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tion soit résolue au mieux de nos possibilités de
vie
normale. Il s’agira maintenant d’utiliser les armes. Nul n’ignore que
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ieu. C’est dans la mesure où nous ordonnerons nos
vies
à cette vérité-là, à elle d’abord, que nous pourrons prétendre apport
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se attendre). Mais là, c’est l’autre aspect de la
vie
du « Frère Claus » qui est exalté : on parle surtout de ses miracles,
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une signification peut-être toute nouvelle. La
vie
de Nicolas Quel fut cet homme, en vérité ? Et peut-on le comprendr
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extérieure ne pouvait pas tromper les âmes. Et la
vie
même de Nicolas de Flue nous en donne une preuve édifiante. Dès son e
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lutte héroïque avec elle-même. Alors commence la
vie
de solitude et d’oraison que toute l’évolution intérieure de Nicolas
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eler comme une fin obscure et pourtant obsédante.
Vie
libre d’un laïque chrétien, hors de tout ordre monastique, hors du cl
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Nicolas, l’heure qui donnera son plein sens à sa
vie
et à ses retraites successives. Pendant la nuit, le curé de Stans mon
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. Pour ma part, je tenterai de distinguer dans la
vie
religieuse de Nicolas trois tendances ou trois courants qui permettro
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e puis me persuader qu’il ait été décisif dans sa
vie
. Si l’on considère d’une part la sainteté des œuvres qu’il pratique e
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par pur zèle et pour la gloire de Dieu. Toute ma
vie
n’était que jeûnes, veilles, oraisons, sueurs… Et plus tard Luther
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, face à l’Église établie, une aspiration vers la
vie
religieuse intime et personnelle, par-dessous les pratiques ou malgré
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paraît renaître parmi nous, il m’a semblé que la
vie
du Frère Claus prenait une valeur de symbole, et non seulement pour l
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nt ce monde démesuré, porteur de tels pouvoirs de
vie
et de mort. Songez donc : si tous ces pouvoirs avaient été coordonnés
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uts de sa destinée, ils pouvaient créer une belle
vie
! Mais si ces mêmes pouvoirs étaient abandonnés à l’anarchie, s’ils s
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une mesure humaine, ils ne pouvaient créer qu’une
vie
fausse, une vie mauvaise, antihumaine. C’eût été le rôle des hommes d
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ne, ils ne pouvaient créer qu’une vie fausse, une
vie
mauvaise, antihumaine. C’eût été le rôle des hommes de la pensée que
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lieux communs étaient donc à la base de toute la
vie
sociale du siècle. Que sont-ils devenus parmi nous ? Prenons trois mo
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’esprit, le marxiste en déduira que je néglige la
vie
concrète, que je m’évade dans le spiritualisme, alors que je ne vois
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la culture est à l’agonie. Mais en même temps, la
vie
sociale et politique devient pratiquement impossible. Les masses le s
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nt et fatalement à des catastrophes cosmiques. La
vie
de la cité et de la culture, ce sera toujours une bataille. Entre l’e
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est-ce pas, aux yeux de qui refuse d’envisager la
vie
comme une totalité orientée par l’esprit. L’esprit prévoit le mal et
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s’arrangera. » Or aujourd’hui pour « sauver » nos
vies
mêmes, nous voilà condamnés, de la manière la plus tragi-comique, à s
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« petit nuage » passerait aussi, probablement, sa
vie
et celle de tant de frères. Mais au-delà de l’optimisme humain toujou
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unauté vivante. Ce sera peut-être une question de
vie
ou de mort, dans le monde qui se prépare. Je vous ai suggéré trois di
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, sa vocation. Car les règles et les moyens de la
vie
sociale sont séculiers, par nature et destination, et dans ce sens so
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re alors sans réponse : la question du sens de ma
vie
sur cette terre et après ma mort ; la question de ma relation à la tr
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mission d’interroger. Ce droit de demander que ma
vie
ait un sens, même si je ne trouve ou ne reçois jamais de réponse cert
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is dont je pressentais en toute confiance, que la
vie
où j’allais rentrer saurait les illustrer dans maints domaines de ma
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ocation, le Sérieux final, le But ultime de notre
vie
personnelle. Les Règles du Jeu comprennent, dans ma définition, l’ens
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t qu’elles sont réellement indispensables à toute
vie
sociale, c’est-à-dire à toute vie humaine. Les règles du jeu d’échecs
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nsables à toute vie sociale, c’est-à-dire à toute
vie
humaine. Les règles du jeu d’échecs sont des conventions, c’est clair
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on (qui correspond au bannissement, à la prison à
vie
ou à la peine de mort). Mais si la morale est considérée comme un sys
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ilibre humain que l’anarchie spiritualiste. Toute
vie
spirituelle authentique ne s’est-elle pas toujours jouée entre les de