1 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun (mars 1925)
1 , héritier d’une tradition chevaleresque, mène sa vie comme une ardente aventure. Les épisodes s’appellent : collège, guerr
2 s déjà légendaires de Verdun, et ce « haut ton de vie  » qu’ils trouvaient au front. D’une phrase, il justifie son livre : «
3 pensante » dans l’ossuaire de Douaumont. Puis la vie l’exalte de nouveau d’un large vent de joie. a. « Henry de Montherl
2 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Paul Colin, Van Gogh (août 1925)
4 M. Colin s’est contenté de narrer les faits de la vie de Vincent, mais d’une telle manière que des conclusions critiques s’
5 in de n’avoir rien caché des médiocrités de cette vie  : les reproductions qui suivent sa courte biographie fournissent un m
6 que tout le lyrisme dont on a voulu charger la «  vie héroïque » de Vincent. M. Colin n’a pas cherché à expliquer ce miracl
3 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jules Supervielle, Gravitations (décembre 1925)
7 celui-là qui s’avance » avec ce visage d’entre la vie et la mort « où se reflète le passage incessant d’oiseaux de la mer ?
4 1925, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Hugh Walpole, La Cité secrète (décembre 1925)
8 Révolution sans romantisme, dans le détail de la vie d’une ville. Il sait qu’un grand mouvement est la résultante de milli
9 nt comme des gens qui auraient eu faim toute leur vie … Markovitch, derrière sa vitre, tremblait si fort qu’il avait peur de
5 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Adieu, beau désordre… (mars 1926)
10 contre soi, contre une difficulté.) Dégoût de la vie , dégoût du bonheur, dégoût de soi, — on l’étend vite à la société ent
11 chérissons… Nous apprîmes à mépriser les longues vies heureuses que nous avions jusqu’alors enviées, et une nuit, nous fîme
12 l’acte gratuit commis par un héros de roman, à la vie gratuite que prétendent mener les surréalistes, il n’a fallu que le t
13 hode de culture de soi, « d’intensification de la vie  », et qui consiste à pousser à l’extrême certaines « vertus », les po
14 e celui qui n’a pas dormi et qui « assiste » à sa vie , à ses sensations, à ses automatismes. En art, la fatigue est un des
6 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Wilfred Chopard, Spicilège ironique (mai 1926)
15 anche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie. Si la vie est bête à pleurer, sourire est moins fatigant. « Le paon dédaigne en
7 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Cécile-Claire Rivier, L’Athée (mai 1926)
16 eligion jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la vie  », laquelle — un peu aidée par l’auteur — lui révèlera peu à peu le s
8 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Le Corbusier, Urbanisme (juin 1926)
17 nhumains de la nature. Il s’agit de créer à notre vie moderne un décor utile et beau. Or « la grande ville, phénomène de fo
18 es ensembles soumis aux lois de l’esprit et de la vie sociale, non plus à un opportunisme anarchique. Tirer des lignes droi
9 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Ramon Fernandez, Messages (juillet 1926)
19 dénonce la confusion romantique de l’art avec la vie , qui empoisonne et la morale et l’esthétique modernes. Et à ce propos
20 ion. Mais s’il est bien établi que les lois de la vie sont essentiellement différentes des lois de l’œuvre d’art, il ne s’e
21 se demander s’il nie vraiment l’interaction de la vie et de l’art, ou s’il la condamne plutôt, à cause des confusions qu’il
10 1926, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, La Tentation de l’Occident (décembre 1926)
22 entielle » que le Chinois distingue au cœur de la vie occidentale apparaît mieux par la comparaison de l’idéal asiatique av
11 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Bernard Barbey, La Maladère (février 1927)
23 crit Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de vie conjugale, la décristallisation progressive et réciproque des conjoin
12 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Montclar (février 1927)
24 rire ne soit que le recensement passionné de leur vie , ou l’aveu déguisé d’une insatisfaction qu’elle leur laisse. Montclar
25 y tenir, qu’il manifeste en toute occasion de sa vie est peut-être ce qui nous le rend le plus sympathique. « Officielleme
26 ntale indifférence du cœur qui contraste avec une vie voluptueuse et assez désordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline
27 ures. Ce n’est pas le moins troublant d’une telle vie , cette sagesse un peu sombre qui s’en dégage, sagesse qui veut « que
28 gesse qui veut « que nous appelions les âmes à la vie après seulement toutes les morts du plaisir », car elle sait « qu’ent
29 ’insister sur ce qui forme dans le récit de cette vie comme une arrière-pensée inquiète et un peu hautaine. Que la composit
13 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Notre inquiétude (avril 1927)
30 rieur, que je crois décisif, des conditions de la vie moderne.) Après avoir défini quelques « positions en face de l’inquié
14 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Pierre Drieu la Rochelle, La Suite dans les idées (mai 1927)
31 il n’est que le triomphe de la littérature sur la vie , mais d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un « jusqu’au
15 1927, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Edmond Jaloux, Rainer Maria Rilke (décembre 1927)
32 ’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la vie , — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois
33 du rêve préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la vie . Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois Rilke, trace de lui un portra
16 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie, son œuvre (juin 1928)
34 Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa vie , son œuvre (juin 1928)ar Livre passionnant pour tous ceux que Jule
35 . ar. « M. Allotte De La Fuye : Jules Verne, sa vie , son œuvre (S. Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Ge
17 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). André Malraux, Les Conquérants (décembre 1928)
36 hommes, en meurtres, en décrets. Qu’il décrive la vie intense et instable des acteurs du drame, l’aspect quotidien et mysté
18 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Guy de Pourtalès, Louis II de Bavière ou Hamlet-Roi (décembre 1928)
37 e. D’ailleurs, réussir un livre attrayant sur une vie manquée n’était pas un problème aisé : Guy de Pourtalès l’a résolu d’
19 1928, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Daniel-Rops, Le Prince menteur (décembre 1928)
38 ui se dit prince russe et entretient autour de sa vie le plus grand mystère. Cependant il aime à raconter certaines scènes
20 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Sherwood Anderson, Mon père et moi et Je suis un homme (janvier 1929)
39 celui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa vie avec une émouvante simplicité et il faudrait avoir la grossièreté de
40 n étonné du passage où il rappelle qu’il écrit la vie d’un homme de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore apparaîtr
21 1929, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Jean Cassou, La Clef des songes (août 1929)
41 ravers ses histoires comme son Pierangelo dans la vie . Le hasard, complice des poètes, lui fait rencontrer des êtres bizarr
22 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie I (octobre 1930)
42 e Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette vie  : « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais au lit… » C’était au
43 s regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la vie , tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, — non sa
23 1930, Bibliothèque universelle et Revue de Genève, articles (1925–1930). Voyage en Hongrie II (novembre 1930)
44 ouvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la vie a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le malaise que m’i
45 une glace panachée qu’il m’arrive de douter de la vie , comme d’autres aux approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dan
46 désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la vie n’est-il pas comparable à ce que les mystiques appellent leur désert,
47 rêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! La vie est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde mieux. —
48 même… — Mais en voyage on la regarde mieux. — La vie … (une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de
49 e penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la vie  ! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véri
50 rche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véritable. Seul au milieu des miens
51 encore dans ce monde et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
52 et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres vies , pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que
53 e commun avec ce que tu sais de toi-même en cette vie  ? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer t