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it voir « le peuple » pour la première fois de ma
vie
. Première constatation : l’apathie générale, aussi bien à A… qu’à la
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e question de travail, de salaires, de prix de la
vie
, et là les intellectuels ne servent à rien. Enfin, les questions de p
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eaucoup de paroles. C’est à cela que se réduit la
vie
commune. Quelques-uns le déplorent parmi les vieux. Mais personne n’a
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ramenée à ces deux dimensions premières. Pour la
vie
, l’homme debout et actif, il faut le pain. Pour la mort, l’homme qui
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courette pleine de fleurs. Qu’ils n’aient pas de
vie
communautaire, cela ne signifie pas nécessairement qu’ils aient perdu
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ix et le bonheur, pour oser bouleverser la petite
vie
de notre île. À noter et à souligner : seules les guerres de religion
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enser que le régime qui convient le mieux à cette
vie
obscure — j’entends celui qui la contente le mieux à défaut de la dév
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formations qu’ils sont en train de causer dans la
vie
provinciale. Je n’ai pas compté le nombre de lignes actuellement expl
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ys. La voie ferrée était une sorte d’insulte à la
vie
locale : elle la traversait abstraitement, sans la voir, sans tenir c
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e. Mais aussi elle tient compte des rythmes de la
vie
locale, du calendrier des marées, de l’heure matinale des foires, dan
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disposent, ne fût-ce que pour une heure, de leur
vie
. Oui, voilà bien les hommes avec lesquels je rêverais d’entreprendre
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on excessive, deux choses qui compliquent fort la
vie
, je crois ; ou bien l’on écrit des choses intelligentes, et c’est enc
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ien on écrit simplement pour gagner sa chienne de
vie
et c’est le bon moyen de traîner la misère la plus honteuse qui se pu
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l’île de Ré et en Vendée, ses impressions sur la
vie
des paysans en général et sur leurs aspirations politiques en particu
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ds. « Ils admettent tous, écrit M. Béguin, que la
vie
obscure est en incessante communication avec une autre réalité, plus
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éalité, plus vaste, antérieure et supérieure à la
vie
individuelle. » Mais quelle est cette réalité ? Notre nature profonde
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iques, et après eux les romantiques, passent leur
vie
à en parler, à en écrire, à tenter de le cerner par des figures qui,
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’élucidation de ce fait le plus singulier dans la
vie
de l’esprit humain, qui est l’engagement sur la via mystica ? S’il es
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t paraît bien être une blessure qu’il reçut de la
vie
, un choc qui l’a laissé béant sur une contradiction irrémédiable entr
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ut ce qui vit en lui, et que peut-être lui fit la
Vie
même. » Non sans lucidité, Moritz a su dépeindre l’état de conscience
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du cercle, comment guérir ? Comment récupérer la
vie
totale dans sa bienheureuse unité ? Ce n’est plus possible ici-bas, d
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es voies d’un retour au monde perdu, à la « vraie
vie
» qui est « ailleurs », comme dit Rimbaud. Vie d’expansion indéfinie
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ie vie » qui est « ailleurs », comme dit Rimbaud.
Vie
d’expansion indéfinie dans l’univers ou la divinité. Vie d’innocence
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xpansion indéfinie dans l’univers ou la divinité.
