1
pour mieux dire, une organisation générale de la
vie
mondiale. Toutes les forces du temps y concourent obscurément ; et, p
2
ce que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la
vie
de Ford, telle qu’il la raconte dans Ma vie et mon œuvre. Il naît fil
3
ci la vie de Ford, telle qu’il la raconte dans Ma
vie
et mon œuvre. Il naît fils de paysan. Il passe son enfance à jouer av
4
résultat secondaire de son activité. Le but de sa
vie
n’a jamais été de s’enrichir. Son « rêve » était autre, il l’a réalis
5
tte des classes. Il se dégage de la lecture de Ma
vie
et mon œuvre une impression de netteté, de solidité, de propreté. Si
6
us avons dit tout à l’heure quel fut le but de la
vie
de Ford, sa « grande et constante ambition ». Il semble que toute sa
7
i. Mais par l’importance qu’il a prise dans notre
vie
, il détourne la civilisation de son but véritable : aller à l’Esprit,
8
plus rare, qui savent encore quelque chose de la
vie
profonde, qui voient encore des vérités invisibles, qui gardent, par
9
our où, comme on dit, sans doute par ironie, « la
vie
les prend ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait qu
10
les rendent inutilisables dans les rouages de la
vie
moderne. Le triomphe de Ford réduira l’Esprit à devenir l’apanage d’u
11
e les livres les plus lus du grand public sont Ma
vie
et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches, de Clément Vautel.
12
ique. 2. Victor Cambon, préface à Henry Ford, Ma
vie
et mon œuvre, Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 19
13
mystique en Russie. a. « Le péril Ford », Foi et
Vie
, Paris, n° 4, février 1928, p. 189-202.
14
s et déjà nous sentons leurs lois peser sur notre
vie
: s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que l’esprit qui l’a cré
15
J’imagine une méthode, une façon d’appréhender la
vie
, de hiérarchiser nos entreprises, qui ne bannirait pas de l’existence
16
Pour un humanisme nouveau », Cahiers de « Foi et
Vie
», Paris, numéro spécial, 1930, p. 242-245. Le texte est précédé de l
17
, refus surtout. » Refus des « conditions » de la
vie
sociale, au profit d’une volonté de puissance dont l’objet demeure as
18
« comme l’irréfutable preuve de l’absurdité de la
vie
». L’agonie lente de Perken, qui est tombé sur les « pointes de guerr
19
l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette
vie
, mais auquel cette vie même, en fin de compte, paraît absurde, parce
20
n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette
vie
même, en fin de compte, paraît absurde, parce qu’il refuse de lui tro
21
e de la religion qui n’est qu’un refuge contre la
vie
. Elle nous amène à un point de jugement d’où les facilités de certain
22
priété matérielle. c. « La Voie royale », Foi et
Vie
, Paris, n° 24, février 1931, p. 78-81.
23
n Brunschvicg, il avait le sens du tragique de la
vie
. De pareilles « conversations » ne ressortent nullement de la critiqu
24
rai personne dire que c’est le plus bel âge de la
vie
… — Où était placé notre mal ? dans quelle partie de notre vie. Voici
25
ait placé notre mal ? dans quelle partie de notre
vie
. Voici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas comme un homme d
26
aît la seule entreprise légitime… — Nous pensions
vie
intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plus-va
27
oncentrée de notre mère l’Europe », un lieu où la
vie
occidentale se trouve « décantée jusqu’à l’essence, tout ce qui allon
28
résidu impitoyable, descriptible et sec ». Ici la
vie
des hommes se trouve « réduite à son état de pureté extrême qui est l
29
rmation radicale des conditions matérielles de la
vie
humaine. Je crois que l’homme ne peut être transformé que spirituelle
30
nte chez les jeunes intellectuels : orgueil de la
Vie
, haine de cette vie-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « v
31
intellectuels : orgueil de la Vie, haine de cette
vie
-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « valeurs nouvelles » e
32
reviendra souvent dans les chroniques de Foi et
Vie
, « résume commodément cette volonté d’émancipation de la civilisatio
33
res, celle de la technique, celle du primat de la
Vie
. Ce lui est une occasion de réduire à ses justes proportions l’idéali
34
e de M. Paul Arbousse-Bastide publiée par Foi et
Vie
l’an dernier. 15. « Remarques sur l’irréligion contemporaine ». d.
