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le sentiment, devant ce qui fait la valeur de la
vie
. Je songe au chef de guerre qui traverse aujourd’hui ces rues les plu
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L’Européen parle parfois de sa conception de la
vie
. Aux États-Unis, on parle tous les jours de l’american way of life, l
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ife, littéralement : de la route américaine de la
vie
. Ce qui est pour nous concept, forme arrêtée, devient chez eux chemin
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superhighways. « Perdez une minute, épargnez une
vie
!… Gardez votre droite… Dépassez à gauche… Avez-vous pensé à l’annive
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au marché le plus proche. Nulle part au monde la
vie
n’apparaît si discrète, si pacifique et séculaire. Ce pays-là n’est q
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g, Rouen, la Sorbonne, etc. étaient charmants. La
vie
intellectuelle était donc fort active à New York ? Au point que trois
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peuple si neuf ? Disons que leur conception de la
vie
est différente. C’est une question de mœurs, de rapports quotidiens.
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uve que la France est un pays centralisé, dans sa
vie
littéraire aussi. Pourquoi s’insurger, nous seuls, contre ce fait ? I
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oin de ce que Ramuz appelle “le train-train d’une
vie
moyenne où l’exception, n’a point de part” ? Après les réponses de J.
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ait de ne plus s’intéresser qu’au niveau de notre
vie
matérielle, de traiter la culture en mendiante, de refuser de la fair
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osophe et sociologue. « Je n’ai jamais fait de ma
vie
autant de mathématiques, me dit ce dernier, c’est le langage commun q
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e dit de quelques centaines de responsables de la
vie
américaine, très connus, très riches, ou puissants dans l’administrat
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es anglais… Professeurs et étudiants y mènent une
vie
fraternelle, et l’on y découvre des institutions dont l’Europe ferait
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réglementer minutieusement chaque détail de notre
vie
, de nos comportements ; ou bien déclencher des catastrophes. Tout de
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ne pas voir le problème ? Aujourd’hui déjà, notre
vie
est balisée de feux verts, de feux rouges et de feux clignotants. Nou
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l’automate, il perd sa liberté, son épaisseur de
vie
, il ressemble à ces montres extraplates… Justement ! Et c’est ce qui
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ce passage : le Père (qui d’ailleurs a eu dans sa
vie
un grand amour) parle de la Chasteté comme d’un moyen de parvenir à l
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les aider à vivre, mais non pas à comprendre leur
vie
. Car tous, tant que nous sommes, sans le savoir, menons nos vies de c
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tant que nous sommes, sans le savoir, menons nos
vies
de civilisés dans une confusion proprement insensée de religions jama
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difier les données initiales « naturelles » de la
vie
, non plus (comme on le faisait il y a quelques siècles) pour répondre
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rtains et à des nécessités limitées de cette même
vie
— mais comme inspirés de créer une forme d’existence tout artificiell
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s, de contestations, de créations et de formes de
vie
— disons d’un mot : par sa culture, qui a fait littéralement le tour
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ue l’on est en train d’étudier dans le détail. La
vie
est trop courte, même prolongée comme on nous le promet jusqu’à une m
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n, lui offrir les moyens matériels, l’ambiance de
vie
, le milieu de vie, les contacts personnels requis par l’exercice de s
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moyens matériels, l’ambiance de vie, le milieu de
vie
, les contacts personnels requis par l’exercice de sa vocation, voilà
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s trop loin d’une ville de moyenne grandeur et de
vie
culturelle et sociale animée, une ou deux-centaines de maisons famili
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; responsables des domaines les plus variés de la
vie
publique, économique et sociale, d’autre part. Condition générale d’a
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nce dans une branche au moins du savoir, ou de la
vie
professionnelle, et démontrer d’une manière convaincante qu’on éprouv
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les contradictions de leur développement dans la
vie
publique et privée de l’unité culturelle en question. Le problème des
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ives et personnelles, essentielles au sens de nos
vies
. s. « “Il nous faut des hommes de synthèses” », Gazette de Lausanne
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moderne en général, mais son goût puissant de la
vie
et son sens du service de la cité n’ont cessé de le ramener aux grand
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s, il y avait passé les 14 premières années de sa
