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, héritier d’une tradition chevaleresque, mène sa
vie
comme une ardente aventure. Les épisodes s’appellent : collège, guerr
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s déjà légendaires de Verdun, et ce « haut ton de
vie
» qu’ils trouvaient au front. D’une phrase, il justifie son livre : «
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pensante » dans l’ossuaire de Douaumont. Puis la
vie
l’exalte de nouveau d’un large vent de joie. a. « Henry de Montherl
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M. Colin s’est contenté de narrer les faits de la
vie
de Vincent, mais d’une telle manière que des conclusions critiques s’
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in de n’avoir rien caché des médiocrités de cette
vie
: les reproductions qui suivent sa courte biographie fournissent un m
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que tout le lyrisme dont on a voulu charger la «
vie
héroïque » de Vincent. M. Colin n’a pas cherché à expliquer ce miracl
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celui-là qui s’avance » avec ce visage d’entre la
vie
et la mort « où se reflète le passage incessant d’oiseaux de la mer ?
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Révolution sans romantisme, dans le détail de la
vie
d’une ville. Il sait qu’un grand mouvement est la résultante de milli
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nt comme des gens qui auraient eu faim toute leur
vie
… Markovitch, derrière sa vitre, tremblait si fort qu’il avait peur de
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contre soi, contre une difficulté.) Dégoût de la
vie
, dégoût du bonheur, dégoût de soi, — on l’étend vite à la société ent
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chérissons… Nous apprîmes à mépriser les longues
vies
heureuses que nous avions jusqu’alors enviées, et une nuit, nous fîme
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l’acte gratuit commis par un héros de roman, à la
vie
gratuite que prétendent mener les surréalistes, il n’a fallu que le t
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hode de culture de soi, « d’intensification de la
vie
», et qui consiste à pousser à l’extrême certaines « vertus », les po
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e celui qui n’a pas dormi et qui « assiste » à sa
vie
, à ses sensations, à ses automatismes. En art, la fatigue est un des
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anche, parce qu’il pleut et qu’on s’ennuie. Si la
vie
est bête à pleurer, sourire est moins fatigant. « Le paon dédaigne en
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eligion jusqu’à 20 ans, Denise s’abandonne à « la
vie
», laquelle — un peu aidée par l’auteur — lui révèlera peu à peu le s
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nhumains de la nature. Il s’agit de créer à notre
vie
moderne un décor utile et beau. Or « la grande ville, phénomène de fo
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es ensembles soumis aux lois de l’esprit et de la
vie
sociale, non plus à un opportunisme anarchique. Tirer des lignes droi
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dénonce la confusion romantique de l’art avec la
vie
, qui empoisonne et la morale et l’esthétique modernes. Et à ce propos
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ion. Mais s’il est bien établi que les lois de la
vie
sont essentiellement différentes des lois de l’œuvre d’art, il ne s’e
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se demander s’il nie vraiment l’interaction de la
vie
et de l’art, ou s’il la condamne plutôt, à cause des confusions qu’il
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entielle » que le Chinois distingue au cœur de la
vie
occidentale apparaît mieux par la comparaison de l’idéal asiatique av
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crit Gide, au bout de quinze ans, de vingt ans de
vie
conjugale, la décristallisation progressive et réciproque des conjoin
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rire ne soit que le recensement passionné de leur
vie
, ou l’aveu déguisé d’une insatisfaction qu’elle leur laisse. Montclar
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y tenir, qu’il manifeste en toute occasion de sa
vie
est peut-être ce qui nous le rend le plus sympathique. « Officielleme
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ntale indifférence du cœur qui contraste avec une
vie
voluptueuse et assez désordonnée. Pourtant, entre Montclar et Ameline
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ures. Ce n’est pas le moins troublant d’une telle
vie
, cette sagesse un peu sombre qui s’en dégage, sagesse qui veut « que
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gesse qui veut « que nous appelions les âmes à la
vie
après seulement toutes les morts du plaisir », car elle sait « qu’ent
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’insister sur ce qui forme dans le récit de cette
vie
comme une arrière-pensée inquiète et un peu hautaine. Que la composit
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rieur, que je crois décisif, des conditions de la
vie
moderne.) Après avoir défini quelques « positions en face de l’inquié
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il n’est que le triomphe de la littérature sur la
vie
, mais d’avoir su en garder une passion pour la pureté, un « jusqu’au
32
’il partage avec eux ce goût du rêve préféré à la
vie
, — à ce qu’on appelle la vie. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois
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du rêve préféré à la vie, — à ce qu’on appelle la
vie
. Jaloux, qui a rencontré plusieurs fois Rilke, trace de lui un portra
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Marguerite Allotte de la Fuye, Jules Verne, sa
vie
, son œuvre (juin 1928)ar Livre passionnant pour tous ceux que Jule
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. ar. « M. Allotte De La Fuye : Jules Verne, sa
vie
, son œuvre (S. Kra, Paris) », Bibliothèque universelle et Revue de Ge
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hommes, en meurtres, en décrets. Qu’il décrive la
vie
intense et instable des acteurs du drame, l’aspect quotidien et mysté
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e. D’ailleurs, réussir un livre attrayant sur une
vie
manquée n’était pas un problème aisé : Guy de Pourtalès l’a résolu d’
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ui se dit prince russe et entretient autour de sa
vie
le plus grand mystère. Cependant il aime à raconter certaines scènes
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celui d’Anderson : voici un homme qui raconte sa
vie
avec une émouvante simplicité et il faudrait avoir la grossièreté de
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n étonné du passage où il rappelle qu’il écrit la
vie
d’un homme de lettres. En réalité, on ne le voit pas encore apparaîtr
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ravers ses histoires comme son Pierangelo dans la
vie
. Le hasard, complice des poètes, lui fait rencontrer des êtres bizarr
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e Richard Strauss m’aura jamais adressée en cette
vie
: « Bonsoir, Monsieur, je suis fatigué, je vais au lit… » C’était au
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s regards lucides qu’il arrive qu’on porte sur la
vie
, tout d’un coup, à trois heures de l’après-midi par exemple, — non sa
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ouvenir de voyage, et partir en croyant qu’ici la
vie
a parfois moins de hargne… Déjà je suis repris par le malaise que m’i
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une glace panachée qu’il m’arrive de douter de la
vie
, comme d’autres aux approches du mal de mer. À la nuit, j’ai rôdé dan
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désorientées ; le sentiment du « non-sens » de la
vie
n’est-il pas comparable à ce que les mystiques appellent leur désert,
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rêt à voir ? — Mais il fallait aller le voir ! La
vie
est presque partout la même… — Mais en voyage on la regarde mieux. —
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même… — Mais en voyage on la regarde mieux. — La
vie
… (une sorte de cauchemar de la pensée, qui ne peut plus s’arrêter de
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e penser). Se peut-il qu’on cherche le sens de la
vie
! Je sais seulement que ma vie a un but. M’approcher de mon être véri
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rche le sens de la vie ! Je sais seulement que ma
vie
a un but. M’approcher de mon être véritable. Seul au milieu des miens
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encore dans ce monde et dans d’autres, dans cette
vie
et dans d’autres vies, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne
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et dans d’autres, dans cette vie et dans d’autres
vies
, pour approcher de tous côtés un But dont tu ne sais rien d’autre que
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e commun avec ce que tu sais de toi-même en cette
vie
? Mais le voir, ce serait mourir dans la totalité du monde, effacer t