1 1928, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le péril Ford (février 1928)
1 pour mieux dire, une organisation générale de la vie mondiale. Toutes les forces du temps y concourent obscurément ; et, p
2 ce que l’époque m’offre de mieux réussi. Voici la vie de Ford, telle qu’il la raconte dans Ma vie et mon œuvre. Il naît fil
3 ci la vie de Ford, telle qu’il la raconte dans Ma vie et mon œuvre. Il naît fils de paysan. Il passe son enfance à jouer av
4 résultat secondaire de son activité. Le but de sa vie n’a jamais été de s’enrichir. Son « rêve » était autre, il l’a réalis
5 tte des classes. Il se dégage de la lecture de Ma vie et mon œuvre une impression de netteté, de solidité, de propreté. Si
6 us avons dit tout à l’heure quel fut le but de la vie de Ford, sa « grande et constante ambition ». Il semble que toute sa
7 i. Mais par l’importance qu’il a prise dans notre vie , il détourne la civilisation de son but véritable : aller à l’Esprit,
8 plus rare, qui savent encore quelque chose de la vie profonde, qui voient encore des vérités invisibles, qui gardent, par
9 our où, comme on dit, sans doute par ironie, « la vie les prend ». Irréguliers aux yeux du monde ; la proie d’on ne sait qu
10 les rendent inutilisables dans les rouages de la vie moderne. Le triomphe de Ford réduira l’Esprit à devenir l’apanage d’u
11 e les livres les plus lus du grand public sont Ma vie et mon œuvre, de Ford et Mon curé chez les riches, de Clément Vautel.
12 ique. 2. Victor Cambon, préface à Henry Ford, Ma vie et mon œuvre, Paris, Payot, 1925. 3. L’Illustration, 20 novembre 19
13 mystique en Russie. a. « Le péril Ford », Foi et Vie , Paris, n° 4, février 1928, p. 189-202.
2 1930, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Pour un humanisme nouveau » [Réponse à une enquête] (1930)
14 s et déjà nous sentons leurs lois peser sur notre vie  : s’agit-il d’enrayer la science ? Non, mais que l’esprit qui l’a cré
15 J’imagine une méthode, une façon d’appréhender la vie , de hiérarchiser nos entreprises, qui ne bannirait pas de l’existence
16  Pour un humanisme nouveau », Cahiers de « Foi et Vie  », Paris, numéro spécial, 1930, p. 242-245. Le texte est précédé de l
3 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Malraux, La Voie royale (février 1931)
17 , refus surtout. » Refus des « conditions » de la vie sociale, au profit d’une volonté de puissance dont l’objet demeure as
18 « comme l’irréfutable preuve de l’absurdité de la vie  ». L’agonie lente de Perken, qui est tombé sur les « pointes de guerr
19 l’homme sans Dieu, qui n’attend rien que de cette vie , mais auquel cette vie même, en fin de compte, paraît absurde, parce
20 n’attend rien que de cette vie, mais auquel cette vie même, en fin de compte, paraît absurde, parce qu’il refuse de lui tro
21 e de la religion qui n’est qu’un refuge contre la vie . Elle nous amène à un point de jugement d’où les facilités de certain
22 priété matérielle. c. « La Voie royale », Foi et Vie , Paris, n° 24, février 1931, p. 78-81.
4 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Sécularisme (mars 1931)
23 n Brunschvicg, il avait le sens du tragique de la vie . De pareilles « conversations » ne ressortent nullement de la critiqu
24 rai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie … — Où était placé notre mal ? dans quelle partie de notre vie. Voici
25 ait placé notre mal ? dans quelle partie de notre vie . Voici ce que nous savons : les hommes ne vivent pas comme un homme d
26 aît la seule entreprise légitime… — Nous pensions vie intérieure, quand il fallait penser dividendes, impérialisme, plus-va
27 oncentrée de notre mère l’Europe », un lieu où la vie occidentale se trouve « décantée jusqu’à l’essence, tout ce qui allon
28 résidu impitoyable, descriptible et sec ». Ici la vie des hommes se trouve « réduite à son état de pureté extrême qui est l
29 rmation radicale des conditions matérielles de la vie humaine. Je crois que l’homme ne peut être transformé que spirituelle
30 nte chez les jeunes intellectuels : orgueil de la Vie , haine de cette vie-ci, mépris de la religion et ferveur pour des « v
31 intellectuels : orgueil de la Vie, haine de cette vie -ci, mépris de la religion et ferveur pour des « valeurs nouvelles » e
32 reviendra souvent dans les chroniques de Foi et Vie , « résume commodément cette volonté d’émancipation de la civilisatio
33 res, celle de la technique, celle du primat de la Vie . Ce lui est une occasion de réduire à ses justes proportions l’idéali
34 e de M. Paul Arbousse-Bastide publiée par Foi et Vie l’an dernier. 15. « Remarques sur l’irréligion contemporaine ». d.
