1
, je le sais aujourd’hui, des images vraies de la
vie
d’ici, surtout dans leurs passages les moins frappants, les plus quel
2
. Tout glisse et passe ici, vers l’oubli, vers la
vie
. La jeune Américaine quitte son fiancé qui s’embarque pour une guerre
3
urope. Parce qu’ils sont moins conscients de leur
vie
et d’autrui, ils me tolèrent davantage. Ce n’est pas qu’ils m’ignoren
4
stions follement indiscrètes, me racontaient leur
vie
sans le moindre souci de se faire bien ou mal juger, m’appelaient par
5
es de sentiments ou de coutumes qui qualifient la
vie
et la vision d’un peuple, et qui par là vont peut-être expliquer l’hi
6
ins conscients que nous. À quoi rêvent-ils ? À la
vie
large, toujours plus large devant eux, à la richesse et à la liberté
7
ourmente et les anime : aller plus loin, vers une
vie
toujours plus large. Le soldat qu’un ancien paquebot de luxe ramène v
8
is des pays qu’il vient de libérer au péril de sa
vie
, il garde une espèce de rancœur. Je ne pense pas que le mot soit trop
9
a manière suivante : le rêve américain évoque une
vie
sans cesse plus large et libre. Mais la « frontière » ayant rejoint l
10
stre un même mouvement profond et général vers la
vie
libre, vers l’avenir. On pourrait définir l’Amérique comme le pays où
11
une caméra, et sur les rythmes habituels de notre
vie
. C’est dire qu’ils oublient ou refusent de prendre avantage des possi
12
ailleurs comme nécessairement ascendants vers une
vie
meilleure. Et il ne s’agit pas d’une déclaration d’anti quelque chose
13
t envie de nous faire bénéficier de leur style de
vie
, de leur way of life, parce qu’ainsi, croient-ils, tout le monde (et