35
gion contemporaine ». d. « Sécularisme », Foi et
Vie
, Paris, n° 25, mars 1931, p. 184-189.
36
nous toutes les curiosités de la couleur et de la
vie
. Nous reprenions toutes les mesures, tout redevenait neuf : les mots
37
la résoudre dans le sens d’une philosophie de la
vie
qui rende aux valeurs spirituelles leur primauté : car c’est à cette
38
té : car c’est à cette condition seulement que la
vie
humaine gardera sa signification. En somme, on pourrait résumer la pe
39
f. « Conférences du comte Keyserling », Foi et
Vie
, Paris, n° 26, avril 1931, p. 287-288.
40
tion n’est pas moins pure. C’est l’histoire de la
vie
d’une femme, et de la vie d’une société aujourd’hui presque disparue,
41
C’est l’histoire de la vie d’une femme, et de la
vie
d’une société aujourd’hui presque disparue, « roman-fleuve » que deux
42
ontinue, pour notre agrément. Mais surtout, cette
vie
dénuée d’aventures ou de difficultés extérieures, permet à notre inté
43
u contact de réalités plus pures que celles de la
vie
courante, on peut dire que les romans « mondains » de Baring ne manqu
44
aliser » au lecteur le tragique de la durée d’une
vie
. M. Baring nous fait suivre de sa naissance à sa mort toute l’existen
45
sa mort toute l’existence de Blanche Clifford, sa
vie
de jeune fille, son mariage avec le prince Roccapalumba, puis avec un
46
17, — il en va tout autrement de l’histoire d’une
vie
sentimentale. La durée est l’élément tragique par excellence du senti
47
’essence éternelle, ses manifestations dans notre
vie
— dans la durée — sont nécessairement douloureuses. Certains, peut-êt
48
lus amer et noble, du consentement aux lois de la
vie
. Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au-dessus des fat
49
e sein de l’Église catholique… le seul acte de ma
vie
que je suis parfaitement certain de n’avoir jamais regretté. » Blanch
50
ne tante anglaise qui lui exprime l’espoir que sa
vie
à l’étranger n’ait point ébranlé sa foi, la princesse répond : « Je n
51
e ma misère est plus que je ne peux supporter. La
vie
humaine me paraît intolérable. — Elle l’est presque, mais pas tout à
52
La Princesse Blanche de Maurice Baring », Foi et
Vie
, Paris, n° 27, mai 1931, p. 344-350.
53
nce (Commerce, n° XII). Le grand événement de sa
vie
fut la mort de l’Évêque Mynster qui avait été très estimé au Danemark
54
Éditions « Je sers ». h. « Kierkegaard », Foi et
Vie
, Paris, n° 27, mai 1931, p. 351-352. Texte non signé.
55
parvenait à oublier la fuite des heures et de la
vie
: l’existence perd sa fièvre au cours des longues heures silencieuses
56
négalable : il y trouvait tous les symboles de la
vie
dangereuse, du risque, du triomphe conquis par la dureté. Mais l’a-t-
57
inquiétante de l’héroïsme. Dans la lutte pour la
vie
que nous impose le monde contemporain, c’est l’habileté qui triomphe,
58
tre le goût du sport trahit-il la nostalgie d’une
vie
qui comporterait des risques extérieurs. Mais c’est là se contenter à
59
Crès, 1926.) i. « Littérature alpestre », Foi et
Vie
, Paris, n° 29, juillet 1931, p. 548-551
60
Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la
vie
de Kagawa glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la grande maj
61
it prend fin au moment où Kagawa débouche dans la
vie
publique et politique. Espérons qu’une biographie complète suivra cet
62
, et qui nous fait pénétrer dans l’intimité d’une
vie
, aux sources mêmes de ses déterminations. ⁂ Ce qui frappe, dès les pr
63
pittoresques ou exceptionnels qui marquèrent leur
vie
; ils négligent volontiers ce qui les rend semblables au commun des m
64
activité et qui différencient radicalement notre
vie
d’un conte de fées. Il n’y a là, de la part de l’auteur, nul parti pr
65
la popularité d’une telle œuvre : c’est toute la
vie
du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux. Certes, ce n’est pa
66
l quitterait l’Université pour se plonger dans la
vie
active et mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait-il y avoir
67
x intérieure disait : « La bonté est le sel de la
vie
. L’organisme social demande des sacrifices pour l’amour des vivants.
