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seigner en Suisse dans les dernières années de sa
vie
. Les Bernouilli et Léonard Euler, héritiers de la tradition humaniste
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vorise une implantation relativement serrée de la
vie
culturelle. J’en citerai quelques exemples. La souveraineté des canto
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urs des diversités qui sont la condition de toute
vie
organique. Rappelons-nous toujours que fédérer, ce n’est pas mettre e
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e beaucoup plus efficace, dans les coutumes de la
vie
politique et culturelle, où l’on voit la Suisse romande et la Suisse
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le, comme celle d’un organe dans un corps. Or, la
vie
normale du corps dépend de la vitalité de chacun de ses organes, de m
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vitalité de chacun de ses organes, de même que la
vie
d’un organe dépend de son harmonie avec tous les autres. Si les natio
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uples et des groupes de tout ordre qui animent la
vie
publique. Septième principe. Une fédération ne se crée pas contre un
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ns un malentendu fondamental, que l’exemple de la
vie
politique suisse illustre très clairement. En effet, les mots fédérat
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onsiste à distinguer dans tous les domaines de la
vie
publique, au fur et à mesure de leur évolution, d’une part ce qu’il d
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compte, comme à l’origine, qu’un auxiliaire de la
vie
créatrice, un moyen ordonné à sa fin. De même, il serait néfaste et
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un de leurs citoyens des moyens de mieux vivre sa
vie
propre, et de plus librement se choisir : sécurité physique mieux ass
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utiles à des buts créateurs, l’organisation à la
vie
, l’uniforme au diversifié, le collectif au personnel, tel est le secr
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vée (qui relève de la métaphysique), soit dans la
vie
du groupe ou de la cité (qui relève de l’éthique), soit dans les rela
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d’une complexité sans espoir aux praticiens de la
vie
politique qui se contentent des routines et recettes « réalistes » hé
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en déclarer à personne. Des milliards d’heures de
vie
active ou de loisirs sont ainsi gagnées chaque année, par des million
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e. L’émancipation de la femme, son entrée dans la
vie
professionnelle, sa revendication d’égalité sont naturellement un pre
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ivorce, il l’épouse ! Avec elle, ce sera la vraie
vie
, l’épanouissement de ce Tristan qu’il porte en soi. Mais aussitôt par
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pas mettre de son côté : buts communs, rythmes de
vie
, vocations, caractères, tempéraments compatibles. Mais vous aurez bea
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on : choisir un mari (ou une femme) pour toute la
vie
, finalement c’est parier. Et il serait beaucoup plus conforme à l’ess
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uvre. Dans la plus humble, la plus déshéritée des
vies
, la promesse de fidélité introduit une chance de faire œuvre, le coup
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l’angoisse, c’est l’acceptation de l’autre : une
vie
qui m’est alliée pour toute la vie, qui veut mon bien autant que le s
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l’autre : une vie qui m’est alliée pour toute la
vie
, qui veut mon bien autant que le sien parce confondu avec le sien. Ce
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tant de difficultés, actuellement, à réussir leur
vie
conjugale. En effet, tout le mal vient d’un monstrueux contresens qui
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la culture, et sur les problèmes que nous pose la
vie
culturelle de la Suisse romande en particulier. Essayons pourtant d’i
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s en mesure de savoir mieux que les autres que la
vie
culturelle de nos régions et de nos cités ne dépend pas de réalités n
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ocation décisive dans l’existence concrète de nos
vies
cantonales. Ici je rejoins le propos de l’entreprise très opportune q
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ait de ne plus s’intéresser qu’au niveau de notre
vie
matérielle, de traiter la culture en mendiante, de refuser de la fair
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s en mesure de savoir mieux que les autres que la
vie
culturelle de nos régions et de nos cités ne dépend pas de réalités n
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de leur pays une protection plus efficace de leur
vie
culturelle et civique, comme de leur paix. On voit mal ce qu’ils gagn
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évidemment la plus conforme à l’expérience de la
vie
politique et civique du pays où nous sommes, et dont je suis, pays qu
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et peut-être plus encore, un des grands styles de
vie
et de civilisation, capable, au même titre que le libéralisme, le soc
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écrit Pierre Duclos comme un des grands styles de
vie
et de civilisation, vous voyez que la discussion est très ouverte… J’
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formité, c’est du mécanisme. La variété, c’est la
vie
: l’uniformité, c’est la mort. » Au même moment, la Sainte-Alliance d
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urich, Bluntschli connaît les mécanismes de notre
vie
confédérale : il n’hésite pas à les proposer en modèle pour l’édifica
