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chacun de nous, une question qui se pose dans la
vie
, que vous vous posiez avant de venir ici, et à laquelle, réellement,
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sujet, cherchons à dégager leur réalité dans nos
vies
. 1. Il nous faut tout de suite dissiper un malentendu : par le terme
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ns précis, qui désigne une conception générale de
vie
— politique, économique, éthique — fondée sur la croyance au salut de
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bien de savoir quel sens l’homme veut donner à sa
vie
, comment il doit vivre pour mieux vivre. Mais alors, en quoi les deu
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rétiens, volonté de se soumettre à ce qui juge la
vie
. Chez les humanistes, volonté de vivre par eux-mêmes, de vivre à tout
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vivre à tout prix, le plus possible, comme si la
vie
était le bien absolu. C’est ici que nous entrons dans l’ordre de l’ét
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lui permettra d’assurer ce bien absolu qu’est sa
vie
. Le chrétien va chercher à obéir aux ordres de sa foi, fût-ce même au
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aux ordres de sa foi, fût-ce même au mépris de sa
vie
: tel est le fondement de l’attitude de service et de sacrifice qui,
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. Un chrétien qui contracte une assurance sur la
vie
n’est plus un chrétien à cet instant et dans cet acte ; il agit en hu
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ire d’un homme, pour qui la valeur absolue est la
vie
, non l’obéissance. Et de même un chrétien qui dit, parlant des autres
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ption philosophique, est une attitude devant la «
vie
pratique » — comme on dit, mais y en a-t-il une autre ? —, une attitu
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. Plus récemment, il nous donnait une volumineuse
Vie
de Jésus 4 dont le succès fut grand et les conclusions vivement discu
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u’il nous donne aujourd’hui est la suite de cette
Vie
de Jésus, et les questions qu’il pose n’apparaissent pas moins passio
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tombeau vide à cause de la foi qu’on avait en la
vie
céleste de Jésus. L’Histoire est-elle cause ou effet de la foi ? M. G
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contradictions mêmes d’un récit, la marque de la
vie
et des passions ? Prenons, à peu près au hasard, l’exemple de Marc, c
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sont là les deux termes qui s’opposent dans notre
vie
, qui commandent notre vocation. La forme de ce monde : vous savez ce
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péciales sur les problèmes techniques que pose la
vie
de la cité moderne. Je ne crois pas qu’il soit souhaitable que se for
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faire. Il faut lire l’effarante description de sa
vie
telle qu’il l’a racontée dans une espèce d’autobiographie romancée qu
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ciales, à imposer enfin à ses adeptes un style de
vie
communautaire, que travaillent depuis trois ans les groupes de L’Ord
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c le désordre établi, jusque dans le détail de la
vie
. Et si, comme chrétiens, vous ne trouvez pas dans le mouvement person
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pte dans la livraison de septembre 1931 de Foi et
Vie
.
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ent catholique (embrassant tous les aspects de la
vie
), l’abîme s’élargira entre le monde religieux et la culture. Cette de
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lte de ces valeurs que l’on dit « appartenir à la
vie
», création de nouveaux nationalismes religieux et virulents. Mais si
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anière imperceptible, d’habitudes de pensée et de
vie
de moins en moins conformes aux lois spirituelles : sans le savoir, s
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st reconnue impuissante à nous donner des buts de
vie
, des idéaux et un monde plus efficaces qμe ceux du christianisme. C’e
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esque » est là différence entre honneur et honte,
vie
et mort.) Et que trouvent aujourd’hui les peuples devant eux ? Battus
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ets — les richesses par exemple — on arrangera la
vie
… D’autres enfin, faisant la théorie de leur faiblesse, formulent des
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souvent utiles, mais qui ne sont jamais règles de
vie
. Je voudrais une sociologie chrétienne pour le xxe siècle, et je la
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vont pas jusqu’au point de l’identifier avec la «
vie
chrétienne », et qu’elle restaure chez les fidèles le sens de la voca
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i retient en arrière et en deçà des risques de la
vie
. 4. Que l’Église affirme avec force, dans le domaine politique, la Tr
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’esthétique peut-elle et doit-elle amener dans sa
vie
? Vous voyez notre thème central, assez précis, et notre but : conver