1
aux idéaux et aux grands mots, qu’elle trouve la
vie
absurde, et qu’elle ne « marche » plus pour aucune idéologie, je sera
2
in, de courir sa propre aventure, de créer par sa
vie
ce qu’on n’a jamais vu, et d’accomplir ainsi, en secret bien souvent,
3
lle politique. La culture s’occupe des fins de la
vie
humaine et de son sens, la politique doit s’occuper des moyens pratiq
4
Le sens de nos
vies
, ou l’Europe (juin 1952)e Toute civilisation consiste, en fin de c
5
consiste, en fin de compte, à donner un sens à la
vie
. Par les règles qu’elle institue, religieuses, morales, juridiques, e
6
nc se poser le problème d’un sens personnel de sa
vie
, divergeant de la voie tracée pour sa catégorie native. Quant au cito
7
’ils y persévèrent, l’Oriental l’expiera dans ses
vies
ultérieures, tandis que le Soviétique, dès cette vie-ci, sera « réédu
8
ultérieures, tandis que le Soviétique, dès cette
vie
-ci, sera « rééduqué » pour l’avenir collectif. Nous voyons au contrai
9
les arts. Cela donne tout ce qui a compté dans la
vie
de l’Europe, tout ce qui s’y est fait un nom et un visage distinct. S
10
nversion personnelle. La question du sens de nos
vies
, du sens particulier de chaque vie dans la vie, dénote et marque l’Oc
11
u sens de nos vies, du sens particulier de chaque
vie
dans la vie, dénote et marque l’Occident, et plus spécifiquement l’Eu
12
s vies, du sens particulier de chaque vie dans la
vie
, dénote et marque l’Occident, et plus spécifiquement l’Europe. On peu
13
et veut changer le monde de telle manière que sa
vie
personnelle y prenne un sens. L’étrange exception Ainsi donc, c
14
narchie, qui vident de sens l’effort de toute une
vie
; lutte enfin contre les servitudes intimes du moi, afin de dominer s
15
— à la fois mère et fille de l’Europe — forme nos
vies
, permet qu’elles aient un sens, et donne leur intérêt même affectif à
16
le droit d’être une personne, et du même coup nos
vies
n’auraient plus sel ni sens : voilà bien dans sa réalité la menace qu
17
êves, elle met un « tourment délicieux » dans nos
vies
. Sous des formes à vrai dire dégradées, de plus en plus anodines et b
18
cette passion qui tient une telle place dans nos
vies
, ou tout au moins dans nos secrètes nostalgies, l’Asie l’ignore en to
19
ion sont pour nous tous des repères décisifs. Nos
vies
sont orientées par rapport à ces pôles. Voici, plus près de nos vies
20
par rapport à ces pôles. Voici, plus près de nos
vies
quotidiennes, d’autres exemples : le besoin d’originalité et l’humour
21
i ne l’a pas, n’a pas non plus le vrai sens de la
vie
. Je n’oublie pas que l’humour consiste aussi, sinon d’abord, à se moq
22
le reste vital pour l’homme européen ; et que nos
vies
perdraient leur sens, si vraiment nous cessions de croire qu’un lende
23
e de liberté, c’est-à-dire à la perspective d’une
vie
plus libre pour chacun de nous. Elle se lie à l’idée de contrainte co
24
s et saints. Nous pensons que tout cela rendra la
vie
meilleure. Nous nous trompons peut-être, mais nous le pensons, et cel
25
reprendre un sens certain que par rapport à notre
vie
individuelle. Car le Progrès à l’origine signifiait une libération, e
26
ais cette liberté fondamentale, alors vraiment ma
vie
n’aurait plus aucun sens. La conscience du monde Ainsi l’Europe
27
nes, de ceux qui veulent se rendre compte de leur
vie
pour leur propre compte, et qui ont là-dessus leurs idées bien à eux
28
milliers d’ouvriers et d’ingénieurs gagnent leur
vie
, des paquebots traversent l’Océan, d’énormes capitaux s’amassent dans
29
d’un même mouvement et l’Europe et le sens de nos
vies
. e. « Le sens de nos vies, ou l’Europe », Preuves, Paris, n° 16, j
30
pe et le sens de nos vies. e. « Le sens de nos
vies
, ou l’Europe », Preuves, Paris, n° 16, juin 1952, p. 3-8.
