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ur présence, quand elles font leur plein dans nos
vies
, elles laissent toujours une petite place à notre doute, à nos questi
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tat de poser, sinon de résoudre du tout. (Mais la
vie
ne s’arrête pas pour si peu.) La nature des choses humaines permet qu
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. C’est elle seule qui donne aux faits passés une
vie
actuelle, un pouvoir et un sens. Toute connaissance des origines est
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sive de consommateurs : elle s’adapta au style de
vie
du milieu non producteur, antérieurement accédé au pouvoir, c’est-à-d
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pouvoir, c’est-à-dire dans ce cas-là, au style de
vie
de la noblesse. Les « grandes familles » bourgeoises, surtout pendant
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iteur — de Man oppose des éthiques, des styles de
vie
, des conceptions d’ordre moral. C’est ici qu’une question plus profon
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e Condorcet fut l’inventeur des assurances sur la
vie
. 12. Le couple raison utilitaire — raison analytique est en réalité
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e arbitraire, une unité qui n’est pas celle de la
vie
, et qui est d’ordre géométrique. Tant qu’elle reste au service d’une
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re actuelle que s’ils participent réellement à la
vie
de la culture, en leur qualité « secondaire » d’instruments de régula
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u davantage de lecteurs durant la période de leur
vie
où paraissaient leurs œuvres capitales. Et je doute qu’un Meyerson so
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te accession démocratique des grandes masses à la
vie
de l’esprit me paraît tout à fait improbable dans l’état actuel du ré
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rincipe communautaire vivant et puissant dans nos
vies
, c’est le drame de la civilisation, de la culture, de la cité moderne
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création dans la nature, dans l’histoire, dans la
vie
de l’esprit ? 34. Les injures et les marques de mépris hautain dont
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leur peuple une conception et une pratique de la
vie
qui obéissent à un but commun, au service duquel s’harmonisent et se
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tâches, lutte des classes et configuration de la
vie
, sous la même loi supérieure de la fin proposée par le socialisme. »
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éfinir la culture comme « une forme commune de la
vie
, dont l’activité économique et politique ne constitue qu’une partie,
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e symbole de l’action — et la configuration de la
vie
, — qui requiert surtout la pensée — doivent s’ordonner à une mesure c
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iers d’une raison brutale : il aura sans doute la
vie
dure, comme tout ce qui est irrationnel, et c’est la faute de la rais
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. 45. Le conflit de Marx et de Nietzsche dans la
vie
de beaucoup de jeunes hommes d’aujourd’hui.
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nne n’a davantage que l’Allemand la passion de la
vie
communautaire ; jamais cette passion n’avait été davantage frustrée q
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e toute conception ascétique ou moyenâgeuse de la
vie
: « Nous condamnons tous les systèmes d’éducation qui se fondaient d’
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our y mettre un minimum d’ordre et permettre à la
vie
de continuer. Il est incontestable que nous avons établi cet ordre :
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gré toute la fidélité de ceux qui sacrifient leur
vie
pour les maintenir. C’est qu’elles portent en elles une division secr
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pas et ne parviendra jamais à unifier toute notre
vie
, toutes nos actions et toute notre pensée, — parce qu’il y a quelque
25
s rêves ou les mythes d’une pureté détachée de la
vie
, d’une révolte sournoise et impuissante contre la vie, ou encore d’un
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d’une révolte sournoise et impuissante contre la
vie
, ou encore d’une impuissance à accepter la vie telle qu’elle est, dég
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la vie, ou encore d’une impuissance à accepter la
vie
telle qu’elle est, dégradée, mystérieuse, pleine d’appels. (L’anarchi
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fins. La grandeur, l’importance de chacune de nos
vies
, la dignité que nous attribuons à nos actions, si minuscules qu’elles
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ondamentale, la fin dernière vers quoi tend notre
vie
, et qui seule donne un sens à cette vie. Nous croyons que nous jugeon
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end notre vie, et qui seule donne un sens à cette
vie
. Nous croyons que nous jugeons au nom de certaines raisons, et nous j
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tude, qui le rend impropre à unifier vraiment nos
vies
. Je vois bien dix définitions de l’Homme nouveau : cet idéal m’appara
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rajeunies. Les vieilles nations mènent encore une
vie
à bien des égards plus facile et plus libre que les nouvelles. Elles
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guerre une révolution de masses. Elles mènent une
vie
dure et s’en disent fières. Certes, elles ont sacrifié un certain nom
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e ce que des créateurs ont pensé, au prix de leur
vie
souvent, et toujours par un acte initiateur et révolutionnaire. Les u
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aliste, type Ford ou Stinnes — son affectation de
vie
simple et son mépris des fins humaines du crédit, et de la jouissance
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s et devant l’appareil d’une sécurité fatale à la
vie
qu’elle abrite. Nous avons décelé dans la logique interne d’un certai