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Les arts dans la
vie
en Suisse (1964)k La plus belle œuvre d’art des Suisses est d’avoi
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on des visiteurs de la section « Les arts dans la
vie
». Ils y verront peut-être une préfigure de l’Europe à venir, chercha
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eurs fécondes diversités. k. « Les arts dans la
vie
en Suisse », Les Arts dans la vie, Zurich, Exposition nationale suiss
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es arts dans la vie en Suisse », Les Arts dans la
vie
, Zurich, Exposition nationale suisse, Nouvelle Société helvétique, 19
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t expliquer pourquoi certains des incidents de la
vie
militaire, qui n’étaient que routine aux yeux de mes instructeurs, m’
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le souvenir d’avoir une fois au moins dans notre
vie
accompli quelque chose d’excessif, et fourni un effort qui dépassât d
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païennes, plutôt qu’avec les développements de la
vie
spirituelle en Occident ? Et de fait, que ce soit la technique occide
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ut portant nos villes, nos mœurs, le cadre de nos
vies
et notre luxe matériel quelque peu idéalisé. Désormais la comparaison
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nce où ils étaient de la simple possibilité d’une
vie
meilleure ou différente, plus affranchie des dures nécessités et limi
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a végétation, en partie libérés des rythmes de la
vie
animale et même des saisons, les citadins du xxe siècle seraient-ils
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nous, les grandes inventions qui ont modifié nos
vies
— je ne parle pas de nos gadgets — ne sont pas nées pour satisfaire d
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t pas la voiture, c’est la publicité, la mode, la
vie
sociale — c’est donc l’homme et non pas la technique. Je voudrais obs
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ieux et utilitaires, destinés à nous faciliter la
vie
, mais voilà que tout d’un coup, par une inexplicable malice des chose
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le menace au contraire d’anéantir toute espèce de
vie
sur la terre. La technique n’est qu’un instrument, n’est qu’un moyen,
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endre conscience de nos options réelles devant la
vie
. Telle qu’elle est devenue de nos jours, obsédée d’efficacité immédia
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ait concrète la question des vraies fins de notre
vie
et de la vraie nature de l’homme. Ne serait-ce pas là, peut-être, son
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militant, un historien mais qui ait été mêlé à la
vie
politique, un idéaliste non exempt de cynisme pour avoir fréquenté le
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llant, le brio, c’était l’engagement de toute une
vie
, œuvre et action, pour la défense et pour l’illustration de la libert
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ans l’apprentissage des moyens de participer à la
vie
de la cité, et dans l’éveil du désir d’y tenir son rôle de citoyen. (
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rope — à l’étude des réalités déterminantes de la
vie
de nos pays et de l’existence sociale dans l’Europe de la seconde moi
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e moitié du xxe siècle. Quand on a vu de quoi la
vie
de l’Europe est faite, on voit aussi sans discussion possible, sans a
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int en moins d’un siècle l’unité de base de toute
vie
sociale et publique en Grèce. Elle donna même son nom à cette forme d
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ellectuels, d’éducateurs et d’organisateurs de la
vie
culturelle, je discutai avec eux les termes du préambule, puis je le
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du la possibilité d’une participation réelle à la
vie
civique, — les États-nations ne feront rien pour nous unir. Ils ne le
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s qui me paraissent requises pour qu’il y ait une
vie
intellectuelle, un climat attirant, et pas seulement pour des musicie
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la mode lui aussi. Ces notions-là ont repris une
vie
très intense depuis quelques années, comme vous l’avez vu. D’abord au
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oit ajouter à tout le reste un certain sens de la
vie
, une certaine saveur, ce qui fait que, moi, je suis rentré en Europe,
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ir à leurs citoyens une participation réelle à la
vie
politique. Le problème du petit État dans le monde des grands (titre
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evoirs civiques, et participer effectivement à la
vie
de la cité ; donc trop grands pour être encore de vraies communautés
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progressiste française pour la construction d’une
VIe
République. Nous réclamons la création d’États régionaux français. Ce
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int en moins d’un siècle l’unité de base de toute
vie
sociale et publique en Grèce. Elle donna même son nom à cette forme d
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ecret de ma réussite tient à ce que j’ai fondé ma
vie
sur deux principes : Méfiance ! Méfiance ! » Politique bien typique d
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une forme de pensée et de sentiment, un style de
vie
, une expérience et une morale. Or j’observe chez beaucoup de nos conc
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gens puissent discuter des projets car c’est leur
vie
qui va être modifiée. Il faut rendre les gens attentifs à l’importanc
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progrès médical. Ce qu’on nomme « l’espérance de
