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déraliste suppose une conception d’ensemble de la
vie
politique selon laquelle un peuple souverain délègue, en vue de sa sa
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e de l’Europe. Car il n’y a pas d’union et pas de
vie
possibles hors du paradoxe fondamental de l’Un et du divers, hors de
3
ans tous les domaines et à tous les niveaux de la
vie
publique comme de la vie organique, ils sont conditions l’un de l’aut
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à tous les niveaux de la vie publique comme de la
vie
organique, ils sont conditions l’un de l’autre. Le refus d’assumer le
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er la question fondamentale du sens même de notre
vie
? Oui, je crois à la personne humaine et à sa liberté. Pour surmonter
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ne doit pas être une activité séparée : c’est la
vie
dans la cité, « l’art d’aménager les relations humaines », et en Euro
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l’est, quand les deux conjoints estiment que leur
vie
commune est favorable à l’épanouissement de chacun. C’est le contrair
8
’Europe, publié par Robert Schuman à la fin de sa
vie
, je lis ces mots qu’on ne saurait souhaiter plus éclairants et qui se
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f. Elles agissent toutes, sans exception, dans la
vie
des hommes d’aujourd’hui. Un seul exemple : le dogme de la Trinité, h
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L’Europe à l’heure de ses choix I : Niveau de
vie
ou mode de vie ? (15 novembre 1970)j Dans votre dernier ouvrage, r
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à 5500 habitants, mais les mœurs, le rythme de la
vie
des gens : tous les petits magasins ont fait faillite les uns après l
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mode de vie ? C’est l’ensemble des rythmes de la
vie
, c’est l’ensemble des valeurs. À quoi est-on prêt à sacrifier beaucou
13
e de certains buts généraux que l’on donnera à la
vie
. Ce serait une révolution complète. Deux mouvements antagonistes
14
. « L’Europe à l’heure de ses choix I : Niveau de
vie
ou mode de vie ? », Tribune de Lausanne-Le Matin, n° 319, 15 novembre
15
s unités de 25 000 ou 50 000 habitants, avec leur
vie
civique, c’est une transformation du cadre européen qui peut aller tr
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uer la course effrénée et suicidaire au niveau de
vie
ou se mettre en quête d’un mode de vie qui soit conforme aux traditio
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assez de temps. Est-ce que, face au rythme de la
vie
actuelle auquel nous sommes tous soumis, il est encore possible de se
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n nombre de livres, qu’on relira pendant toute sa
vie
, dans lesquels on découvrira toujours plus de choses. Je crois qu’on
19
e époque où le loisir va devenir le sérieux de la
vie
, le loisir et la culture. Jusqu’à présent, le sérieux de la vie c’est
20
et la culture. Jusqu’à présent, le sérieux de la
vie
c’est, bien entendu, le temps qu’on consacre au travail, à gagner sa
21
, le temps qu’on consacre au travail, à gagner sa
vie
. Et puis ensuite, on se repose comme on peut, on s’amuse un peu. Il s
22
is à peu près deux-cents ans que le sérieux de la
vie
, c’est le temps du travail. C’est en train de changer. L’accent est e
23
u loisir et ce sera pour le loisir, sérieux de la
vie
, qu’on travaillera un petit peu, pour s’assurer ce qu’il faut, pour a
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est que les femmes sont devenues des sujets de la
vie
non seulement culturelle, mais politique. Aliénor d’Aquitaine — petit
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nous sont proches, qui sont encore mêlées à notre
vie
, des vieilles coutumes germaniques. Justement la survivance de ce pay
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masculin et féminin. Je dis que sur le plan de la
vie
publique il n’y en a pas. Je n’en vois pas. Les seules que nous croyo
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eu dépassé… Il est absolument fondamental dans la
vie
de tous les Européens, même s’ils n’ont jamais lu une ligne de l’hist
28
t risque bien d’évacuer aussi le sens même de nos
vies
et des rapports humains, mariage compris. Car s’il y a aujourd’hui un
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er, symbolisée par une femme, bien réelle dans sa
vie
, comme cela a été confirmé plus tard. Si l’obstacle est nécessaire à
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question : sur quoi bâtir une société ? Niveau de
vie
ou mode de vie ? Je me suis senti justifié. La jeunesse a redécouvert
31
gt ans, vous consacrez une grande partie de votre
vie
à la cause d’une fédération européenne. Mais l’Europe est loin d’être
32
r vous un modèle politique idéal ? Vous savez, la
vie
politique en Suisse est très loin de la vie politique en France : ell
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z, la vie politique en Suisse est très loin de la
vie
politique en France : elle est parfaitement ennuyeuse. Et c’est très
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plus en plus à l’attention des responsables de la
vie
politique de nos pays, qu’il s’agisse de régions économiques, ethniqu
35
nd sans cesse plus d’ampleur et d’urgence dans la
vie
politique française, notamment. Quoi qu’il en soit, et hors de toute
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tale, elle fera voir les problèmes concrets de la
vie
publique et les moyens d’y participer à tous les étages décisionnels.