31
pparaît, qui se pose lui aussi à l’ensemble de la
vie
de l’esprit en Europe : c’est le problème de l’influence américaine.
32
riant mais implacable, matérialisme, dollar-dieu,
vie
simplifiée jusqu’à l’anonymat, règne de la culture de masse, rapports
33
seul détenait la clé. Ce ne fut qu’à la fin de sa
vie
qu’il s’offrit sans masque à la lutte, au cours de la polémique décis
34
final, l’accomplissement, que le héros paie de sa
vie
. Or il existe, dans la littérature occidentale, un prototype de cette
35
n bon moyen d’illustrer à la fois la pensée et la
vie
de Kierkegaard et, d’une manière générale, ce que l’on pourrait nomme
36
ute-t-il, l’a condamné à observer, à réfléchir la
vie
, à l’imiter au lieu de la vivre réellement ; mais, quoique prisonnier
37
eins de hardiesse et de fierté, mais inaptes à la
vie
commune, à cause d’une mystérieuse mélancolie qu’ils dissimulent sous
38
que. Et voici que ces deux individus, pour qui la
vie
en soi est déjà un problème, reçoivent en outre une mission redoutabl
39
élation de « grand tremblement de terre » dans sa
vie
. C’est bien ainsi qu’Hamlet pourrait parler de la scène du spectre. E
40
parfait. Le bonheur, la pleine participation à la
vie
, le signe de l’accession à la commune condition humaine, c’est à leur
41
et qui renonce au mariage pour mieux jouir de sa
vie
de garçon. Il a des mots atroces lors de leur séparation : « Elle me
42
ue peut l’être l’élan d’un combattant qui joue sa
vie
sur un seul coup. Voici un extrait de cet article : Un témoin de la
43
: Un témoin de la vérité, c’est un homme dont la
vie
est, du commencement à la fin, familière avec toute espèce de souffra
44
ns être enterré. Voilà un témoin de la vérité, sa
vie
et son existence, sa mort et son enterrement — et l’évêque Mynster, d
45
u de se faire meurtrier, c’est lui qui paya de sa
vie
. Il devint lui-même le martyr que son œuvre avait appelé. Soulignons
46
l était chargé d’accomplir. Mais les choses de la
vie
ne sont pas aussi simples. C’est après coup, le plus souvent, que nos
47
circonstances en apparence toutes fortuites de ma
vie
et qui, mon imagination aidant, prenaient d’immenses proportions, me
48
out en croyant le suivre. S’avancer ainsi dans la
vie
, c’est pratiquement vivre dans l’improbable, c’est être toujours prêt
49
vieux mots d’ordre d’unité, d’amélioration de la
vie
, de haine contre le fascisme et les provocateurs. Qui ne voit aujourd
50
ême de la science que ses implications pour notre
vie
sociale. Tout d’abord, la science est devenue aux yeux de l’homme moy
51
s tout cela, tout ce qui fait le sens même de nos
vies
, si nous persistons à demeurer une vingtaine de nations, de cantons d
52
imitation anormale de l’autonomie locale et de la
vie
régionale. Le supranationalisme offre donc des perspectives très favo
53
ment compromise. Bien plus qu’à sa retraite de la
vie
politique, c’est à cette trahison soudaine de la cause et des réalité
54
u’elle offre au sentiment, ce mythe a pénétré nos
vies
, et même si nos actions échappent à son emprise, il ne cesse de régne
55
s eux-mêmes ambivalents : il est exaltation de la
vie
vers la mort (mais la vie et la mort changent de signe dans le langag
56
il est exaltation de la vie vers la mort (mais la
vie
et la mort changent de signe dans le langage des passionnés et des my
57
es lui substituent le serment conclu contre cette
vie
au nom de la seule passion. Ici paraît la forme religieuse du phénomè
58
t il souffrait. Alors commença pour lui une autre
vie
. Il entra dans une vie nouvelle où tout son être fut changé. Il devin
59
ommença pour lui une autre vie. Il entra dans une
vie
nouvelle où tout son être fut changé. Il devint un autre homme…10 C
60
fut changé. Il devint un autre homme…10 Cette «
vie
nouvelle » — dans le monde comme n’étant pas du monde — n’est pas don
61
agile et provisoire, et du temps décisif de cette
vie
dans la chair, dans son angélisme essentiel, la passion ne peut rêver
62
e. « Notre engagement n’était pas pris pour cette
vie
», dit Novalis parlant de sa fiancée perdue. Sur la tombe de Tristan
63
nt, communautaire. L’irruption de la foi dans une
vie
figure donc le modèle spirituel de toute révolution occidentale. Mais
64
raiment, puisqu’il peut exiger le sacrifice de la
vie
même des citoyens. Mais que nous offre-t-il en échange de nos vies ?