68
mais en même temps décide de l’orientation de sa
vie
: Il avait vu mourir Sanuki au logement ouvrier, et il ne pensait pa
69
la boue, sous la pluie. Il renaîtra bientôt à la
vie
, mais cette fois pour se donner tout entier à la misère des bas-fonds
70
euxième partie de l’ouvrage est extraordinaire de
vie
et de pathétique, sobre et directe plus que tout ce qu’on a pu lire d
71
es aussi inutiles que les procureurs passent leur
vie
, pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur témoigner de la sym
72
alement. Quant à lui, la complexité vivante de sa
vie
morale n’a d’égale que la violence de ses réactions. Une fois, désesp
73
n tel état de désespoir que soudain l’amour de la
vie
revient s’emparer de lui et décide de sa conversion : Il se décida à
74
ida à tout accepter, oui, tout. Il accepterait la
vie
et toutes ses manifestations dans le temps. Il était ressuscité de l’
75
a difficulté. Les rares allusions qu’il fait à sa
vie
spirituelle n’en sont que plus émouvantes : Un dimanche, sur les col
76
t exemple. j. « Avant l’Aube de Kagawa », Foi et
Vie
, Paris, n° 30, septembre 1931, p. 623-632. Une note précise : « Éditi
77
ne impudeur raffinée. « Celui qui veut sauver sa
vie
la perdra, mais celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante »
78
nt, celui qui, de propos délibéré, veut perdre sa
vie
, et non pas pour Christ, mais pour la rendre vraiment vivante, celui-
79
… » k. « André Gide ou le style exquis », Foi et
Vie
, Paris, n° 31, octobre 1931, p. 725-729. Une note précise : « Divers
80
s, chez Pierre Loti, à ce spectacle étrange d’une
vie
toute pleine de nobles penchants et d’affections élevées, tandis que
81
ur, car quoi qu’on dise de la différence entre la
vie
et le roman, la composition de celui-ci dépend toujours de la manière
82
de la manière de concevoir celle-là. Tant que la
vie
était considérée comme le lieu où s’exerçait la volonté, où se formai
83
nt une unité, un terme auquel ils arrivaient ; la
vie
n’est plus aujourd’hui qu’une suite d’événements qui se succèdent, et
84
adoration lui demeurait ouvert, les secrets de la
vie
intime n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en Dieu et qu’un
85
ort qu’elle portait sur les choses invisibles. La
vie
, désormais sans au-delà, sans relation avec l’infini, se trouble et s
86
u, p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et
Vie
, Paris, n° 31, octobre 1931, p. 751-754.
87
Les héros du Scandale, provinciaux énervés par la
vie
des bars de la capitale nous apparaissent incapables de transporter d
88
porter dans ce décor les dilemmes religieux d’une
vie
intérieure que l’on sent parfois sous-jacente, mais trop timide à s’e
89
rsen et Søren Kierkegaard. (Féerie du Conte de ma
vie
d’Andersen, où l’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité si
90
’Honegger. m. « Romanciers protestants », Foi et
Vie
, Paris, n° 34, janvier 1932, p. 56-63.