35 gion contemporaine ». d. « Sécularisme », Foi et Vie , Paris, n° 25, mars 1931, p. 184-189.
5 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Une exposition d’artistes protestants modernes (avril 1931)
36 nous toutes les curiosités de la couleur et de la vie . Nous reprenions toutes les mesures, tout redevenait neuf : les mots
6 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Conférences du comte Keyserling (avril 1931)
37 la résoudre dans le sens d’une philosophie de la vie qui rende aux valeurs spirituelles leur primauté : car c’est à cette
38 té : car c’est à cette condition seulement que la vie humaine gardera sa signification. En somme, on pourrait résumer la pe
39 f. « Conférences du comte Keyserling », Foi et Vie , Paris, n° 26, avril 1931, p. 287-288.
7 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Au sujet d’un grand roman : La Princesse Blanche par Maurice Baring (mai 1931)
40 tion n’est pas moins pure. C’est l’histoire de la vie d’une femme, et de la vie d’une société aujourd’hui presque disparue,
41 C’est l’histoire de la vie d’une femme, et de la vie d’une société aujourd’hui presque disparue, « roman-fleuve » que deux
42 ontinue, pour notre agrément. Mais surtout, cette vie dénuée d’aventures ou de difficultés extérieures, permet à notre inté
43 u contact de réalités plus pures que celles de la vie courante, on peut dire que les romans « mondains » de Baring ne manqu
44 aliser » au lecteur le tragique de la durée d’une vie . M. Baring nous fait suivre de sa naissance à sa mort toute l’existen
45 sa mort toute l’existence de Blanche Clifford, sa vie de jeune fille, son mariage avec le prince Roccapalumba, puis avec un
46 17, — il en va tout autrement de l’histoire d’une vie sentimentale. La durée est l’élément tragique par excellence du senti
47 ’essence éternelle, ses manifestations dans notre vie — dans la durée — sont nécessairement douloureuses. Certains, peut-êt
48 lus amer et noble, du consentement aux lois de la vie . Seule épreuve qui permette de nous en libérer. Car au-dessus des fat
49 e sein de l’Église catholique… le seul acte de ma vie que je suis parfaitement certain de n’avoir jamais regretté. » Blanch
50 ne tante anglaise qui lui exprime l’espoir que sa vie à l’étranger n’ait point ébranlé sa foi, la princesse répond : « Je n
51 e ma misère est plus que je ne peux supporter. La vie humaine me paraît intolérable. — Elle l’est presque, mais pas tout à
52 La Princesse Blanche de Maurice Baring », Foi et Vie , Paris, n° 27, mai 1931, p. 344-350.
8 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kierkegaard (mai 1931)
53 nce (Commerce, n° XII). Le grand événement de sa vie fut la mort de l’Évêque Mynster qui avait été très estimé au Danemark
54 Éditions « Je sers ». h. « Kierkegaard », Foi et Vie , Paris, n° 27, mai 1931, p. 351-352. Texte non signé.
9 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Littérature alpestre (juillet 1931)
55 parvenait à oublier la fuite des heures et de la vie  : l’existence perd sa fièvre au cours des longues heures silencieuses
56 négalable : il y trouvait tous les symboles de la vie dangereuse, du risque, du triomphe conquis par la dureté. Mais l’a-t-
57 inquiétante de l’héroïsme. Dans la lutte pour la vie que nous impose le monde contemporain, c’est l’habileté qui triomphe,
58 tre le goût du sport trahit-il la nostalgie d’une vie qui comporterait des risques extérieurs. Mais c’est là se contenter à
59 Crès, 1926.) i. « Littérature alpestre », Foi et Vie , Paris, n° 29, juillet 1931, p. 548-551
10 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Avant l’Aube, par Kagawa (septembre 1931)
60 Mais il n’y a pas là de quoi nous rassurer. Si la vie de Kagawa glorifie l’Évangile, elle accuse formellement la grande maj
61 it prend fin au moment où Kagawa débouche dans la vie publique et politique. Espérons qu’une biographie complète suivra cet
62 , et qui nous fait pénétrer dans l’intimité d’une vie , aux sources mêmes de ses déterminations. ⁂ Ce qui frappe, dès les pr
63 pittoresques ou exceptionnels qui marquèrent leur vie  ; ils négligent volontiers ce qui les rend semblables au commun des m
64 activité et qui différencient radicalement notre vie d’un conte de fées. Il n’y a là, de la part de l’auteur, nul parti pr
65 la popularité d’une telle œuvre : c’est toute la vie du Japon actuel qu’elle concrétise sous nos yeux. Certes, ce n’est pa
66 l quitterait l’Université pour se plonger dans la vie active et mettre à l’épreuve son grand idéal. Que pouvait-il y avoir
67 x intérieure disait : « La bonté est le sel de la vie . L’organisme social demande des sacrifices pour l’amour des vivants. 