65
oyens. Mais que nous offre-t-il en échange de nos
vies
? Une certaine communion vague et puissante, qui permet à l’individu
66
é qui est devenue la saveur et le sens même de la
vie
pour des millions de nos contemporains, et des meilleurs ? Elles mena
67
oi, mais je ne saurais plus vivre et ressentir ma
vie
sans cet appel intime. Il pense alors : c’est Dieu qui doit être trop
68
inel, son exigence de l’absolu réalisé dans cette
vie
limitée, dans ce temps qui nous fuit, dans cette chair impérieuse et
69
r de quelle manière la science, agissant dans nos
vies
, procède des options de Nicée. Le rapport est-il positif, dialectique
70
rt de rien », mais pourtant c’est bien dans cette
vie
, dans cette existence toute charnelle22 que l’homme doit se convertir
71
n se figure qu’au Moyen Âge le sens général de la
vie
dépendait de la théologie, dont, depuis la Renaissance, la science et
72
e ne sera définitivement assise qu’en 680, par le
VIe
concile de Constantinople. 20. Je ne veux parler ici que d’incompati
73
ue inaperçue. Qu’a-t-elle changé aux habitudes de
vie
des peuples et des individus ? Si peu que rien. On voit très bien que
74
s recherches techniques. « L’envahissement de nos
vies
par les machines » est freiné par le prix des appareils, non par la p
75
ettre une sorte de distance entre la Nature et sa
vie
— cette distance est le « milieu » dans lequel il existe —, l’esprit
76
nt à s’évader de la chair, de la matière et de la
vie
naturelle, règne et création du Démiurge. D’où l’ascétisme, le monach
77
hone et la radio, n’ont fait leur entrée dans nos
vies
que pendant le premier tiers de ce siècle. Tels sont bien les faits,
78
est ainsi que les applications de la science à la
vie
sociale, favorisées par une mystique qui tendait au salut conjoint du
79
Mal sur la machine trahit un fléchissement de la
vie
spirituelle. C’est battre la table à laquelle on s’est heurté. Mais c
80
epter de dévisager hardiment. Le sérieux de la
vie
On dit : que feront les masses si vraiment la technique les libère
81
s temps où la culture va devenir le sérieux de la
vie
. (Elle l’a toujours été, mais cela se verra). Jusqu’ici, c’était le t
82
ences quotidiennes. La question « Que faire de ma
vie
? » ne sera plus réprimée par cette réponse, plusieurs fois millénair
83
e chanter — les occasions de mieux comprendre nos
vies
comme aussi de mieux comprendre les chefs-d’œuvre… Quant à la qualité
84
étourner le genre humain42. Je sais bien que la
vie
religieuse la plus intense a signifié longtemps ascèse et renoncement
85
ment sous la forme d’une diminution du prix de la
vie
, compensant au moins les heures de salaire perdues. 42. Le mépris af
86
chercher une vision religieuse du monde et de la
vie
, bien plus « païen », par cela même, qu’un J.-P. Sartre, qui se place
87
calculée que panique d’un groupe d’hommes dont la
vie
se trouvait menacée ; que ce groupe d’hommes noircit la mémoire de so
88
crit : « Le culte de la personne… coûtait cher en
vies
humaines et en biens matériels, mais il ne nuisait pas nécessairement
89
ositions politiques qui exigent des hécatombes de
vies
humaines, et s’accommodent d’un niveau d’existence matérielle si bas,
90
n ne répond pas à Rousset. On le laisse gagner sa
vie
comme il peut. » Mais il se plaint, dans le même article, des procédé
91
Néchao), cent-vingt-mille ouvriers paient de leur
vie
ces grands travaux. (Nasser attribuera ces pertes en vies humaines à
92
grands travaux. (Nasser attribuera ces pertes en
vies