91
de toutes ces activités et domina constamment sa
vie
et son œuvre. Il n’y a peut-être pas d’individu plus significatif dan
92
chrétien ? Nous ne saurions, surtout dans Foi et
Vie
, aborder cette question sous l’angle de la curiosité littéraire ou h
93
e. Dès lors, pourquoi faire intervenir dans notre
vie
une recherche qui risque surtout d’être nuisible à la vie ? Bornons-n
94
recherche qui risque surtout d’être nuisible à la
vie
? Bornons-nous à l’utile. Bornons-nous à « réaliser » dans nos action
95
transcendance divine, sans cesse, se mêle à notre
vie
pratique et vient bouleverser nos sagesses. Goethe, prônant dans Faus
96
i qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la
vie
de cet homme, dont le Faust n’est qu’une figuration symbolique, une l
97
rs 1932). n. « Goethe, chrétien, païen », Foi et
Vie
, Paris, n° 37-38, avril-mai 1932, p. 304-309.
98
défendre et illustrer la notion bourgeoise de la
vie
, et payée — en la personne de ses grands maîtres — par l’État bourgeo
99
tion tragique, la force et la joie d’envisager la
vie
comme un combat perpétuel dont l’enjeu est à chaque instant total, ét
100
ncernent chaque homme dans chaque situation de sa
vie
de chaque jour, si cet appel n’a pas trouvé la seule réponse possible
101
contraire. o. « Penser dangereusement », Foi et
Vie
, Paris, n° 39, juin 1932, p. 478-484.
102
mme une fièvre, le romanesque éclate, remplit nos
vies
, ou s’il n’y pénètre pas encore, les baigne d’une atmosphère menaçant
103
. L’homme se prend d’un intérêt passionné pour la
vie
du monde. Et ce fait est nouveau dans l’Histoire. Jamais le document
104
cinq ans, autant sur les formes américaines de la
vie
sociale, des albums de photos qui pour la première fois, nous semble-
105
on à l’humain, de J. Guéhenno, enquête de Foi et
Vie
sur l’humanisme nouveau, ouvrages de Ramon Fernandez, de Drieu la Ro
106
« Histoires du monde, s’il vous plaît ! », Foi et
Vie
, Paris, n° 45-46, janvier-février 1933, p. 134-139.
107
notre domination et poursuivant, en dehors de nos
vies
personnelles, leur évolution fatale, leur destinée. Autant dire que n
108
ins d’entre nous sont prêts à leur sacrifier leur
vie
même. Les noms de ces divinités, vous les connaissez bien : ce sont l
109
nt pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs
vies
. Enfin, qu’ils sont animés par une foi constructive que bien des jeun
110
erme, la seule chose qui intéresse chacune de nos
vies
—, c’est qu’il y ait parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de
111
s croire qu’ils aient le droit de disposer de nos
vies
, je suis bien obligé de reconnaître qu’en fait, ils nous dominent. Ne
112
sans exagérer, que les journaux disposent de nos
vies
. Sans eux, la préparation des esprits qui prélude à toute guerre mode
113
plus d’attention pour les vrais problèmes de nos
vies
. Mais si les journaux disposent de nos vies, l’argent dispose des jou
114
e nos vies. Mais si les journaux disposent de nos
vies
, l’argent dispose des journaux. Et voilà le dernier anneau de la chaî
115
es miliciens en chemise brune. On nous dit que la
vie
, en Amérique, est impossible, parce que tous les appartements sont pa
116
l’homme isolé qui cultivait jalousement sa petite
vie
intérieure, à l’abri de la Déclaration des droits de l’homme, ne méri
117
rminisme historique. Il faut croire qu’ils ont la
vie
dure, et que le mieux à faire pour nous, c’est encore de compter avec
118
tin du siècle ou vocation personnelle ? », Foi et
Vie
, Paris, n° 58-59, février‑mars 1934, p. 143-157.