vie
» ayant doublé, cela double aussi les « chances » arithmétiques et ps
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qui donne aux gens l’occasion de vivre plusieurs
vies
— on change de pays, d’emploi, de milieu avec une facilité croissante
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de correspondre à la réalité des êtres et de leur
vie
à deux ! On tombe amoureux d’une image sans le savoir. Et l’on se tro
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acteurs ce sont les difficultés inévitables de la
vie
en commun, les heurts, les déceptions, les contraintes matérielles, p
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e découverte qui a joué un rôle important dans ma
vie
: si l’on part pour une promenade d’une heure, on traîne la patte apr
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udrait beaucoup mieux leur apprendre que la vraie
vie
, c’est la vie quotidienne et qu’elle n’a rien de terne et d’ennuyeux
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’épreuve privilégiée qui seule donne un sens à la
vie
, quand ils comprendront que la passion n’est jamais une raison de se
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x qui l’ont lu sont mieux armés pour réussir leur
vie
à deux —, vous explique comment les problèmes du deuxième mariage écl
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lle » et l’État qui agit en son nom dispose de la
vie
et de la mort de ses membres, plus ou moins citoyens ou sujets, selon
78
ilités pratiques de participation du citoyen à la
vie
d’une région de ce type ne seraient pas d’un ordre essentiellement di
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ent différent de ce qu’elles sont aujourd’hui. La
vie
communale — seule école efficace du civisme — ne serait pas nécessair
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les provinces et les communes : faute de quoi la
vie
politique abandonne les extrémités pour le centre, et le marasme gagn
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ar 1946 marque cet autre tournant capital dans la
vie
de M de Rougemont. Après six ans d’exil en Amérique, il retourne en E
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que la vraie cité où l’homme peut participer à la
vie
publique, c’est quelque chose de beaucoup plus petit. En d’autres ter
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ous voulez : il y a deux manières de concevoir la
vie
politique et la vie publique. Une vise à la puissance collective ou d
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deux manières de concevoir la vie politique et la
vie
publique. Une vise à la puissance collective ou d’un homme, l’autre v
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Ma passion fondamentale : trouver un sens à la
vie
Vous êtes probablement dans le monde l’un des grands exégètes de l
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exégètes de l’amour ; quelle expérience de votre
vie
personnelle vous a voué à accorder autant d’attention à l’amour ? Je
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ssion fondamentale, c’est de trouver un sens à la
vie
. Trouver un sens, c’est aussi trouver un principe de cohérence entre
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a et, chez Freud, la dialectique entre pulsion de
vie
et pulsion de mort ? Eh bien, il y a une certaine correspondance, une
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tralisés — se révèlent trop grands pour animer la
vie
économique, culturelle et surtout civique de leurs régions : celles-c
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ntaux respectueux du réel et des conditions de la
vie
, qui sont : antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’où proc
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communication avec les autres. 3° Au niveau de la
vie
civique et politique, tout le problème revient à concilier les besoin
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s espaces communs, de participation efficace à la
vie
d’un groupe concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des communaut
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e l’homme qui veut à la fois sa vie privée et une
vie
sociale est homologue de la situation de la région qui veut à la fois
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diversités, des conditions contradictoires de la
vie
, comme la liberté des personnes et la force de la communauté ? L’anal
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élimitée par tous les bâtiments symboliques de la
vie
communautaire, églises, mairie, marchés, cafés, lieu de rencontres, d
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sibilité physique et morale de participation à la
vie
communale dépend de tels aménagements. Les dimensions, d’ailleurs, pe
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versité fut une commune libre au Moyen Âge. Toute
vie
civique, depuis la cité grecque, est communale d’abord, municipale. C
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munale d’abord, municipale. C’est au niveau de la
vie
civique ou politique — c’est le même mot, selon l’étymologie — que no
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lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vit d’une
vie
que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à qualifier
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et peut-être plus encore, un des grands styles de
vie
et de civilisation, capable, au même titre que le libéralisme, le soc
101
c les communes qui peuvent refuser qu’on ruine la
vie
d’une petite ville en la coupant en deux, par exemple. La question s’
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j’ai foncé vers le lac. « Partir ! » et toute la
vie
qui change, tout était libre devant moi ! J’ai erré jusqu’au soir dan
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, comme il l’avait été d’opprobres au temps de sa
vie
la plus entreprenante, portant sur la grande œuvre un jour fondée par