Vie
d’innocence retrouvée : car le moi qui s’y perd, perd aussi le sentim
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er avec un autre univers, lui fait mépriser cette
vie
, sentir ses limites, mettre tout son espoir dans une existence d’outr
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amour qui préfère le néant aux limitations de la
vie
— la joie devant la mort de Tristan et d’Isolde. III. Mystique et
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Elle ne prend pas la mort pour but, mais bien la
vie
, et cette vie-ci. Elle accepte le moi et toutes ses servitudes en ver
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pas la mort pour but, mais bien la vie, et cette
vie
-ci. Elle accepte le moi et toutes ses servitudes en vertu de sa vocat
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signifie cette invasion de la politique et de la
vie
sociale par ce qu’on nomme les « mystiques » collectives ? Certaines
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qu’individu conscient ; on lui a dit que sa vraie
vie
était entre les mains du parti, d’un démiurge anonyme et obscur dont
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le et détesté à quelque chose de plus vrai que la
vie
, et qui est sa mission millénaire. « Chez nous, proclamait récemment
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spoir, s’il est conscient, un dernier signe de la
vie
… Non, j’ai surtout senti le désespoir tout court dans cette promenade
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doux des terrasses, moments les plus aigus de la
vie
, au jour qui point, quand toutes choses et les souvenirs d’hier chang
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il ne serait guère plus facile de comparer cette
vie
, cette ville aux images que, par Hollywood, l’Amérique nous propose d
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pensez-vous ? — Well… pour la première fois de ma
vie
, je me sens tenté d’écrire la suite du roman. La route américaine
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L’Européen parle parfois de sa conception de la
vie
. Aux États-Unis, on parle tous les jours de l’american way of life, l
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ife, littéralement : de la route américaine de la
vie
. Ce qui est pour nous concept, forme arrêtée, devient chez eux chemin
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superhighways. « Perdez une minute, épargnez une
vie
!… Gardez votre droite… Dépassez à gauche… Avez-vous pensé à l’annive
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taline est aux portes. Il s’agit en réalité de la
vie
ou de la mort d’une civilisation. Fédérer nos petits peuples in extre
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dans le monde, dans la société et jusque dans nos
vies
privées, cette lutte est si violente et douloureuse, si concrète qu’o
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n ; ou encore comme une prise de conscience de la
vie
, comme une extension progressive de la maîtrise de l’homme sur lui-mê
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ope et la culture, dans leur drame immédiat à nos
vies
. L’Europe d’abord. Naguère encore reine de la terre, jusque vers 1914
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venue la Propagande. Les conditions morales de la
vie
de l’esprit au xxe siècle, se résument donc dans le paradoxe suivant
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riquement et pratiquement de la primauté dans nos
vies
nationales, soit qu’elle se laisse subordonner aux intérêts économiqu
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matique et insidieuse, qui tient du rêve et de la
vie
animale. Tout est menu, félin, misérable et précieux à la fois. Dans
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n marché de l’individu, de ses souffrances, de sa
vie
même, et pourquoi ses grandeurs anciennes nous semblent tour à tour f
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foules — l’Inde de 390 millions d’habitants — la
vie
de la rue — et aussi les préoccupations nouvelles nées de l’indépenda
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ies inépuisables de la comparaison des niveaux de
vie
. Ce sont des réalistes sans cynisme. Ils acceptent leur condition, pa
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rapports sociaux et souvent le sens même de leur
vie
. Dans le canton de Neuchâtel de mon enfance, combien de fois n’ai-je
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l’habituel verset biblique : « Le travail fut sa
vie
. » C’est aussi « leur seul mode de promotion »17, dit-on et sans dout
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pour leur intégration en tant que couple dans la
vie
sociale…23 Au total, il ne semble pas que « l’immoralité » progresse
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de vie, une fois qu’il est bien assuré, c’est la
vie
elle-même qui devient le danger, ses surprises que le poste « divers
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ion dans aucun ordre, enfin que le travail est sa
vie
, est-ce le vanter ou le dénigrer ? Il est clair que c’est l’un et l’a
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s conséquences qu’on a vues dans le domaine de la
vie
publique : tout se ligue instantanément contre celui qui ferait mine
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ependant pasteur à 25 ans et passa le reste de sa
vie
dans la cure du village de Lützelflüh. À quarante ans il se mit à écr
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nt lu, en Suisse alémanique. Il s’était occupé sa
vie
durant de l’administration locale, du secours des pauvres et de la co
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tralisés — se révèlent trop grands pour animer la
vie
économique culturelle et surtout civique de leurs régions : celles-ci
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ntaux respectueux du réel et des conditions de la
vie
, qui sont : antinomies, oppositions, lutte des contraires « d’où proc
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communication avec les autres. 3. Au niveau de la
vie
civique et politique, tout le problème revient à concilier les besoin
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s espaces communs, de participation efficace à la
vie
d’un groupe concret et d’horizons ouverts, d’adhésion à des communaut
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e l’homme qui veut à la fois sa vie privée et une
vie
sociale est homologue à la situation de la région qui veut à la fois
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diversités, des conditions contradictoires de la
vie
, comme la liberté des personnes et la force de la communauté ? L’anal
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élimitée par tous les bâtiments symboliques de la
vie
communautaire, églises, mairie, marchés, cafés, lieu de rencontres, d
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sibilité physique et morale de participation à la
vie
communale dépend de tels aménagements. Les dimensions, d’ailleurs, pe
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versité fut une commune libre au Moyen âge. Toute
vie
civique, depuis la cité grecque, est communale d’abord, municipale. C
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munale d’abord, municipale. C’est au niveau de la
vie
civique et politique — c’est le même mot, selon l’étymologie — que no
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lorsqu’il relevait que « le fédéralisme vit d’une
vie
que la forme institutionnelle dénommée État ne suffit pas à qualifier
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et peut-être plus encore, un des grands styles de
vie
et de civilisation, capable, au même titre que le libéralisme, le soc