119
aîtres s’est tellement détachée du concret de nos
vies
que l’on comprend sans peine l’indifférence où le public la tient. Un
120
monde croit vivre et des valeurs qui jugent cette
vie
. C’est à elle, en particulier, et non pas au marxisme ni au fascisme,
121
ît dangereusement lié à certain idéalisme de la «
vie
intérieure ». Je ne vois pas où le recueillement décrit par M. Marcel
122
a prière et l’acte, seuls moments d’unité dans la
vie
du chrétien. r. « Deux essais de philosophes chrétiens », Foi et Vie
123
« Deux essais de philosophes chrétiens », Foi et
Vie
, Paris, n° 61, mai 1934, p. 415-422.
124
t mourir de faim. Ce blasphème assombrit toute sa
vie
; il ne l’empêcha pas de faire fortune. Et c’est ainsi que Kierkegaar
125
il, il l’avait donc dilapidé, surtout en dons. Sa
vie
était très simple. Il travaillait une grande partie de la nuit. Il ai
126
s les hommes ». Le seul événement extérieur de sa
vie
fut la rupture de ses fiançailles avec Régine Olsen. Mais son acte, a
127
et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa
vie
qu’il s’offrit sans masques à la lutte contre l’Église établie, lutte
128
erce, n° XII. s. « Notice biographique », Foi et
Vie
, Paris, n° 64, août-septembre 1934, p. tt602-604.
129
nd nombre est plus précieux que le petit : Que la
vie
de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie,
130
est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre
vie
, la vie des corps, les conditions physiques de l’existence. Que la ju
131
ible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie, la
vie
des corps, les conditions physiques de l’existence. Que la justice es
132
taire est plus grand que la foule anonyme, que la
vie
de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord renoncé à l’autre vi
133
de peine que ses idées sont faites pour rendre la
vie
impossible, puisqu’elles impliquent le martyre des braves chrétiens,
134
puissance que le savoir d’un homme exerce sur sa
vie
.52 » Ce n’est pas le savoir ; ce n’est pas la puissance, mais la puis
135
ar la caisse d’épargne. Ou bien tu joues toute ta
vie
sur le pardon, ou bien tu te reposes aussi sur ta vertu. Ou bien tu v
136
i-là seul connaît sa fin et l’ordre éternel de sa
vie
. Celui-là seul peut juger de ce monde, et s’y tenir comme n’étant pas
137
suscités. « Le philosophe dit à bon droit que la
vie
doit être comprise en arrière, mais il oublie l’autre proposition : q
138
ce un effet de notre choix, ou un moment de notre
vie
? Ils en parlent bien aisément…) Certains des plus lucides entrevoien
139
de l’homme, c’est qu’il soit seul le sujet de sa
vie
. Mais encore faut-il se garder d’entendre l’expression au sens des ro
140
gner de la puissance que ton savoir exerce sur ta
vie
. Tu te croyais un moi : témoigne que tu n’es pas foule, imitation et
141
54. Jean XI, 4. 55. Stades sur le chemin de la
vie
. 56. L’instant. 57. Journal. 58. Traité du désespoir, p. 156.
142
réalité. t. « Nécessité de Kierkegaard », Foi et
Vie
, Paris, n° 64, août-septembre 1934, p. 605-620.