68 mais en même temps décide de l’orientation de sa vie  : Il avait vu mourir Sanuki au logement ouvrier, et il ne pensait pa
69 la boue, sous la pluie. Il renaîtra bientôt à la vie , mais cette fois pour se donner tout entier à la misère des bas-fonds
70 euxième partie de l’ouvrage est extraordinaire de vie et de pathétique, sobre et directe plus que tout ce qu’on a pu lire d
71 es aussi inutiles que les procureurs passent leur vie , pensait Eiichi, il est impossible de ne pas leur témoigner de la sym
72 alement. Quant à lui, la complexité vivante de sa vie morale n’a d’égale que la violence de ses réactions. Une fois, désesp
73 n tel état de désespoir que soudain l’amour de la vie revient s’emparer de lui et décide de sa conversion : Il se décida à
74 ida à tout accepter, oui, tout. Il accepterait la vie et toutes ses manifestations dans le temps. Il était ressuscité de l’
75 a difficulté. Les rares allusions qu’il fait à sa vie spirituelle n’en sont que plus émouvantes : Un dimanche, sur les col
76 t exemple. j. « Avant l’Aube de Kagawa », Foi et Vie , Paris, n° 30, septembre 1931, p. 623-632. Une note précise : « Éditi
11 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). André Gide ou le style exquis (à propos de Divers) (octobre 1931)
77 ne impudeur raffinée. « Celui qui veut sauver sa vie la perdra, mais celui qui veut la perdre la rendra vraiment vivante »
78 nt, celui qui, de propos délibéré, veut perdre sa vie , et non pas pour Christ, mais pour la rendre vraiment vivante, celui-
79 … » k. « André Gide ou le style exquis », Foi et Vie , Paris, n° 31, octobre 1931, p. 725-729. Une note précise : « Divers
12 1931, Foi et Vie, articles (1928–1977). Le protestantisme jugé (octobre 1931)
80 s, chez Pierre Loti, à ce spectacle étrange d’une vie toute pleine de nobles penchants et d’affections élevées, tandis que
81 ur, car quoi qu’on dise de la différence entre la vie et le roman, la composition de celui-ci dépend toujours de la manière
82 de la manière de concevoir celle-là. Tant que la vie était considérée comme le lieu où s’exerçait la volonté, où se formai
83 nt une unité, un terme auquel ils arrivaient ; la vie n’est plus aujourd’hui qu’une suite d’événements qui se succèdent, et
84 adoration lui demeurait ouvert, les secrets de la vie intime n’étaient pas révélés parce qu’on les cachait en Dieu et qu’un
85 ort qu’elle portait sur les choses invisibles. La vie , désormais sans au-delà, sans relation avec l’infini, se trouble et s
86 u, p. 264. l. « Le protestantisme jugé », Foi et Vie , Paris, n° 31, octobre 1931, p. 751-754.
13 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Romanciers protestants (janvier 1932)
87 Les héros du Scandale, provinciaux énervés par la vie des bars de la capitale nous apparaissent incapables de transporter d
88 porter dans ce décor les dilemmes religieux d’une vie intérieure que l’on sent parfois sous-jacente, mais trop timide à s’e
89 rsen et Søren Kierkegaard. (Féerie du Conte de ma vie d’Andersen, où l’on voit ce « poète des poètes » à la sensibilité si
90 ’Honegger. m. « Romanciers protestants », Foi et Vie , Paris, n° 34, janvier 1932, p. 56-63.
