gentillesse. Telle est la « leçon
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auxquelles sa personnalité a imprimé son sceau de
vie
, de foi et de vérité, doit être classé à l’opposé absolu de tout ce q
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artre, intéressa pendant dix ans, directement, la
vie
courante des habitants des Amériques Nord, Centre, Sud, et de l’Asie,
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et toutes les différences qui font le goût de la
vie
s’évanouiraient sous vos beaux yeux. Rassurez-vous. Je n’appelle pas
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our. Vivre est impur, qu’on sache ou non où va la
vie
, et c’est pourquoi les bonnes raisons n’expliquent pas notre réalité,
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’être pensée ; toutefois l’effort entier de notre
vie
la neutralise. D’où vient alors cette prise de conscience, d’une mena
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ceux qu’une réalité nouvelle illuminait. Sans la
vie
, que dire de la mort ? Et sans la Fin, que dire de la durée ? Mais to
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st plus de conquérir, mais seulement d’assurer la
vie
du plus grand nombre contre les créations catastrophiques des Héros o
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effort est contre nature. Il naît au déclin de la
vie
, et fatalement se retourne contre elle. Nous voulons échapper au temp
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ouvoir éliminer cette dimension tragique de notre
vie
, voici qu’un destin ironique se charge de l’approfondir. Non pas le t
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mourir, et il est vrai qu’elle ne possède pas de
vie
réelle, et ne peut donc penser sa fin, ni rien. Elle ne peut être en
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qui, croit-elle, la détourne de la mort. C’est la
vie
telle que vous la cultivez, qui conduit à la mort et la mérite. Nous
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l’extrémité de son choix, cria le « terme » de sa
vie
, la proféra tout entière dans ce cri, réponse unique à l’éternelle so
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, des plus simples. — Témoignez, disait-on, de la
vie
que vous possédez. Quel est votre plus vrai désir ? Les sages réponda
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vienne, que celui qui veut prenne de l’eau de la
vie
, gratuitement. » Car maintenant tout est payé. Tout est gratuit. ....
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L’Américain croit à la
vie
, le Français aux raisons de vivre (19 juillet 1946)z Pendant que v
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’Américain vous dit votre prénom, vous raconte sa
vie
sentimentale et l’état de ses affaires, enfin vous invite pour un wee
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cule pas à leur sujet. Comment ils prennent la
vie
Le Français est profondément sérieux, c’est même à mon avis l’espè
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eries, dans un style emprunté aux nègres. Mais sa
vie
amoureuse et sexuelle me paraît fort peu romantique. On compare les s
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du serment, que vous ne l’êtes pas, et que votre
vie
plus tard prouve que vous l’êtes, l’amende ou la peine de prison sero
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certaine ignorance des conditions premières de la
vie
spirituelle. Les uns préfèrent les raisons de vivre à la vie même, et
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elle. Les uns préfèrent les raisons de vivre à la
vie
même, et pour les autres, c’est l’inverse. Je compare et vous laisse
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mé ne le souhaite. z. « L’Américain croit à la
vie
, le Français aux raisons de vivre », Temps présent, n° 100, 19 juille
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nnait, répondait. La force était au secret de nos
vies
, nouée parfois dans une rancune obscure, ou bien dans la contemplatio
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, c’est comme le sang, c’est que tu es blessé, ta
vie
s’en va !) La force était mémoire et allusion. Elle était ce vieil ar
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la mémoire du monde, parce qu’elle a su garder en
vie
tant de passé, et garder tant de morts dans la présence, elle ne cess
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e stricte mémoire à la candeur intarissable de la
vie
, toujours pressée d’imaginer un monde où tout peut encore continuer.
88
ceux qui peuvent supporter un mensonge dans leur
vie
intime. J’ai tout avoué sans me chercher d’excuse. Et comme elle se t