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st la démarche paradoxale, « dialectique », de la
vie
chrétienne : elle rejette tout espoir qui ne serait pas le seul espoi
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t pas ce que c’est que la foi. Si l’on entend par
vie
non seulement la vie naturelle, mais l’ensemble des relations humaine
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e la foi. Si l’on entend par vie non seulement la
vie
naturelle, mais l’ensemble des relations humaines, la foi est ce qui
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des relations humaines, la foi est ce qui rend la
vie
impossible (par ses exigences absolues), tandis qu’au contraire la po
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oi. Il ne s’agit jamais pour nous de rendre cette
vie
possible, mais tout au plus d’abattre les obstacles à la foi, les ido
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ure, ni le pourquoi, ni le « vers quoi » de notre
vie
, ayant perdu la clef de l’Origine et de la Fin, qu’il s’agisse de not
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la plus élémentaire oblige à reconnaître que nos
vies
comportent d’autant moins de solutions que nous sommes plus exigeants
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stions étranges et cruelles que poserait sinon la
vie
de tous les jours, — on conçoit que ce brave homme s’effare, et vitup
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re en cause. C’est qu’aussi bien ce oui, c’est la
Vie
en Dieu, et ce non c’est la mort où nous sommes. Ce oui, c’est l’éter
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affirmation de son salut paraît : il reconnaît la
Vie
au travers de sa mort. Si, par un souci peut-être vain, en tous cas d
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porter sur nos actions, nos doctrines et notre «
vie
religieuse » ? Il y a la mort, et notre acceptation de cette mort. Et
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s affirmations orgueilleuses ou modestes de notre
vie
mortelle ? Il y a l’acceptation de la Vie qui n’est pas nôtre, qu’il
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e notre vie mortelle ? Il y a l’acceptation de la
Vie
qui n’est pas nôtre, qu’il faut croire. Dissymétrie vertigineuse : la
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s réel que pour celui qui peut l’incarner dans sa
vie
, le résoudre au concret, ou bien périr par lui. Il n’y a pas au monde
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ort du Grand Pan (avril 1934)g C’est en notre
vie
seule que la Nature vit. Coleridge. Car nous sommes là pour devine
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ve peut remplir nos journées : il n’est pas notre
vie
. Il n’est qu’un abandon aux lois de la poussière. ⁂ Ceci peut définir
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voix, sans armes, les mains nues, au risque de sa
vie
, peut-être alors le secret du grand Pan s’ouvrirait-il à son amour ?
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ensée » à l’époque et aux lieux historiques où la
vie
de Jésus s’est écoulée. D’autre part, nous ne pouvons nous empêcher,
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a fois humaine et divine ! — que reste-t-il de la
vie
chrétienne ? Je vous le demande ! Mme Nicodème (sèchement). — C’est
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où la foi les anime, l’événement central de notre
vie
chrétienne. Elles sont, avec les sacrements, la promesse de l’accompl
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er périodiquement. Le diable sait pourquoi. 23.
Vie
intellectuelle, numéro du 10 février 1935, p. 360. 24. Vie intell.,
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ctuelle, numéro du 10 février 1935, p. 360. 24.
Vie
intell., numéro cit., p. 363. 25. Sur des points de dogme aussi impo
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elui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la
vie
éternelle », mais il a dit néanmoins (dixit nihilominus) : « Celui qu
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ques, qui ne sont nullement de l’Académie ! 30.
Vie
intellectuelle, numéro cit., p. 413. 31. « Car l’Esprit pénètre tout