humaines à Lesseps et à l’Occident.) Trajan fait rouvrir le canal, te
93
ravailler au canal. « Suez est le centre de notre
vie
de travail. Là, nous ferons l’acte que le monde attend pour confesser
94
auteur, transmuter l’or, prolonger la durée de la
vie
, tuer ses ennemis sans les voir, disposer d’esclaves mécaniques, lire
95
ne Labin demande l’instauration d’un « Code de la
vie
civique », applicable à tous les partis y compris le Parti communiste
96
s issue, du délire entretenu et de l’insulte à la
vie
comme elle va, c’est Ionesco, Adamov et Beckett, un Roumain, un Armén
97
t que l’on y « présente » aux visiteurs. La vraie
vie
de la pensée est ailleurs. Je vous propose mon « Programme de lecture
98
me sarcastique, à notre conception libérale de la
vie
. L’élimination progressive mais fatale du communisme soviétique par s
99
les dimensions insensées du cosmos. Ah ! la vraie
vie
n’est que sur notre Terre ! Et ce qui est « ailleurs » n’a pas encore
100
u’il s’agisse d’une culture, d’une cause ou d’une
vie
individuelle. Je ne dis rien des délices clandestines qu’entretient l
101
public aime ça. L’union de l’Europe, question de
vie
ou de mort pour toute une civilisation, n’intéresse le Souverain moye
102
ou La Haye ne gênent pas les vrais centres de la
vie
créatrice de leur pays : ce seraient pour l’Europe Luxembourg ou Stra
103
s le domaine du sacré tout est sens, mais dans la
vie
publique de notre temps, on n’ose guère invoquer que des calculs à l’
104
nière de gouverner, voilà qui démontrait que « la
vie
politique » s’épuisait au niveau du discours, non de l’action ; au ni
105
nt en France. Et en effet : le grand moment de la
vie
politique française sous la Troisième et sous la Quatrième, c’était l
106
ne préjugeaient pas de l’avenir du régime. Car la
vie
politique n’a jamais dépendu des articles et paragraphes. Elle dépend
107
aient entre partisans du confort ou du sens de la
vie
… On parlerait, en somme, des mêmes choses qu’aujourd’hui, mais ce ser
108
n certain nombre de personnes, maltraitées par la
vie
, aient besoin de croire en Dieu et surtout en Son Incarnation. Combie
109
e du Jour au nom de la mystique de la Nuit, et la
vie
d’action raisonnable au nom de l’extase et de la mort enthousiasmante
110
ui est le plus vrai, puisqu’il ouvre l’accès à la
vie
d’extase, mais qui le sépare en fait de la vie sociale. Mon héros dev
111
la vie d’extase, mais qui le sépare en fait de la
vie
sociale. Mon héros devient moralement un exilé de l’intérieur, comme
112
de celle qui doit me rejeter, car loin d’elle ma
vie
n’a pas de sens, c’est près d’elle que je veux me taire. Ainsi rédu
113
urels et joue le rôle d’un absolu préférable à la
vie
elle-même. La possession de cet inaccessible devient alors l’extase,
114
ciaux, des problèmes de l’amour et des buts de la
vie
confèrent aux deux-mille pages de son dernier grand livre76 une puiss
115
e peut que l’imagination soit une fuite devant la
vie
, un refuge pour la lâcheté et une caverne de vices, comme beaucoup le
116
ux, supérieurement intelligents, intégrés dans la
vie
sociale d’une capitale européenne mais irrités par son insignifiance,
117
un maître de gymnastique, des « révolutions de la
vie
sexuelle », et veulent aider les hommes à être mariés, et néanmoins c
118
séré dans une société. Il n’est pas un contenu de
vie
, mais une négation, une exception faite à tous les contenus de vie. O
119
ation, une exception faite à tous les contenus de
vie
. Or il faut à une exception quelque chose dont elle soit l’exception.