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: le profit à tout prix, ou un certain sens de la
vie
? Un niveau de vie quantitatif et chiffrable, ou un mode de vie quali
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quoi, le coup de téléphone que j’ai dit, toute la
vie
qui se reprend à vivre, les délais à courir, le sujet à me fuir. Le j
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les cantons suisses, c’est par l’autorité que sa
vie
d’ascète donne au message secret qu’il envoie à la Diète, et dont on
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é le Calvaire ; à 15 ans, il reçoit le choc de sa
vie
lorsque Caplet vient diriger au temple protestant des cantates de Bac
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ité (1971-1972)q La question « Que faire de ma
vie
? » définit l’anxiété du jeune homme d’aujourd’hui lorsqu’il atteint
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de la coutume que du profit : celle du sens de ma
vie
, du sens de la société, et du sens de ma participation — ou non — à c
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me, et du même coup il se verra réintégré dans la
vie
de la cité, de la communauté, et dans le grand dialogue dramatique de
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notre vision de l’histoire et le sens même de la
vie
de l’esprit. La vérité qu’on nous cachait, c’est que la culture de t
45
e et le marxisme, bref tout ce qui compte dans la
vie
de la culture et qui a marqué les élites intellectuelles de tous nos
46
a pluralité des écoles de pensée et des styles de
vie
dans chaque nation. Supprimez les frontières nationales, vous n’appau
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cles, ne peut guère plus concevoir « Dieu » et la
vie
spirituelle que dans les cadres institutionnels des Églises. Si bien
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station parfaite de la personne sur le plan de la
vie
amoureuse, pas seulement sexuelle, mais aussi sentimentale dans les r
49
ffectivement, je ne m’étais jamais intéressé à la
vie
politique du pays. Parce que vous avez beaucoup vécu à l’étranger ? J
50
ns, car c’est ce que nous faisons tous dans notre
vie
actuelle ; nous relevons tous d’un tas de réalités différentes. L’uto
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ce à bout portant, nous le savons aujourd’hui, la
vie
globale de l’humanité. Les catastrophes écologiques, ou écocatastroph
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le pouvoir dans certaines villes, le centre de la
vie
politique et sociale descend du château dans la plaine, du burg où le
53
sembles qui n’aménagent par leur propre centre de
vie
civique, c’est-à-dire un espace interdit aux voitures et qui assure l
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ques, et des rapports proprement négatifs avec la
vie
de la culture : les cordons douaniers par exemple ou le mythe des « f
55
st fonder l’équilibre vivant et l’harmonie de nos
vies
publiques et privées sur la permanente critique — étymologiquement :
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faits de participation active (personnelle) à la
vie
sociale, tandis que la politique sera la définition et le choix des p
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options prospectives dans tous les domaines de la
vie
publique : urbanisme et transports, hygiène, écologie, économie, éduc
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relles à la mise en question des buts mêmes de la
vie
, tel est bien le résumé de l’évolution humaine — jusqu’à nous. Ayant
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d’une manière irréversible, les conditions de la
vie
sur Terre. Aujourd’hui donc, c’est le succès même de l’effort civilis
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e sera accrue aux dimensions de la planète. 2.