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compte à récuser les problèmes fondamentaux de la
vie
pratique et de la vie religieuse. « Les grandes questions gisent dans
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roblèmes fondamentaux de la vie pratique et de la
vie
religieuse. « Les grandes questions gisent dans la rue », écrivait Ni
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Déterministe à cause des lois ; libérale dans la
vie
intérieure qu’elle mène à l’abri du réel abandonné au jeu des lois. L
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l’abri des atteintes de la mort, mais aussi de la
vie
. Le système politique qui se réclame encore de Marx et du concept hég
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yen pour justifier la revendication du minimum de
vie
, expression par ailleurs hautement révélatrice78. Seuls les bourgeois
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i trahit en chacun de nous la lutte ouverte de la
vie
et de la mort ; tous ceux qui refusent l’instant, la tâche minime et
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ceux-là fondent, ici et maintenant, et dans leur
vie
, l’État totalitaire80 qu’ils pourront baptiser soviétique ou fasciste
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pour en disposer à son gré. C’est l’homme dont la
vie
matérielle n’est assurée — d’ailleurs médiocrement — qu’en échange de
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atistiques de production. La notion de minimum de
vie
n’est d’ailleurs qu’une caricature du « Donne-nous chaque jour notre
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ce : « Assure-nous pour toujours notre minimum de
vie
. » Toutes les fois que l’humanitarisme veut singer le christianisme,
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econnaissons d’abord la pensée créatrice dans nos
vies
, celle qui demeure l’ouvrière efficace et méconnue d’un siècle collec
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enaissance. C’est un manque de sobriété devant la
vie
, tantôt par orgueil enthousiaste, tantôt par faiblesse sentimentale a
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s vrais problèmes, les vrais dilemmes que pose la
vie
commune, nous toucherons enfin le vrai tragique, qui est celui du péc
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jugement devient la grâce. Le vrai sérieux de la
vie
et sa réalité ne se révèlent à nous qu’au point où nous heurtons ces
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de s’incarner, l’idée qui crée un risque dans ma
vie
. Ce risque atteste l’existence d’un conflit, c’est-à-dire la présence
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ce et d’efficacité, recherche de l’original d’une
vie
dont on n’utilisait plus guère que les copies, on lui réserve dans la
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ce qui, pour la première fois, est acte dans une
vie
. Cela peut être quelque chose de très ancien91 : c’est toujours quelq
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i elle peut attirer l’attention sur le rapport de
vie
ou de mort qui unit l’homme, être pensant, à son langage. Le mot, cor
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cesse le propre, le concret, l’original de notre
vie
: d’où la nécessité de subordonner toutes nos valeurs à cet acte qui
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n principe, lutte qui se sait sans fin dans cette
vie
, et dont la mesure n’est jamais dans aucun résultat en soi, mais seul
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te définie ? (Mais aussi, ce qui importe dans une
vie
, c’est son parti pris dominant.) On peut être conformiste par faibles
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oint éblouissant de la métamorphose où la mort et
vie
se confondent dans une nouveauté absolue. L’imagination du langage ne
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son pouvoir qu’à la faveur d’un certain style de
vie
, tendre et tendu. Huitième vertu : le style Un style de vie ! O
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endu. Huitième vertu : le style Un style de
vie
! On voit des condottieres. Il faudrait voir aussi des artisans. Une
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’autres hommes, qui ne savaient plus… Un style de
vie
: mais que celui qui le détient en vienne à s’exprimer, il n’est pas
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llons !… » — Ils nous disent tous d’aller à notre
vie
. La mesure occidentale Depuis quelques milliers d’années que le
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sez petit nombre de mesures communes réglant leur
vie
, leur pensée, leur action, leur lutte contre la mort et l’anarchie. L
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s réel que pour celui qui peut l’incarner dans sa
vie
, le résoudre au concret, ou bien périr par lui. Il n’y a pas au monde
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ne affaire de solitude menacée. Une pensée et une
vie
sont aux prises : qu’on les laisse donc seules à ce débat silencieux
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ar si toutes les contradictions qui empêtrent nos
vies
et la vie des nations depuis cent ans restent stériles, c’est que l’h
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s les contradictions qui empêtrent nos vies et la
vie
des nations depuis cent ans restent stériles, c’est que l’humanité a
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absolue et pour certains presque mortelle. Notre
vie
s’anéantirait dans ce contact avec l’éternité, et notre acte serait c
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instant où nous touchons la mort qui recrée notre
vie
temporelle. Tout aussitôt, nous replongeons dans le monde des résista
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erselle, et il y faudrait non seulement plusieurs
vies
, mais encore une foi que je n’ai pas dans la méthode cartésienne des
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plus présent de son génie, à chaque instant de la
vie
de cette réalité. 92. L’abstraction peut être un progrès relatif. El
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préoccupations constantes qu’entraîne toujours la
vie
moderne… lui ouvrir toutes grandes des fenêtres sur la magie de l’ave