120
me le règne millénaire ou l’accession à l’« autre
vie
», à l’état d’amour pur, à l’extase d’un amour non plus égocentrique,
121
e n’est pas un hasard si tu es là, au terme de ma
vie
, mon ange secret, mon ange interdit, sous un ciel de guerres et d’ins
122
ns ; il y a bien longtemps, au commencement de ma
vie
, sous le ciel paisible de mon enfance, tu es apparue de la même maniè
123
même manière… Souvent, plus tard, au cours de ma
vie
, j’ai tenté de définir, de donner un nom au sortilège lumineux que tu
124
perdrait sa raison de vivre et peut-être même la
vie
». Exagération romantique ? Non, c’est la vérité vitale d’un poète. «
125
comme pour montrer que l’espace est palpitant de
vie
. Et ce lointain, c’est la Russie, cette mère glorieuse, incomparable,
126
e il est doux de vivre sur la terre et d’aimer la
vie
! Oh ! comme l’on voudrait dire merci à la vie même, à l’existence mê
127
la vie ! Oh ! comme l’on voudrait dire merci à la
vie
même, à l’existence même, le leur dire à elles, et en face. Oui, Lara
128
ut s’éclaire de ce qui vient de se passer dans la
vie
de Boris Pasternak. Sa lettre au Maître du Kremlin, nous en lisons le
129
t à vos pieds pour recevoir de vos mains Lara, la
vie
, le moyen de retrouver ma famille, le salut… La nouvelle que vous m’a
130
me il respire tout ce qui règle officiellement la
vie
sociale. D’où la présence continuelle, dans nos trois romans tristani
131
e cette tour de Muzot où Rilke passa la fin de sa
vie
. À travers les longs corridors d’un château renaissant transformé en
132
r du zen, que le Kassner des derniers temps de sa
vie
a pu relier son monde et celui de Rilke. Par un suprême dépassement d
133
pas penser ici au bios d’Héraclite, qui signifie
Vie
et Arc, vie qui appelle et produit, et arc qui donne la mort ? Mais
134
ici au bios d’Héraclite, qui signifie Vie et Arc,
vie
qui appelle et produit, et arc qui donne la mort ? Mais il ajoute au
135
de bonheur des peuples, et l’amélioration de leur
vie
matérielle et spirituelle » — pour reprendre les termes mêmes utilisé
136
italisme les buts suivants : « amélioration de la
vie
matérielle et spirituelle…, épanouissement de la science et de la cul
137
t de la culture, réalisation du rêve humain d’une
vie
heureuse, d’une vie sans chômeurs, d’une enfance heureuse, d’une pais
138
lisation du rêve humain d’une vie heureuse, d’une
vie
sans chômeurs, d’une enfance heureuse, d’une paisible vieillesse… du
139
n’ont parlé de liberté, de sagesse, de sens de la
vie
. Comme si la richesse était tout. Comme si le vrai but était le bonhe
140
oit se replier aujourd’hui « sur le terrain de la
vie
intérieure ». Au contraire, selon Novy Mir (Moscou) : « En 1959, on p
141
tuels italiens, d’exercer notre influence dans la
vie
publique afin que la guerre froide cesse à l’intérieur du pays… Le ch
142
de l’humanité. Elles viennent aussi des formes de
vie
matérialistes que notre civilisation occidentale propage aveuglément
143
frent avant tout de ne pas trouver un sens à leur
vie
individuelle. L’absence de sens, dans une vie, voilà ce qui ôte le go
144
eur vie individuelle. L’absence de sens, dans une
vie
, voilà ce qui ôte le goût de la liberté, voilà ce qui ruine le plus i
145
un homme ou une femme en vient à constater que sa
vie
personnelle n’a pas de sens, la liberté perd un de ses points d’appui
146
sence de sens ; le sentiment de l’absurdité d’une
vie
sans but. Or la culture, c’est justement l’ensemble des activités pro
147
s proprement humaines qui donnent un sens à notre
vie
. Car la culture, c’est tout d’abord : transmettre des recettes de vie
148
c’est tout d’abord : transmettre des recettes de
vie
, des connaissances et des significations, relier les sentiments, les
149
progrès technique et démocratique. Pour que notre
vie
ait un sens, il faut que la culture vivante recrée pour les hommes de
150
mutuellement, comme c’est le cas dans trop de nos
vies
, et retrouvent une commune mesure, un style commun. Et ceci vaut pour
151
urir son risque personnel, de donner un sens à sa
vie
, tant de travail que de loisir, et tant d’action que de méditation. C
152
eule mesure qui permette de juger qu’une forme de
vie
ou un système d’institutions n’apportent pas seulement un Progrès, ma
153
’où le regard puisse embrasser à la fois ces deux
vies
dénuées et ces deux œuvres d’une richesse inépuisable ; ces deux myth
154
r malheureux ». Reliée par ces derniers mots à la
vie
trop réelle du Solitaire, la fascination du mythe révèle ici sa vraie
155
i sa vraie nature de virtualité existentielle. La
vie
réelle de Kierkegaard s’est qualifiée par son refus du mythe de Don J
156
n’est qu’un stimulant. Je trouve en Don Juan une