143
voulu d’eux, là-bas. Et les voici lancés dans une
vie
d’aventures qu’ils n’avaient pas voulue, qui les détourne de toutes l
144
supporter que ce sentiment-là ; l’absurdité de sa
vie
, l’absurdité du destin qu’on subit. Arrachés de leur terre et de leur
145
Amérique ; il s’est enfoncé profondément dans la
vie
africaine ; et, de toutes ces enquêtes passionnées, il rapporte une c
146
ssion. L’Espagne est morte, et le spectacle de la
vie
politique en Amérique du Sud fait mesurer la déchéance d’une race qui
147
ns les tortures ? u. « Destin allemand », Foi et
Vie
, Paris, n° 65, octobre-novembre 1934, p. 812-817. Une note précise :
148
meilleur moyen de donner aux lecteurs de Foi et
Vie
une idée, même assez grossière, de la richesse de cet ensemble, que
149
christianisme veut leur mort, pour leur donner la
vie
. Il s’agit de savoir si la nature actuelle de l’homme est bonne ou ma
150
i donnerait la synthèse de ces contradictions. La
vie
chrétienne est pleine de contradictions, elle aussi, mais Paul les a
151
hais. » C’est pourquoi, lorsque Paul critique la
vie
des chrétiens de son temps, il parle avec autorité, tandis que les cr
152
jours l’effet de criailleries. L’intensité de la
vie
prise comme but unique de celle-ci, voilà une pensée qui est insuppor
153
mporain entièrement dominé par une religion de la
vie
, de « l’intensité » de la vie ? Ne voyons-nous pas cette mystique de
154
une religion de la vie, de « l’intensité » de la
vie
? Ne voyons-nous pas cette mystique de « l’intensité prise comme but
155
se comme but », c’est-à-dire cette mystique de la
vie
prise comme but de la vie, et même de la religion, s’introduire jusqu
156
re cette mystique de la vie prise comme but de la
vie
, et même de la religion, s’introduire jusque dans les sermons, et s’y
157
on humaine de la justice, science, mystique de la
vie
, droit au bonheur, etc., l’idée de la toute-puissance et de la libert
158
est seul Maître de la seule Justice, de la seule
Vie
, de la seule Science, du seul Bonheur ; et qu’il a seul le droit de c
159
set). v. « Notes en marge de Nietzsche », Foi et
Vie
, Paris, n° 68, mars 1935, p. 250-256.
160
vraies règles du jeu ? Qui t’a fait croire que ta
vie
était une partie à jouer entre toi et le monde, par exemple ; ou enco
161
que morte. Mais la Bible nous dit qu’elle est la
Vie
, et que notre vie n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l
162
a Bible nous dit qu’elle est la Vie, et que notre
vie
n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l’éternité est quel
163
ctuelle ? C’est un mystère plus profond que notre
vie
, et la raison n’est qu’un faible élément de notre vie. C’est un mystè
164
et la raison n’est qu’un faible élément de notre
vie
. C’est un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la
165
e Érasme. Le problème du salut est un problème de
vie
ou de mort. Or, il est seul en cause pour le théologien. Et tout est
166
, dès qu’on en vient à une épreuve radicale de la
vie
. Au « tu dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche o
167
té (À propos du Traité du serf arbitre) », Foi et
Vie
, Paris, n° 2, mars-avril 1937, p. 221-231.
168
es n’est pas une imperfection de l’union, mais sa
vie
même. Un deuxième trait, complémentaire d’ailleurs, doit être au moin
169
ps souffre dans son chef et dans ses membres ! La
vie
normale du corps dépend de la vitalité de chacun de ses membres, et l
170
nd de la vitalité de chacun de ses membres, et la
vie
d’un membre dépend de son harmonie avec les autres membres, assurée p
171
, reconnaît que les diversités régionales sont la
vie
même de l’Union. Mais par l’organe central qui lie toutes les régions
172
i suit. x. « Fédéralisme et œcuménisme », Foi et
Vie
, Paris, n° 6, septembre-octobre 1946, p. 621-639. Il s’agit d’une tra
173
es par leurs habitants et leur offrir un cadre de
vie
plaisant », et qui préconise au surplus de « petites cellules urbaine
174
’œil de l’homme ? C’était si beau, la Terre de la
Vie
, bleue, verte et blanche dans le noir éternel… Mais sauver le paysage
175
s même de nostalgie pour ce qui fut un jour notre
vie
menacée. Mais il n’est pas de prévision d’avenir meilleur qui ne pass
176
ue ces désirs créent ces réalités et leur donnent
vie
dans notre vie, les réalisent. Désirer le meilleur en nous et par la
177
réent ces réalités et leur donnent vie dans notre
vie
, les réalisent. Désirer le meilleur en nous et par la force du désir,
178
sera pas encore la fin de la peine des hommes, la
vie
sans poids. Pas encore le Jour éternel. Mais quelque chose comme le m
179
1934. y. « Pédagogie des catastrophes », Foi et
Vie
, Paris, n° 2-3, avril 1977, p. 145-155. Une note précise : « Ces quel