14 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Goethe, chrétien, païen (avril 1932)
91 de toutes ces activités et domina constamment sa vie et son œuvre. Il n’y a peut-être pas d’individu plus significatif dan
92 chrétien ? Nous ne saurions, surtout dans Foi et Vie , aborder cette question sous l’angle de la curiosité littéraire ou h
93 e. Dès lors, pourquoi faire intervenir dans notre vie une recherche qui risque surtout d’être nuisible à la vie ? Bornons-n
94 recherche qui risque surtout d’être nuisible à la vie  ? Bornons-nous à l’utile. Bornons-nous à « réaliser » dans nos action
95 transcendance divine, sans cesse, se mêle à notre vie pratique et vient bouleverser nos sagesses. Goethe, prônant dans Faus
96 i qui nous juge. Il y a dans le Faust, et dans la vie de cet homme, dont le Faust n’est qu’une figuration symbolique, une l
97 rs 1932). n. « Goethe, chrétien, païen », Foi et Vie , Paris, n° 37-38, avril-mai 1932, p. 304-309.
15 1932, Foi et Vie, articles (1928–1977). Penser dangereusement (juin 1932)
98 défendre et illustrer la notion bourgeoise de la vie , et payée — en la personne de ses grands maîtres — par l’État bourgeo
99 tion tragique, la force et la joie d’envisager la vie comme un combat perpétuel dont l’enjeu est à chaque instant total, ét
100 ncernent chaque homme dans chaque situation de sa vie de chaque jour, si cet appel n’a pas trouvé la seule réponse possible
101 contraire. o. « Penser dangereusement », Foi et Vie , Paris, n° 39, juin 1932, p. 478-484.
16 1933, Foi et Vie, articles (1928–1977). « Histoires du monde, s’il vous plaît ! » (janvier 1933)
102 mme une fièvre, le romanesque éclate, remplit nos vies , ou s’il n’y pénètre pas encore, les baigne d’une atmosphère menaçant
103 . L’homme se prend d’un intérêt passionné pour la vie du monde. Et ce fait est nouveau dans l’Histoire. Jamais le document
104 cinq ans, autant sur les formes américaines de la vie sociale, des albums de photos qui pour la première fois, nous semble-
105 on à l’humain, de J. Guéhenno, enquête de Foi et Vie sur l’humanisme nouveau, ouvrages de Ramon Fernandez, de Drieu la Ro
106 « Histoires du monde, s’il vous plaît ! », Foi et Vie , Paris, n° 45-46, janvier-février 1933, p. 134-139.
17 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Destin du siècle ou vocation personnelle ? (février 1934)
107 notre domination et poursuivant, en dehors de nos vies personnelles, leur évolution fatale, leur destinée. Autant dire que n
108 ins d’entre nous sont prêts à leur sacrifier leur vie même. Les noms de ces divinités, vous les connaissez bien : ce sont l
109 nt pas fui les risques et qu’ils ont exposé leurs vies . Enfin, qu’ils sont animés par une foi constructive que bien des jeun
110 erme, la seule chose qui intéresse chacune de nos vies —, c’est qu’il y ait parfois, par exemple, un ivrogne qui s’arrête de
111 s croire qu’ils aient le droit de disposer de nos vies , je suis bien obligé de reconnaître qu’en fait, ils nous dominent. Ne
112 sans exagérer, que les journaux disposent de nos vies . Sans eux, la préparation des esprits qui prélude à toute guerre mode
113 plus d’attention pour les vrais problèmes de nos vies . Mais si les journaux disposent de nos vies, l’argent dispose des jou
114 e nos vies. Mais si les journaux disposent de nos vies , l’argent dispose des journaux. Et voilà le dernier anneau de la chaî
115 es miliciens en chemise brune. On nous dit que la vie , en Amérique, est impossible, parce que tous les appartements sont pa
116 l’homme isolé qui cultivait jalousement sa petite vie intérieure, à l’abri de la Déclaration des droits de l’homme, ne méri
117 rminisme historique. Il faut croire qu’ils ont la vie dure, et que le mieux à faire pour nous, c’est encore de compter avec
118 tin du siècle ou vocation personnelle ? », Foi et Vie , Paris, n° 58-59, février‑mars 1934, p. 143-157.