vie
ainsi animée d’un démoniaque puissant et irrésistible, à la façon d’u
157
ie, mais seulement répétition et multiplicité. Sa
vie
n’étant ainsi qu’« une somme de moments distincts…, une addition d’in
158
Don Juan n’étant pas caractère, mais puissance et
vie
, donc « absolument musical », les autres personnages, qui ne sont que
159
t sa vocation finale, il fut Hamlet. Mais dans sa
vie
individuelle, dans son amour unique et longuement malheureux pour Rég
160
our ce célibataire parfaitement libre de mener sa
vie
comme il lui plaît, riche et oisif, brillant esprit, curieux de tout,
161
retient encore que des rapports abstraits avec la
vie
, car « la résolution, la résolution de la convoitise, est la pointe d
162
en réalité ». Loin d’appauvrir l’expérience de la
vie
, elle peut seule y introduire. Elle est la décision par excellence, q
163
ence, qui rend l’existence concrète. Par elle, la
vie
dans le mariage devient « la plénitude du temps » — ce temps qui touj
164
ertaine structure dynamique : Kierkegaard dans sa
vie
et son œuvre indissociables ; et je vois qu’elle est disposée de tell
165
nthousiasmé, il aurait dû pourtant s’unir pour la
vie
. Mais l’existence l’énonce autrement. Tout cela signifie donc que c’e
166
transigeance et dans sa ruse avec l’Éros, avec la
vie
. Et c’est le mythe de Tristan qui reparaît enfin ! On sait assez que
167
é de la Vérité. Nietzsche et son ombre Deux
vies
dénuées. Deux célibataires maladifs, chastes sans vœux, frustrés de t
168
ble de durer en tant que passion et que l’amour à
vie
peut être considéré comme la règle. Par cette ténacité d’une noble cr
169
de leur grande polémique dans l’œuvre et dans la
vie
de Nietzsche. « Par la musique, les passions jouissent d’elles-mêm
170
signes annoncent et expliquent à l’homme fait sa
vie
et ses combats. »115 Et voici les relations entre le mythe tragique
171
mirable procédé, un inégalable moyen de donner la
vie
au monde plastique du mythe. Ce noble subterfuge permet alors à la mu
172
oisième stade). 97. Étapes sur le chemin de la
vie
, « In Vino Veritas », discours de Johannes le Séducteur. Casanova ser
173
d spéculatif ». 102. Étapes sur le chemin de la
vie
, « Propos sur le mariage ». 103. Les Œuvres de l’amour, 1847. 104.
174
établir sur cette base. Il en va de même pour une
vie
personnelle considérée dans sa durée biographique : les exemples évoq
175
l des deux mythes Quelles sont les fins de nos
vies
au-delà de survivre, travailler et gagner de l’argent, qui ne sont au
176
le passion mais toujours plus intense, brûlant la
vie
. Psychose ou spiritualité ? Faiblesse ou force véritable ? Seule une
177
able ? Seule une estimation bien assurée de notre
vie
dans ce monde-ci, et de son sens ou de son absurdité, nous mettrait e
178
raison contre le mariage. S’il n’est pas d’autre
vie
ni d’autre réalité qu’historique, matérielle et biologique, le mariag
179
’éternité. Celui qui a résolu ce problème dans sa
vie
est seul en mesure de condamner Don Juan et Tristan à la fois ; mais
180
j’ai toujours rêvé de…, si je pouvais refaire ma
vie
… Mais rêver d’autre chose est normal. Une certaine dualité est normal
181
ù elle ne fait que traduire la formule même de la
vie
sur tous les plans : spirituel, animique, biologique et physique. En
182
animique, biologique et physique. En effet, nulle
vie
n’est concevable hors de la tension permanente, voire de la lutte (la
183
l’exemple élémentaire et primordial, celui de la
vie
d’une cellule. On sait aujourd’hui que cette vie dépend de l’action s
184
vie d’une cellule. On sait aujourd’hui que cette
vie
dépend de l’action simultanée de deux acides nucléiques, concentrés d
185
parentes, et leurs soudaines récurrences dans une
vie
. (Je songe par exemple au choc reçu par Nietzsche à l’annonce de la m
186
commune à tous les phénomènes qui relèvent de la
vie
en général, pourquoi refuser l’hypothèse que les agents « morbides »
187
llement analogue, quel que soit le niveau de la «
vie
» considéré ? Je ne citerai — et en passant — qu’un seul exemple d’ap
188
le d’application de cette même dialectique à la «
vie
» politique. Le totalitarisme est caractérisé par sa prétention unita
189
te-t-il ? Comme d’autres perdent pour sauver leur
vie
les raisons de vivre, Tristan perd à cause de l’amour les raisons hum
190
rages désirés. Tous les deux ont raison contre la
vie
, dès qu’elle relâche ses tensions. Tous les deux ont raison contre l’
191
it de ruiner mariage, modération, personne, et la
vie
même. Mais sans eux, que seraient nos amours ? 123. L’Amour et l
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de Versailles ont laissé bien des traces dans la
vie
