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repos. Mais je me dis : voici, tu es remplacé, la
vie
te pousse à l’écart, doucement. Une fois de plus, peut-être, il faudr
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nge qui m’arrive aujourd’hui. Je revois tout ! Ma
vie
passée, toutes les choses que j’ai dû quitter ! Quelle est cette forc
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t à tout ce que j’aimais ? C’est le mystère de ma
vie
, Dorothée. Et voici mon passé devant moi, comme un livre d’images éno
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ma jeunesse qui est là… Une autre page, c’est ma
vie
à l’armée ! Dix ans de guerre, et à la fin, ce soir au camp, après no
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parler. Dorothée. — Parle. Nicolas. — Ma
vie
semble heureuse et bénie. Mais au-dessus de moi plane une lourde mena
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ra bien davantage dans ce siècle, et plus tard la
vie
éternelle. Dorothée. — Mais tu es mon mari, Nicolas ! Ce que Dieu