vie
, il y revenait souvent, voir sa très vieille mère et travailler dans
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te la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer sa
vie
durant aux manifestations visibles et officielles du christianisme, é
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orale ombrageuse, celle qui réglait absolument sa
vie
, et des décrets d’excommunication peu prévisibles, à grands éclats de
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sur le culte d’une pierre bleue ? » Changer la
vie
La grande contradiction qui a tendu l’arc d’une existence poétique
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ds, c’est qu’il voulait tout à la fois changer la
vie
par une sédition passionnelle (« la beauté sera convulsive ou ne sera
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nt, l’un des événements les plus importants de la
vie
littéraire. Pour l’élaboration de ce dense recueil, qui groupe Le Pa
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age . Ce texte reflète un point-charnière dans ma
vie
et mes préoccupations. C’est à ce moment-là, en effet, qu’avec plusie
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elle pas la caractéristique fondamentale de votre
vie
et de votre œuvre ? Certainement, et c’est un mouvement qui se retrou
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ut savoir.) En fonction d’un certain sens de la
vie
2. Au sens du mot que je viens de définir, l’Université n’existe p
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eignants et étudiants est donc indispensable à la
vie
d’une Université digne du nom. 16. Il ne faut pas redouter qu’une te
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otre société, en fonction d’un certain Sens de la
vie
(à découvrir, assumer, critiquer et rénover sans relâche), redeviendr
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ais c’est aussi toute l’imagination de la « vraie
vie
», de Thomas More et Tommaso Campanella à Swift, Rousseau et Saint-Si
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plus les vrais centres de la production et de la
vie
intellectuelle et auront entre elles des liens de toutes natures. Ell
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endent une religion, une morale, et le sens de la
vie
enfin révélé. Il n’est pas une joie de l’esprit que les Lettres ne le
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x qui savent — dans l’armée, la diplomatie, et la
vie
internationale L’écrivain suisse, presque toujours, fait presque touj
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f. Elles agissent toutes, sans exception, dans la
vie
des hommes d’aujourd’hui. Un seul exemple : le dogme de la Trinité, h
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s de nous demander ce que nous attendons de notre
vie
et de la société, ce que nous voulons réellement, principalement, et
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iciles, voire angoissantes sur le sens même de la
vie
… D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre u
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muniste à la mise en question du sens même de nos
vies
, et des vrais buts de nos activités communautaires et personnelles. S
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t, c’est un but transcendant, c’est un sens de la
vie
, maintenant que la guerre n’est plus leur exutoire, l’alibi des raiso
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tre, mais le plus de saveur, le plus de sens à la
vie
. ai. « La Cité européenne. Un programme révolutionnaire : donner un
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n programme révolutionnaire : donner un sens à la
vie
», Gazette de Lausanne (supplément littéraire), Lausanne, n° 95, 25-2
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ant cela qui modifie radicalement le cadre de nos
vies
, l’air que nous respirons, et à la longue nos sensibilités. Si notre
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ais, et de Gaulle a toujours distingué. Toute ma
vie
, je me suis fait une certaine idée de la France… vouée à une destinée
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ale. Un événement me dicte une page qui change ma
vie
— cette page et non pas l’événement. Je cherche un sens. J’écris pour
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. Il y a la région, réalité tangible, cadre de la
vie
des élèves ; il y a l’Europe — l’ancienne christianitas — réalité cul
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olitude sont deux tortures équivalentes. Toute la
vie
est fondée sur une série de couples antinomiques : communication-soli
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au des cellules, des molécules, des atomes, toute
vie
résulte d’une tension permanente entre des forces d’attraction et de
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is inévitable. Mais c’est la condition même de la
vie
. 9. Benjamin Constant, dans le Cahier Rouge, raconte que son premi
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— aux dépens du paysage. Les « nécessités » de la
vie
tendent à détruire les raisons de vivre. Mais que tient-on pour néces
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humaine, sont ici comme ailleurs la qualité de la
vie
et les conditions de vie quantitatives. Sur quoi règne une lumière di
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illeurs la qualité de la vie et les conditions de
vie
quantitatives. Sur quoi règne une lumière divine — une lumière neutre