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siècle dernier : « L’artiste de l’avenir vivra la
vie
ordinaire des hommes, gagnant son pain par un métier quelconque. » C’
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ui m’a permis de partager, pendant deux ans, « la
vie
ordinaire des hommes ». Cas plus rare qu’on ne le pense pour un intel
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nore qui l’on veut. On se fait très facilement sa
vie
et son milieu parmi des gens qui écrivent ou qui lisent des livres, o
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le fait suffit à distinguer un tel milieu de « la
vie
ordinaire » — la vie de la grande majorité des hommes. Or, en même te
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inguer un tel milieu de « la vie ordinaire » — la
vie
de la grande majorité des hommes. Or, en même temps que mon gagne-pai
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e forme plus générale. Il ne s’agit ici que de la
vie
« commune », au double sens de ce mot ; il s’agit du réel que tout le
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aît que de tout près. Il est au cœur même de leur
vie
et ils l’ignorent le plus souvent. Quand on s’en aperçoit, on commenc
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» On est déjà tout près de l’amour. On touche la
vie
, le grain de l’existence. Et c’est cela que je voudrais faire toucher
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a journée vide, du temps qui a pris le rythme des
vies
simples. Et la nuit retrouvée, la vraie nuit noire et muette où rôden
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ent être utiles à ceux qui voudraient vivre cette
vie
-là. Mon livre est véridique. Je ne serais donc pas fâché qu’au lieu d
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de voisins que rien en nous, que rien dans notre
vie
n’attendait et ne prévoyait. Ce n’est qu’au prix d’un désordre social
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insoluble dès qu’on la pose dans le concret d’une
vie
connue. Prenons deux hommes qui furent tous deux de prodigieux produc
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t redouter je ne sais quelle invisible et brusque
vie
tout près. Nuit des villes, rouge et circulante, pleine de rumeurs, c
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its en soi et par comparaison. Il y a dans chaque
vie
d’homme à peu près digne de ce nom un fait qui commande tous les autr
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ndiscrets auxquels ce satané Journal livrait ma
vie
la plus intime ! Vous allez pouvoir en juger. Dans un grand quotidien
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bien envie de vous dire un peu de quoi se fait la
vie
à l’armée, dans les débuts d’une mobilisation. Les dames croient volo
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e. C’est à cause d’une profonde affinité entre la
vie
en uniforme et ce que l’on nomme par convention le mauvais temps. La
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phénomènes bien distincts, aussi distincts que la
vie
civile et la vie militaire en général. La pluie civile n’est guère qu
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istincts, aussi distincts que la vie civile et la
vie
militaire en général. La pluie civile n’est guère qu’un embêtement do
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re pendant des heures. (Est-ce une parabole de la
vie
?) Il est bien. Merveilleusement bien. Libéré. Sans passé, sans aveni
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ouvrirez que tout homme rêve une bonne part de sa
vie
. Mais il arrive aussi que certains rêves, et certains cauchemars, soi
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doux des terrasses, moments les plus aigus de la
vie
, au jour qui point, quand toutes choses et les souvenirs d’hier chang
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s ? — J’ai pensé que, pour la première fois de ma
vie
, je me sens tenté d’écrire la suite du roman. g. « Souvenir d’un or
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r les relever ? » Et puis les circonstances de ma
vie
ne m’ont plus laissé le loisir d’y penser, ni même de bien lire les j
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es roseaux. L’Immoraliste. Près de ces eaux, ma
vie
sentimentale est née. Et depuis lors elle est restée lacustre. « Odeu
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t restée lacustre. « Odeur de l’eau pour toute la
vie
», écrivait un Paysan du Danube , et vingt ans ne l’ont pas démenti.
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et pourquoi dans le monde lacustre on ressent la
vie
mieux qu’ailleurs, plus savoureuse et plus présente, je me dis : c’es
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s cris des oiseaux dans la brume s’occupent d’une
vie
bien différente… Enfin la variété des objets, des lumières, des premi
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cœur assoiffé. Personne ne passe jamais, voilà la
vie
! Mais si ce soir une femme venait à moi comme le miracle que j’atten