littéraire de Paris.) Pourquoi ne pas dire au lecteur qui sont les ge
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formité, c’est du mécanisme. La variété, c’est la
vie
: l’uniformité, c’est la mort. » Au même moment, la Sainte-Alliance d
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urich, Bluntschli connaît les mécanismes de notre
vie
civique : il n’hésite pas à les proposer en modèle pour l’édification
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le chiffre d’affaires, qui définit le sens de la
vie
pour nos industriels « sérieux ». Et quant aux enthousiastes de l’Eur
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un degré beaucoup plus élevé d’organisation de la
vie
publique, les avantages du « petit » État, unité de base de toute féd
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es gênantes. À Genève, depuis le temps de la SDN,
vie
internationale et vie locale se croisent et se traversent sans fusion
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depuis le temps de la SDN, vie internationale et
vie
locale se croisent et se traversent sans fusion ni mélange, les longu
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aux prix Nobel. Et cette science ou cet art de la
vie
communale, du pacte primitif aux syndics de village. Et beaucoup de l
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e, par cela même à la Surprise… Introduction à la
vie
hiératique… C’est un rêve de compensation, si l’on voit dans quel cad
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e la haine vigilante qu’il n’a cessé de vouer, sa
vie
durant, aux manifestations visibles et officielles du christianisme,
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orale ombrageuse, celle qui réglait absolument sa
vie
, et des décrets d’excommunication peu prévisibles, à grands éclats de
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ds, c’est qu’il voulait tout à la fois changer la
vie
par une sédition passionnelle (« La beauté sera convulsive ou ne sera
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frères et sa sœur) joue un rôle important dans la
vie
de Marcel. — Depuis que mon père est mort, je me sens privé de repère
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r, nous en parlons. C’est d’ailleurs le mot de sa
vie
: échec de l’art, art des échecs, échec à l’art… Il est persuadé que
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idées qu’on a eues ici ou là. C’est manifester la
vie
de sa main. Voilà ce qui fait un peintre. Depuis la création d’un mar
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u bout d’une heure, pâle et défait, disant que sa
vie
n’avait plus de sens. Les girls, enfin, parurent émues. C’est le mome
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au tapis sans effort apparent. La réussite de sa
vie
tiendra sans doute dans cette faculté mystérieuse de rendre exemplair
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F attendait des états généraux la naissance d’une
vie
politique fédérale et la formation d’un noyau de gouvernement europée
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ment (je leur promis d’y consacrer deux ans de ma
vie
, et m’y voici toujours, après vingt ans), je posai les conditions sui
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é, mais c’est le climat européen seul qui rend la
vie
dangereuse, aventureuse, magnifique et tragique — et, par là, digne d
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spécifiques dans des domaines bien définis de la
vie
économique ». Pour les « industries de base telles que charbon, fer e
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s de nous demander ce que nous attendons de notre
vie
et de la vie en société, ce que nous voulons réellement, principaleme
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ander ce que nous attendons de notre vie et de la
vie
en société, ce que nous voulons réellement, principalement, et contra
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iciles, voire angoissantes sur le sens même de la
vie
… D’une façon plus précise, en Europe, il nous faut décider si notre u
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muniste à la mise en question du sens même de nos
vies
et des vrais buts de nos activités communautaires et personnelles. Si
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t, c’est un but transcendant, c’est un sens de la
vie
, maintenant que la guerre n’est plus leur exutoire, l’alibi des raiso
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tre, mais le plus de saveur, le plus de sens à la
vie
. 164. Les Basques de l’Est et de l’Ouest, les Catalans de Perpigna