Vie
personnelle et sociabilité Certains besoins fondamentaux de l’homm
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cette existence même. Ainsi, le double besoin de
vie
personnelle et de sociabilité, qu’exprime le couple d’adjectifs cher
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bolisées par ces bâtiments structuraient toute la
vie
proprement politique. Aujourd’hui se reproduit, aggravé, le phénomène
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Ainsi, l’État-nation, paralysant ou mécanisant la
vie
civique, et par suite déprimant sa prospérité, se verra contraint d’u
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piétons, permettant une participation réelle à la
vie
communale, pour ceux des citoyens qui en ont envie, et des contacts q
65
bitation et de leurs dimensions à la mesure d’une
vie
civique rénovée semble pouvoir être résolu en théorie dès les années
66
daptation comme condition dernière de toute vraie
vie
civique et de toute participation authentique.) Au surplus, un jeu pa
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les de forces, des antinomies en tension, dont la
vie
même se manifeste par la recréation perpétuelle d’inégalités, de désé
68
e contenter aujourd’hui, le plus souvent, dans la
vie
des affaires et les échanges personnels ? Il est possible — et pour m
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x, mondiaux. — Options relatives aux cadres de la
vie
: a) l’urbanisme ne peut être laissé ni aux architectes, ni aux ingén
70
ée (ou la coexistence actuelle-potentielle) de la
vie
rurale et de la vie urbaine permet le bon usage du couple solitaire-s
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e actuelle-potentielle) de la vie rurale et de la
vie
urbaine permet le bon usage du couple solitaire-solidaire. C’est l’un
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le pouvoir dans certaines villes, le centre de la
vie
politique et sociale descend du château dans la plaine, du burg où le
73
sembles qui n’aménagent pas leur propre centre de
vie
civique, c’est-à-dire un espace interdit aux voitures et qui assure l
74
— aux dépens du paysage. Les « nécessités » de la
vie
tendent à détruire les raisons de vivre. Mais que tient-on pour néces
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humaine, sont ici comme ailleurs la qualité de la
vie
et les conditions de vie quantitatives. Sur quoi règne une lumière di
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illeurs la qualité de la vie et les conditions de
vie
quantitatives. Sur quoi règne une lumière divine — une lumière neutre
77
ité des régions et provinces et d’y permettre une
vie
civique digne du nom, une participation réelle, civique, économique,
78
ent de résoudre les principaux problèmes de notre
vie
moderne selon leur mérite, c’est-à-dire leur nature et leur contenu,
79
ue les structures d’une cité peuvent interdire la
vie
communautaire — c’est le cas de nos villes — ou au contraire la favor
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notre vision de l’histoire et le sens même de la
vie
de l’esprit. La vérité qu’on nous cachait, c’est que la culture de to
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e et le marxisme, bref tout ce qui compte dans la
vie
de la culture et qui a marqué les élites intellectuelles de tous nos
82
a pluralité des écoles de pensée et des styles de
vie
qu’on retrouve à divers degrés dans toutes nos nations. Supprimons le
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on, qui correspondrait enfin aux nécessités de la
vie
réelle et non plus aux mythes de la souveraineté absolue des États, i
84
sses étaient destinés à être des Européens. Votre
vie
intellectuelle commence à Paris ? Oui, j’y ai publié mes premiers liv
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andes guerres. Pour tout le reste : qualité de la
vie
, niveau de vie matériel, sécurité, créativité, densité culturelle, le
86
goisse des individus qui ont perdu prise sur leur
vie
, et n’ont plus foi dans les mythes nationaux — tout nous pousse aujou
87
ent de résoudre les principaux problèmes de notre
vie
moderne selon leur « mérite », c’est-à-dire leur nature et leur conte
88
péenne des enseignants de la grande passion de sa
vie
: l’Europe. Nous avons profité de cette rencontre pour évoquer avec l
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créer de la substance européenne à partir de nos
vies
quotidiennes, pour aboutir à une société organisée à l’échelle contin
90
de décision sur les problèmes fondamentaux de sa
vie
. Ce que les États-nations ne font pas. La participation, l’autogestio
91
t en congrès annuel : voilà l’origine d’une vraie
vie
politique européenne. Mais ce qui est important, c’est qu’il existe a
92
s de citoyens qui aient une vision générale de la
vie
, qui équilibrent les différentes fonctions de la cité selon une hiéra
93
races encore visibles qu’elle a laissées dans nos
vies
, on arriverait à de meilleurs résultats « européens » sans faire la m
94
n peut les amener à se poser des questions sur la
vie
réelle, sur l’économie et les ressources naturelles, et finalement su
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ssions dérivées dans nos littératures et dans nos
vies
. De plus, elles donnent de la justesse dans le style de nos émotions.
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tout d’abord le mythe de l’amour plus fort que la
vie
, plus fort que la vie quotidienne, plus fort que la vie qui dégrade,
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lus fort que la vie quotidienne, plus fort que la
vie
qui dégrade, assagit, amortit, et réduit aux routines. C’est le mythe
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l’amour inaltérable, inaltéré par l’érosion de la
vie
« courante », par la réalité des caractères qui se heurtent à propos
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tout d’abord le mythe de l’amour plus fort que la
vie
, c’est reconnaître aussi que la vraie victime du mythe n’est pas Tris
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symbole du mariage légal. Les amants ont perdu la
vie
, gagné l’amour. Le mari, lui, partage la vie d’Iseut. Il reste seul v
101
u la vie, gagné l’amour. Le mari, lui, partage la
vie
d’Iseut. Il reste seul vivant, mais sans amour. Aux yeux du mythe, il
102
estinée « qui jamais ne leur fauldra jour de leur
vie
, car ils ont beu leur destruction et leur mort ». Certes, c’est vrai
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est bien là sa fonction, qui est d’orienter notre
vie
affective, de lui offrir un modèle simple et pur, une grande image or