18 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Deux essais de philosophes chrétiens (mai 1934)
119 aîtres s’est tellement détachée du concret de nos vies que l’on comprend sans peine l’indifférence où le public la tient. Un
120 monde croit vivre et des valeurs qui jugent cette vie . C’est à elle, en particulier, et non pas au marxisme ni au fascisme,
121 ît dangereusement lié à certain idéalisme de la «  vie intérieure ». Je ne vois pas où le recueillement décrit par M. Marcel
122 a prière et l’acte, seuls moments d’unité dans la vie du chrétien. r. « Deux essais de philosophes chrétiens », Foi et Vie
123 « Deux essais de philosophes chrétiens », Foi et Vie , Paris, n° 61, mai 1934, p. 415-422.
19 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notice biographique [Kierkegaard] (août 1934)
124 t mourir de faim. Ce blasphème assombrit toute sa vie  ; il ne l’empêcha pas de faire fortune. Et c’est ainsi que Kierkegaar
125 il, il l’avait donc dilapidé, surtout en dons. Sa vie était très simple. Il travaillait une grande partie de la nuit. Il ai
126 s les hommes ». Le seul événement extérieur de sa vie fut la rupture de ses fiançailles avec Régine Olsen. Mais son acte, a
127 et devant les hommes. Ce ne fut qu’à la fin de sa vie qu’il s’offrit sans masques à la lutte contre l’Église établie, lutte
128 erce, n° XII. s. « Notice biographique », Foi et Vie , Paris, n° 64, août-septembre 1934, p. tt602-604.
20 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Nécessité de Kierkegaard (août 1934)
129 nd nombre est plus précieux que le petit : Que la vie de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie,
130 est possible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie , la vie des corps, les conditions physiques de l’existence. Que la ju
131 ible que si l’on a d’abord assuré l’autre vie, la vie des corps, les conditions physiques de l’existence. Que la justice es
132 taire est plus grand que la foule anonyme, que la vie de l’esprit n’est possible que si l’on a d’abord renoncé à l’autre vi
133 de peine que ses idées sont faites pour rendre la vie impossible, puisqu’elles impliquent le martyre des braves chrétiens,
134 puissance que le savoir d’un homme exerce sur sa vie .52 » Ce n’est pas le savoir ; ce n’est pas la puissance, mais la puis
135 ar la caisse d’épargne. Ou bien tu joues toute ta vie sur le pardon, ou bien tu te reposes aussi sur ta vertu. Ou bien tu v
136 i-là seul connaît sa fin et l’ordre éternel de sa vie . Celui-là seul peut juger de ce monde, et s’y tenir comme n’étant pas
137 suscités. « Le philosophe dit à bon droit que la vie doit être comprise en arrière, mais il oublie l’autre proposition : q
138 ce un effet de notre choix, ou un moment de notre vie  ? Ils en parlent bien aisément…) Certains des plus lucides entrevoien
139 de l’homme, c’est qu’il soit seul le sujet de sa vie . Mais encore faut-il se garder d’entendre l’expression au sens des ro
140 gner de la puissance que ton savoir exerce sur ta vie . Tu te croyais un moi : témoigne que tu n’es pas foule, imitation et
141 54. Jean XI, 4. 55. Stades sur le chemin de la vie . 56. L’instant. 57. Journal. 58. Traité du désespoir, p. 156.
142 réalité. t. « Nécessité de Kierkegaard », Foi et Vie , Paris, n° 64, août-septembre 1934, p. 605-620.
21 1934, Foi et Vie, articles (1928–1977). Kasimir Edschmid, Destin allemand (octobre 1934)
143 voulu d’eux, là-bas. Et les voici lancés dans une vie d’aventures qu’ils n’avaient pas voulue, qui les détourne de toutes l
144 supporter que ce sentiment-là ; l’absurdité de sa vie , l’absurdité du destin qu’on subit. Arrachés de leur terre et de leur
145 Amérique ; il s’est enfoncé profondément dans la vie africaine ; et, de toutes ces enquêtes passionnées, il rapporte une c
146 ssion. L’Espagne est morte, et le spectacle de la vie politique en Amérique du Sud fait mesurer la déchéance d’une race qui
147 ns les tortures ? u. « Destin allemand », Foi et Vie , Paris, n° 65, octobre-novembre 1934, p. 812-817. Une note précise :
22 1935, Foi et Vie, articles (1928–1977). Notes en marge de Nietzsche (mars 1935)
148 meilleur moyen de donner aux lecteurs de Foi et Vie une idée, même assez grossière, de la richesse de cet ensemble, que
149 christianisme veut leur mort, pour leur donner la vie . Il s’agit de savoir si la nature actuelle de l’homme est bonne ou ma
150 i donnerait la synthèse de ces contradictions. La vie chrétienne est pleine de contradictions, elle aussi, mais Paul les a
151 hais. » C’est pourquoi, lorsque Paul critique la vie des chrétiens de son temps, il parle avec autorité, tandis que les cr
152 jours l’effet de criailleries. L’intensité de la vie prise comme but unique de celle-ci, voilà une pensée qui est insuppor
153 mporain entièrement dominé par une religion de la vie , de « l’intensité » de la vie ? Ne voyons-nous pas cette mystique de
154 une religion de la vie, de « l’intensité » de la vie  ? Ne voyons-nous pas cette mystique de « l’intensité prise comme but 
155 se comme but », c’est-à-dire cette mystique de la vie prise comme but de la vie, et même de la religion, s’introduire jusqu
156 re cette mystique de la vie prise comme but de la vie , et même de la religion, s’introduire jusque dans les sermons, et s’y
157 on humaine de la justice, science, mystique de la vie , droit au bonheur, etc., l’idée de la toute-puissance et de la libert
158 est seul Maître de la seule Justice, de la seule Vie , de la seule Science, du seul Bonheur ; et qu’il a seul le droit de c
159 set). v. « Notes en marge de Nietzsche », Foi et Vie , Paris, n° 68, mars 1935, p. 250-256.
23 1937, Foi et Vie, articles (1928–1977). Luther et la liberté (À propos du Traité du serf arbitre) (avril 1937)
160 vraies règles du jeu ? Qui t’a fait croire que ta vie était une partie à jouer entre toi et le monde, par exemple ; ou enco
161 que morte. Mais la Bible nous dit qu’elle est la Vie , et que notre vie n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l
162 a Bible nous dit qu’elle est la Vie, et que notre vie n’est qu’une mort à ses yeux. Qui nous prouve que l’éternité est quel
163 ctuelle ? C’est un mystère plus profond que notre vie , et la raison n’est qu’un faible élément de notre vie. C’est un mystè
164 et la raison n’est qu’un faible élément de notre vie . C’est un mystère que le croyant pressent et vit au seul moment de la
165 e Érasme. Le problème du salut est un problème de vie ou de mort. Or, il est seul en cause pour le théologien. Et tout est
166 , dès qu’on en vient à une épreuve radicale de la vie . Au « tu dois » des chrétiens, qui est prononcé par Dieu, Nietzsche o
167 té (À propos du Traité du serf arbitre) », Foi et Vie , Paris, n° 2, mars-avril 1937, p. 221-231.
24 1946, Foi et Vie, articles (1928–1977). Fédéralisme et œcuménisme (octobre 1946)
168 es n’est pas une imperfection de l’union, mais sa vie même. Un deuxième trait, complémentaire d’ailleurs, doit être au moin
169 ps souffre dans son chef et dans ses membres ! La vie normale du corps dépend de la vitalité de chacun de ses membres, et l
170 nd de la vitalité de chacun de ses membres, et la vie d’un membre dépend de son harmonie avec les autres membres, assurée p
171 , reconnaît que les diversités régionales sont la vie même de l’Union. Mais par l’organe central qui lie toutes les régions
172 i suit. x. « Fédéralisme et œcuménisme », Foi et Vie , Paris, n° 6, septembre-octobre 1946, p. 621-639. Il s’agit d’une tra
25 1977, Foi et Vie, articles (1928–1977). Pédagogie des catastrophes (avril 1977)
173 es par leurs habitants et leur offrir un cadre de vie plaisant », et qui préconise au surplus de « petites cellules urbaine
174 ’œil de l’homme ? C’était si beau, la Terre de la Vie , bleue, verte et blanche dans le noir éternel… Mais sauver le paysage
175 s même de nostalgie pour ce qui fut un jour notre vie menacée. Mais il n’est pas de prévision d’avenir meilleur qui ne pass
176 ue ces désirs créent ces réalités et leur donnent vie dans notre vie, les réalisent. Désirer le meilleur en nous et par la
177 réent ces réalités et leur donnent vie dans notre vie , les réalisent. Désirer le meilleur en nous et par la force du désir,
178 sera pas encore la fin de la peine des hommes, la vie sans poids. Pas encore le Jour éternel. Mais quelque chose comme le m
179 1934. y. « Pédagogie des catastrophes », Foi et Vie , Paris, n° 2-3, avril 1977, p. 145-155. Une note précise : « Ces quel